Les assassins du jeune Hadjou Ghilès ont comparu, hier, lundi au tribunal criminel de Tizi Ouzou. Quatre accusés, C.Amar, H.Mohamed, B.Mehdi et Y.Amar ont répondu devant le juge pour plusieurs chefs d'inculpation
.
Agés entre 20 et 30 ans, il leur est reproché l'homicide volontaire avec préméditation, rapt en vue de demander une rançon et dissimulation du corps après leur forfait. Notons que jusqu'à tard dans l'après-midi, aucune peine n'a encore été demandée.
Les faits remontent au mois d'octobre 2012. Le jeune Ghilès, fils d'un entrepreneur de la ville d'Azeffoun a été enlevé. Quelques jours plus tard, le corps a été retrouvé enfoui dans un sac et jeté dans un cours d'eau qui rejoint la plage.

La victime, morte, avait les mains attachées, selon les conclusions de l'enquête. Des investigations qui ont mené, trois jours plus tard, les enquêteurs de la police sur la piste des quatre personnes suspectées.
Elles seront interpellées et présentées au parquet d'Azazga, territorialement compétent dans la même année.
A rappeler également que les heures qui ont suivi cet enlèvement ont été marquées par un élan indescriptible de solidarité citoyenne. Il est vrai, en fait, qu'en ce moment-là, les citoyens de la région et de la wilaya en général vivaient sous la menace permanente des kidnappings. Un nombre record a été en effet atteint par cette région. Jusqu'à 2012, les personnes kidnappées étaient au nombre effarant de 75.
Selon des voix autorisées, un grand nombre de familles ont payé des rançons dans le silence. Les ravisseurs ont régné en maîtres des lieux durant les premières années de l'apparition de ce phénomène.
Par peur de représailles sur la victime, les familles subissaient dans le silence le diktat de ces bandits qui demandaient des rançons.
Face à cette souffrance, les populations ont commencé à réagir pour se défendre. Ce fut d'abord à Iflissen. Les villageois se sont résignés à se doter d'une organisation étendue à tous les villages de la région pour dire non à la loi des bandes. Ce n'est que ces dernières années, après l'assassinat de Slimana Hend, entrepreneur enlevé à Fréha que les services de sécurité ont commencé à revenir dans la région.
Ce retour conjugué à la mobilisation des citoyens a réussi à faire reculer ces bandes qui continuent à semer la peur mais avec une intensité beaucoup plus faible.
Les peines sévères infligées par les tribunaux ont également contribué à dissuader un grand nombre d'individus à commettre des forfaits du genre.
Par Kamel BOUDJADI- l'expression
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Agés entre 20 et 30 ans, il leur est reproché l'homicide volontaire avec préméditation, rapt en vue de demander une rançon et dissimulation du corps après leur forfait. Notons que jusqu'à tard dans l'après-midi, aucune peine n'a encore été demandée.
Les faits remontent au mois d'octobre 2012. Le jeune Ghilès, fils d'un entrepreneur de la ville d'Azeffoun a été enlevé. Quelques jours plus tard, le corps a été retrouvé enfoui dans un sac et jeté dans un cours d'eau qui rejoint la plage.

La victime, morte, avait les mains attachées, selon les conclusions de l'enquête. Des investigations qui ont mené, trois jours plus tard, les enquêteurs de la police sur la piste des quatre personnes suspectées.
Elles seront interpellées et présentées au parquet d'Azazga, territorialement compétent dans la même année.
A rappeler également que les heures qui ont suivi cet enlèvement ont été marquées par un élan indescriptible de solidarité citoyenne. Il est vrai, en fait, qu'en ce moment-là, les citoyens de la région et de la wilaya en général vivaient sous la menace permanente des kidnappings. Un nombre record a été en effet atteint par cette région. Jusqu'à 2012, les personnes kidnappées étaient au nombre effarant de 75.
Selon des voix autorisées, un grand nombre de familles ont payé des rançons dans le silence. Les ravisseurs ont régné en maîtres des lieux durant les premières années de l'apparition de ce phénomène.
Par peur de représailles sur la victime, les familles subissaient dans le silence le diktat de ces bandits qui demandaient des rançons.
Face à cette souffrance, les populations ont commencé à réagir pour se défendre. Ce fut d'abord à Iflissen. Les villageois se sont résignés à se doter d'une organisation étendue à tous les villages de la région pour dire non à la loi des bandes. Ce n'est que ces dernières années, après l'assassinat de Slimana Hend, entrepreneur enlevé à Fréha que les services de sécurité ont commencé à revenir dans la région.
Ce retour conjugué à la mobilisation des citoyens a réussi à faire reculer ces bandes qui continuent à semer la peur mais avec une intensité beaucoup plus faible.
Les peines sévères infligées par les tribunaux ont également contribué à dissuader un grand nombre d'individus à commettre des forfaits du genre.
Par Kamel BOUDJADI- l'expression
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