Les enfants hospitalisés

[Tsunami]

Frieda

J'ai un ami qui est président d'une association et il a entrepris les démarches et il a eu l'accord mais il n'arrive pas encore à faire grand chose... pas bcp de bénévoles.

[Risk]

il faut savoir s'y prendre, s'armer de beaucoup de patience, il faut de l'endurance, parce que ce n'est pas un sprint mais une course de fond.

je préfère aider par "petite doses" mais le faire à long terme, que tout donner pour arrêter subitement.

j'en ai fait l'expérience, quand on veut apporter son soutien, du réconfort, et qu'on est pas assez ... solide, on devient soit même dans le besoin.

la souffrance se partage, et tout le monde a ses limites, chaque personne qu'on aide nous lègue une part assez conséquente de sa souffrance, on finit par en accumuler beaucoup si on ne trouve pas le moyen de l'évacuer.

donc, il ne faut pas trop en faire, en plus du risque d'être déçu, on risque aussi d'en pâtir, et tout nos efforts n'auront servi à rien, ni à soulager cet autrui, ni à nous donner bonne conscience.

[elfamilia]

Tout à fait juste, Risk, d'où la professionalisation du travail humanitaire et associatif. Le haut de la hiérarchie doit être professionnel, avec tout ce que cela comprend: il s'agit d'un salarié avant tout qui est moins exposé aux risques de l'essoufflement et de la saturation, et c'est aussi un professionnel dans le sens où il fait "bien" son travail.

C'est en bas de la hiérarchie que le bénévolat peut intervenir. Et le bénévolat doit rester du bénévolat. On ne peut pas lui demander plus qu'il en peut. C'est le nombre qui doit faire la force. Au niveau individuel chacun donnera ce qu'il peut. Faire deux heures de bénévolat par semaine ou faire un don raisonnable n'est pas prenant ni coûteux, et surtout on ne risque pas d'abondonner au bout de quelques temps.

Il faut miser sur le nombre et cela passe par la sensibilisation de proximité, chacun ramenera avec lui un membre de sa famille ou un ami.

[Risk]

exactement elfamilia

l'important c'est de continuer à aider, tout en continuant à vivre.