Depuis quelques années je me pose des questions sur ce qui m'entoure. Ses raisons d'être, ses avenants et aboutissants.
Je m'efforce avec l'âge et le temps qui passe à relativiser mes pensées et ma perception des choses. C'est de plus en plus difficile dans un monde qui tend à être plus complexe à mesure où ce temps évolue.
J'ai longtemps souhaité comprendre qui nous étions. En quoi croyons-nous, ce qui animait nos peurs, ce qui nous identifie les uns aux autres. Pourquoi sommes-nous capables d'un amour sans fin et d'une haine viscérale sans précédent.
Et ce qui m'interpelle depuis peu est une nouvelle conception de l'ordre mondial qui échappe aux précurseurs mêmes de cette source de heurts qui rappelle inconsciemment les temps immémoriaux des bustes cuirassées et des lames affutées. Ils revêtissent un habit différent, agissent aux noms d'idéaux de sociétés dites modernes. Mais quelle modernité arborent-elles si les motivations des combats menés continuent à alimenter la plus ancienne question de l'homme. Qui est t-il ?
Outre les études anthropologiques, la masse d'ethnologues, les théologiens, les prêcheurs de bonne foi, et autres spécialistes de l'humain. Il y'a une question fondamentale qui à mon sens devrait être plus importante que le reste "Pourquoi sommes-nous là ?".
A ce titre, il est intéressant de voir à quel point l'éthique, le matérialisme élitiste et les croyances se passionnent les uns pour les autres.
Le débat devient houleux sur l'origine du monde..Entre créationnistes qui prônent une certaine vue mystique des choses, les évolutionnistes darwiniens, les fondamentalistes, les scientifiques cartésiens, les partisans du "dessin intelligent", les croyants, les penseurs engagés, et les libres penseurs. Tout ce beau monde inéluctablement en interaction sous l'oeil bienveillant de l'animal économique.
Mais le subtil diapason qui loge à la même enseigne la politique internationale, la science et les religions (neutralement "croyances") est encore plus dangereux que l'incompréhension de nos différences. Il est une source de pouvoir. Il est l'arme absolue, car il touche aux fondements mêmes de la condition humaine ... la conscience.
J'ai l'intime conviction que nous avons délaissé notre bon homo sapiens pour un homo economicus aiguillé par les infaillibles lois du marché. Loin de moi l'idée de flirter avec les anarchistes. Mais il est clair que notre "conscience" n'est plus à nous. De courts moments de lucidité réengagent le dialogue entre nos âmes et nos cerveaux. Mais ces moments sont rares ou pas assez longs pour voir émerger une alchimie humaine qui aurait un seul regard, une seule voix et un seul pas.
Les vils concepteurs de sociétés prototypes sortent d'un chapeau de magicien des bannières à vocation unificatrice.
Sous cette même bannière mondialiste s'érigent des entreprises plus douteuses les unes que les autres : Israélisation ? Américanisation ? Islamisation ? Occidentalisation ? Asiatisation ? ... globalisation ? ..et .. Médiatisation. Des termes massifs, lourds et veineux.
Qui pourrait de nos jours affirmer comprendre un seul de ses processus ? ..Personne.
J’en reviens encore à la conscience et par ricochet à la mémoire. Celle que nous avons tous perdue pour notre plus grand malheur. Si nous nous souvenions de nos mythes nourriciers, de nos pères, des étoiles que nous contemplons avec admiration. Du miracle de la vie que nous perpétrons pourtant. Nous réussirons alors à nous extirper de cette machinerie sans âme, cet automatisme génomique, et nous nous consacrerons alors à cultiver notre liberté intérieure avant de la faire germer au-delà de ce que nous sommes.
Et vous ? ... auriez-vous une âme au-delà de votre statut ?
Je m'efforce avec l'âge et le temps qui passe à relativiser mes pensées et ma perception des choses. C'est de plus en plus difficile dans un monde qui tend à être plus complexe à mesure où ce temps évolue.
J'ai longtemps souhaité comprendre qui nous étions. En quoi croyons-nous, ce qui animait nos peurs, ce qui nous identifie les uns aux autres. Pourquoi sommes-nous capables d'un amour sans fin et d'une haine viscérale sans précédent.
Et ce qui m'interpelle depuis peu est une nouvelle conception de l'ordre mondial qui échappe aux précurseurs mêmes de cette source de heurts qui rappelle inconsciemment les temps immémoriaux des bustes cuirassées et des lames affutées. Ils revêtissent un habit différent, agissent aux noms d'idéaux de sociétés dites modernes. Mais quelle modernité arborent-elles si les motivations des combats menés continuent à alimenter la plus ancienne question de l'homme. Qui est t-il ?
Outre les études anthropologiques, la masse d'ethnologues, les théologiens, les prêcheurs de bonne foi, et autres spécialistes de l'humain. Il y'a une question fondamentale qui à mon sens devrait être plus importante que le reste "Pourquoi sommes-nous là ?".
A ce titre, il est intéressant de voir à quel point l'éthique, le matérialisme élitiste et les croyances se passionnent les uns pour les autres.
Le débat devient houleux sur l'origine du monde..Entre créationnistes qui prônent une certaine vue mystique des choses, les évolutionnistes darwiniens, les fondamentalistes, les scientifiques cartésiens, les partisans du "dessin intelligent", les croyants, les penseurs engagés, et les libres penseurs. Tout ce beau monde inéluctablement en interaction sous l'oeil bienveillant de l'animal économique.
Mais le subtil diapason qui loge à la même enseigne la politique internationale, la science et les religions (neutralement "croyances") est encore plus dangereux que l'incompréhension de nos différences. Il est une source de pouvoir. Il est l'arme absolue, car il touche aux fondements mêmes de la condition humaine ... la conscience.
J'ai l'intime conviction que nous avons délaissé notre bon homo sapiens pour un homo economicus aiguillé par les infaillibles lois du marché. Loin de moi l'idée de flirter avec les anarchistes. Mais il est clair que notre "conscience" n'est plus à nous. De courts moments de lucidité réengagent le dialogue entre nos âmes et nos cerveaux. Mais ces moments sont rares ou pas assez longs pour voir émerger une alchimie humaine qui aurait un seul regard, une seule voix et un seul pas.
Les vils concepteurs de sociétés prototypes sortent d'un chapeau de magicien des bannières à vocation unificatrice.
Sous cette même bannière mondialiste s'érigent des entreprises plus douteuses les unes que les autres : Israélisation ? Américanisation ? Islamisation ? Occidentalisation ? Asiatisation ? ... globalisation ? ..et .. Médiatisation. Des termes massifs, lourds et veineux.
Qui pourrait de nos jours affirmer comprendre un seul de ses processus ? ..Personne.
J’en reviens encore à la conscience et par ricochet à la mémoire. Celle que nous avons tous perdue pour notre plus grand malheur. Si nous nous souvenions de nos mythes nourriciers, de nos pères, des étoiles que nous contemplons avec admiration. Du miracle de la vie que nous perpétrons pourtant. Nous réussirons alors à nous extirper de cette machinerie sans âme, cet automatisme génomique, et nous nous consacrerons alors à cultiver notre liberté intérieure avant de la faire germer au-delà de ce que nous sommes.
Et vous ? ... auriez-vous une âme au-delà de votre statut ?
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