En Chine, dénoncer la corruption va devenir simple comme un clic. La Commission centrale de contrôle de la discipline (CCDI) du Parti communiste a mis en ligne un site internet permettant notamment de dénoncer les fonctionnaires corrompus. L'initiative de l'organisme, chargé d'enquêter au sein du parti unique, s'inscrit dans une campagne plus vaste d'anti-corruption qui touche de très hauts responsables du Parti et de l'Etat.
«L'annonce de Wang Qishan, membre du Comité permanent du Bureau politique du Parti communiste et secrétaire de la Commission de la discipline, a été relayée par les principaux sites d'information chinois», rapporte Courrier International. Selon le quotidien chinois Global Times, le site permettra à l'agence de recevoir des dénonciations de la part des internautes de façon anonyme via un forum. Au-delà de cette vocation, la plateforme fait aussi figurer les statuts du Parti, règlements internes à la discipline du Parti, ainsi que les lois portant sur l'activité des fonctionnaires.
Nouvelle politique des autorités chinoises
L'annonce de la naissance de ce site a surpris les observateurs de la vie politique chinoise. En effet, la CCDI avait jusqu'ici pour habitude de rester très discrète, conduisant ses enquêtes dans le plus grand secret et ne délivrant aucun communiqué sur ses activités.
Changement de cap donc. «L'ouverture d'un site officiel [...] est une nouvelle étape pour tirer parti d'Internet afin d'améliorer notre travail, en accord avec la nécessité de nourrir une culture appropriée au sein du Parti, de maintenir un gouvernement propre et de combattre la corruption», indique l'organe gendarme du parti.
L'arrivée de la CCDI sur la toile coincide avec un durcissement de la campagne anticorruption menée par les autorités chinoises. La Tribune rappelle que «neuf cadres du parti depuis la nomination de Xi Jinping à sa tête, dont le directeur de la Commission d'administration et de contrôle».
Newsring
«L'annonce de Wang Qishan, membre du Comité permanent du Bureau politique du Parti communiste et secrétaire de la Commission de la discipline, a été relayée par les principaux sites d'information chinois», rapporte Courrier International. Selon le quotidien chinois Global Times, le site permettra à l'agence de recevoir des dénonciations de la part des internautes de façon anonyme via un forum. Au-delà de cette vocation, la plateforme fait aussi figurer les statuts du Parti, règlements internes à la discipline du Parti, ainsi que les lois portant sur l'activité des fonctionnaires.
Nouvelle politique des autorités chinoises
L'annonce de la naissance de ce site a surpris les observateurs de la vie politique chinoise. En effet, la CCDI avait jusqu'ici pour habitude de rester très discrète, conduisant ses enquêtes dans le plus grand secret et ne délivrant aucun communiqué sur ses activités.
Changement de cap donc. «L'ouverture d'un site officiel [...] est une nouvelle étape pour tirer parti d'Internet afin d'améliorer notre travail, en accord avec la nécessité de nourrir une culture appropriée au sein du Parti, de maintenir un gouvernement propre et de combattre la corruption», indique l'organe gendarme du parti.
L'arrivée de la CCDI sur la toile coincide avec un durcissement de la campagne anticorruption menée par les autorités chinoises. La Tribune rappelle que «neuf cadres du parti depuis la nomination de Xi Jinping à sa tête, dont le directeur de la Commission d'administration et de contrôle».
Newsring
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