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Un rapport d’une société américaine de sécurité informatiques indique que pendant trois ans, des diplomates ont été hackés, notamment via des fichiers prétendant contenir des photos de Carla Bruni-Sarkozy nue.
C’est un rapport de FireEye, une entreprise de sécurité informatique basée en Californie, qui le révèle : des hackers chinois auraient piraté des ministères des Affaires étrangères de cinq pays (République Tchèque, Portugal, Bulgarie, Lettonie et Hongrie), via leur messagerie électronique, indiquait mardi le New York Times.
Les attaques se sont déroulées de 2010 à 2013, mais le rapport ne nomme pas leurs auteurs, il ne cible pas non plus un groupe spécifique mais à la nature des fonctions des victimes, ces piratages pourraient avoir été réalisés pour le compte de l'État chinois. Nart Villeneuve, chercheur chez FireEye, explique que « contrairement à d’autres groupes, qui ont tendance à attaquer des cibles commerciales, cette campagne a ciblé spécifiquement des ministère des Affaires étrangères. » Les attaques étudiées sont très sélectives et ont été particulièrement nombreuses pendant un sommet du G20 réunissant des ministres des Finances de chaque pays, en 2011, en France.
La méthode utilisée par les pirates vaut son pesant d’or : ils n’ont pas trouvé meilleure idée, pour enjoindre les diplomates à ouvrir les liens malicieux, que de prétendre contenir des photos de Carla Bruni-Sarkozy nue. Les curieux ayant cliqué auraient alors ouvert le porte de leur système aux pirates, sans qu’on sache précisément à quoi ils ont eu accès et quels fichiers auraient été corrompus ou volés. Outre « l’appât Carla Bruni-Sarkozy », d’autres stratagèmes ont été utilisés pour attirer l’attention des politiciens, comme par exemple des faux plans américains pour une intervention en Syrie.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois n’a pas tenu à faire de commentaire, suite à la publication de l’étude. De leur côté, les Américains accusent les Chinois de chercher des renseignements sur ce que les diplomates européens pensent des positions américaines et japonaises.
l'informaticien.
C’est un rapport de FireEye, une entreprise de sécurité informatique basée en Californie, qui le révèle : des hackers chinois auraient piraté des ministères des Affaires étrangères de cinq pays (République Tchèque, Portugal, Bulgarie, Lettonie et Hongrie), via leur messagerie électronique, indiquait mardi le New York Times.
Les attaques se sont déroulées de 2010 à 2013, mais le rapport ne nomme pas leurs auteurs, il ne cible pas non plus un groupe spécifique mais à la nature des fonctions des victimes, ces piratages pourraient avoir été réalisés pour le compte de l'État chinois. Nart Villeneuve, chercheur chez FireEye, explique que « contrairement à d’autres groupes, qui ont tendance à attaquer des cibles commerciales, cette campagne a ciblé spécifiquement des ministère des Affaires étrangères. » Les attaques étudiées sont très sélectives et ont été particulièrement nombreuses pendant un sommet du G20 réunissant des ministres des Finances de chaque pays, en 2011, en France.
La méthode utilisée par les pirates vaut son pesant d’or : ils n’ont pas trouvé meilleure idée, pour enjoindre les diplomates à ouvrir les liens malicieux, que de prétendre contenir des photos de Carla Bruni-Sarkozy nue. Les curieux ayant cliqué auraient alors ouvert le porte de leur système aux pirates, sans qu’on sache précisément à quoi ils ont eu accès et quels fichiers auraient été corrompus ou volés. Outre « l’appât Carla Bruni-Sarkozy », d’autres stratagèmes ont été utilisés pour attirer l’attention des politiciens, comme par exemple des faux plans américains pour une intervention en Syrie.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois n’a pas tenu à faire de commentaire, suite à la publication de l’étude. De leur côté, les Américains accusent les Chinois de chercher des renseignements sur ce que les diplomates européens pensent des positions américaines et japonaises.
l'informaticien.
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