voila un article que j'ai jugé intessant

Saïd Medjber
Les mathématiques sont omniprésentes dans la vie de tous les jours ; on en rencontre en toutes circonstances, dans tous les milieux socioprofessionnels, chez l’enfant et l’adulte, dans le monde du travail ou du jeu et particulièrement dans le milieu scolaire.
L’apprentissage et l’enseignement des mathématiques se sont imposés ainsi au cours des siècles et partout dans le monde, car, si les mathématiques peuvent être apprises sur le tas ou de façon empirique au gré des circonstances, leur évolution a nécessité et exigé un apprentissage et un enseignement plus méthodiques et plus rigoureux, pour gagner du temps dans les délais d’apprentissage, pour les rendre faciles et à la portée de tous et ainsi les rendre utilisables de façon appropriée et au moment opportun. En effet, la résolution des problèmes de la vie courante et le goût pour le jeu intellectuel poussent chacun à connaître le maximum de mathématiques. Cette activité intellectuelle de résolution de problèmes s’appuie sur le langage quotidien, courant, sur la langue naturelle ou maternelle, mais exige, en plus de l’invention de méthodes de résolution ou de procédés ou d’astuces, l’emploi de termes, concepts ou symboles construits à partir de cette langue naturelle qui finit par être débordée progressivement à cause de l’invention ou de la création d’une autre langue, celle des mathématiques, avec une terminologie, des symboles et une syntaxe spécifique ou exclusive aux mathématiques.Se posent alors, dans l’apprentissage et l’enseignement des mathématiques, des problèmes de compréhension des objets et méthodes mathématiques qui engendrent inévitablement une panoplie d’erreurs plus ou moins tenaces, répétitives et devenant des obstacles quelquefois infranchissables, occasionnant déboires et abandons provisoires ou définitifs. La compréhension du langage devient ainsi la première condition de succès face à un obstacle, face à une difficulté. Il y a toujours relation entre difficulté et langage courant, difficulté et langage mathématique. La résolution de la difficulté se trouve impossible ou différée et en tous cas compliquée, tant que la précision du langage courant laisse à désirer et tant que les aspects linguistiques qui interviennent dans la compréhension d’une notion mathématique ne sont pas maîtrisés. Il faut aussi connaître le degré de difficulté lexicale ou syntaxique, l’effet prépondérant - vocabulaire ou syntaxe - la part du concret et de l’abstrait. Le langage mathématique est spécifique et diffère du langage courant : le discours mathématique ne dit pas qui l’énonce, (il n’y a pas de dialogue), il ne dit pas le lieu où il s’énonce et quand il s’énonce. Les noms et les objets mathématiques ont normalement une seule définition, une seule signification (pas de synonymes ou de sens approché). Le langage mathématique est ainsi moins redondant et non connotatif. Les adjectifs y jouent un rôle important. Le langage mathématique exige, de plus, une grande rigidité syntaxique. La compréhension et l’utilisation adéquate des objets et méthodes mathématiques dépendent donc du degré de maîtrise de la langue courante d’abord et de la langue mathématique ensuite. Il faut obligatoirement passer par des explications - explicites ou implicites - s’appuyant sur des définitions, pour arriver à la signification. Le problème de la signification est lié, nécessairement, au problème de « la culture générale », à la base de la langue courante.
Toute signification exige obligatoirement une signification commune à un ensemble de gens et donc une langue commune. Dans certains pays, les activités mathématiques se font dans une langue qui n’est pas leur langue naturelle ; cela pose des problèmes énormes qui sont insuffisamment étudiés actuellement ; des études et recherches spéciales doivent être entreprises, particulièrement en Algérie, et ce, de façon urgente. La signification, pour être plus claire et d’accès facile, utilise un métalangage, un métasavoir et pour les mathématiques une métamathématique qui est la connaissance utilisée pour réfléchir sur la langue, sur le savoir, sur les mathématiques et les opérations logiques employées dans la manipulation.
Les mathématiques sont omniprésentes dans la vie de tous les jours ; on en rencontre en toutes circonstances, dans tous les milieux socioprofessionnels, chez l’enfant et l’adulte, dans le monde du travail ou du jeu et particulièrement dans le milieu scolaire.
L’apprentissage et l’enseignement des mathématiques se sont imposés ainsi au cours des siècles et partout dans le monde, car, si les mathématiques peuvent être apprises sur le tas ou de façon empirique au gré des circonstances, leur évolution a nécessité et exigé un apprentissage et un enseignement plus méthodiques et plus rigoureux, pour gagner du temps dans les délais d’apprentissage, pour les rendre faciles et à la portée de tous et ainsi les rendre utilisables de façon appropriée et au moment opportun. En effet, la résolution des problèmes de la vie courante et le goût pour le jeu intellectuel poussent chacun à connaître le maximum de mathématiques. Cette activité intellectuelle de résolution de problèmes s’appuie sur le langage quotidien, courant, sur la langue naturelle ou maternelle, mais exige, en plus de l’invention de méthodes de résolution ou de procédés ou d’astuces, l’emploi de termes, concepts ou symboles construits à partir de cette langue naturelle qui finit par être débordée progressivement à cause de l’invention ou de la création d’une autre langue, celle des mathématiques, avec une terminologie, des symboles et une syntaxe spécifique ou exclusive aux mathématiques.Se posent alors, dans l’apprentissage et l’enseignement des mathématiques, des problèmes de compréhension des objets et méthodes mathématiques qui engendrent inévitablement une panoplie d’erreurs plus ou moins tenaces, répétitives et devenant des obstacles quelquefois infranchissables, occasionnant déboires et abandons provisoires ou définitifs. La compréhension du langage devient ainsi la première condition de succès face à un obstacle, face à une difficulté. Il y a toujours relation entre difficulté et langage courant, difficulté et langage mathématique. La résolution de la difficulté se trouve impossible ou différée et en tous cas compliquée, tant que la précision du langage courant laisse à désirer et tant que les aspects linguistiques qui interviennent dans la compréhension d’une notion mathématique ne sont pas maîtrisés. Il faut aussi connaître le degré de difficulté lexicale ou syntaxique, l’effet prépondérant - vocabulaire ou syntaxe - la part du concret et de l’abstrait. Le langage mathématique est spécifique et diffère du langage courant : le discours mathématique ne dit pas qui l’énonce, (il n’y a pas de dialogue), il ne dit pas le lieu où il s’énonce et quand il s’énonce. Les noms et les objets mathématiques ont normalement une seule définition, une seule signification (pas de synonymes ou de sens approché). Le langage mathématique est ainsi moins redondant et non connotatif. Les adjectifs y jouent un rôle important. Le langage mathématique exige, de plus, une grande rigidité syntaxique. La compréhension et l’utilisation adéquate des objets et méthodes mathématiques dépendent donc du degré de maîtrise de la langue courante d’abord et de la langue mathématique ensuite. Il faut obligatoirement passer par des explications - explicites ou implicites - s’appuyant sur des définitions, pour arriver à la signification. Le problème de la signification est lié, nécessairement, au problème de « la culture générale », à la base de la langue courante.
Toute signification exige obligatoirement une signification commune à un ensemble de gens et donc une langue commune. Dans certains pays, les activités mathématiques se font dans une langue qui n’est pas leur langue naturelle ; cela pose des problèmes énormes qui sont insuffisamment étudiés actuellement ; des études et recherches spéciales doivent être entreprises, particulièrement en Algérie, et ce, de façon urgente. La signification, pour être plus claire et d’accès facile, utilise un métalangage, un métasavoir et pour les mathématiques une métamathématique qui est la connaissance utilisée pour réfléchir sur la langue, sur le savoir, sur les mathématiques et les opérations logiques employées dans la manipulation.
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