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Le Wali d'Alger : Pas de logement pour celui qui ne vote pas !

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  • #31
    n'a même pas été élu
    Comme tous les préfets en France par exemple ...

    wali = préfet
    tchek tchek tchek

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    • #32
      @ kems

      Que ce soit un préfet ou un wali, un responsable non élu a un risque élevé d'être un corrompu incompétent choisi par népotisme par le pouvoir central. Et ce problème est certainement plus grave pour les walis en Algérie que pour les préfets en France dans la mesure où il est beaucoup plus facile de nommer un incompétent comme wali en Algérie qu'un incompétent comme préfet en France.

      En France, si un préfet ose faire du chantage aux électeurs comme l'a fait le wali d'Alger, il sera probablement viré ou forcé à la démission.

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      • #33
        Bsr

        Shadok & Nassim

        Je ne connais pas cet homme , mais le peu de choses que j'ai lu le concernant s'étalaient sur son professionnalisme et son sérieux ...

        Je sais d’ailleurs que c'etait l'ancien wali de sétif et que c'est grâce à son bilan positif qu'on lui a proposé le poste du wali d’Alger ..
        « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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        • #34
          Le Wali d’Alger a bel et bien mis à exécution les menaces qu’il proférait il y a un mois. La carte d’électeur est désormais exigée dans le dossier de demande d’attribution d’un logement social.

          "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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          • #35
            d'un autre coté ...

            Vote contre logement ? La wilaya d’Alger a réagi promptement aux informations données, hier, par certains titres de la presse, selon lesquelles le relogement des habitants des bidonvilles est conditionné à leur participation à la dernière élection présidentielle.


            «Faux !», rétorque l’administration dirigée par Abdelkader Zoukh, wali de la capitale. «Les services de la wilaya d’Alger précisent définitivement, et pour ne laisser aucun doute s’installer chez les citoyens qui ont longtemps souffert des conditions de vie difficiles, que la copie de la carte de vote n’a jamais été exigée dans le dossier de demande de logement social», affirme la wilaya d’Alger dans un communiqué rendu public, hier après-midi, rappelant que les seuls documents demandés sont : une copie de la pièce d’identité, un extrait de naissance n°12, une fiche familiale et une photo d’identité.

            Le même communiqué souligne toutefois, que «les services de l’administration locale peuvent user de tous les moyens légaux que leurs confèrent la loi pour contrecarrer les usurpateurs». La wilaya d’Alger cite, dans ce sens, «les enquêtes de terrain et la consultation du fichier national du logement». «La copie de la carte de vote n’est pas exigée et des mesures fermes seront prises à l’encontre de celui qui la demande aux candidats au logement», ajoute-t-on dans le même communiqué.
            Le démenti de la wilaya d’Alger intervient au moment où certaines communes d’Alger exigent bel et bien l’introduction, dans le dossier de demande de logement et de recours, une photocopie de la carte de vote.

            C’est le cas notamment dans la commune de Dar El Beïda qui a affiché, le 15 mai 2014, un avis aux habitants des bidonvilles. Dans cet avis, dont nous avons obtenu une copie, il est demandé aux concernés de présenter leur dossier aux représentants des comités de quartier, en précisant la nature des documents devant être fournis, dont la copie de la carte de vote. Pourquoi ce document est-il si important pour les services chargés du relogement des citoyens ? Depuis quand la copie de la carte de vote est-elle devenue un document essentiel dans un dossier administratif ou de demande de logement ? Les soupçons sur la volonté de l’administration ont été suscités par l’actuel wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.

            Omettant que le vote est un droit constitutionnel du citoyen, ce dernier a menacé les candidats au logement à Alger d’être exclus du relogement s’ils ne votaient pas. Sa déclaration, faite avant la présidentielle du 17 avril dernier, a fait le tour d’Alger et a provoqué des critiques acerbes à son égard. Devant l’ampleur de la polémique, Abdelkader Zoukh recule en tentant d’expliquer le fond de sa pensée. Mais l’avis de la commune de Dar El Beïda fait, aujourd’hui, resurgir la polémique sur la volonté de M. Zoukh de punir ceux qui ont boudé les urnes en avril dernier.

            Madjid Makedhi (El watan)
            roh enta wefham

            Commentaire


            • #36
              Vote obligatoire

              On parle de vote obligatoire dans les pays où ne pas se rendre aux urnes un jour de scrutin est passible de sanctions. Voici certains des pays où cette obligation existe.

              Australie


              L’article 101 de la loi électorale rend l’inscription sur les listes électorales obligatoire et l’article 245, quant à lui, rend obligatoire la présence à tous les votes (élections nationales, c’est-à-dire l’élection de députés et de sénateurs, et référendums). Ce même article prévoit les motifs d’abstention possibles :
              • Déplacement hors de l’Australie
              • N’importe quelle raison jugée acceptable par l’administration.

              En contrepartie certaines personnes peuvent voter par correspondance ou par anticipation. La loi électorale facilite également le vote, d'une part, par la mise en place de bureaux de vote mobiles dans certains hôpitaux, dans les prisons et dans les circonscriptions isolées et, d'autre part, en permettant à certains électeurs qui ne peuvent accéder à leur bureau de vote en raison d'un handicap physique, d'une maladie ou d'une grossesse avancée de voter à proximité immédiate de ce bureau.
              Si le citoyen ne s’est pas inscrit sur les listes électorales il est passible d’une amende de 50 dollars australiens (~28€). Ceux qui n’ont pas voté sans excuse valable devront payer 20 A$ (~11€).
              Si l'électeur défaillant refuse de payer cette amende, des sanctions supplémentaires peuvent lui être appliquées. Elles varient selon l’État ou le Territoire dans lequel l'affaire est jugée et peuvent consister en des travaux d’intérêt général en la saisie de biens ou en une courte peine de prison. Dans certains cas, la sanction est obligatoirement une peine de prison. En Nouvelle Galles du Sud le non recouvrement de cette amende peut conduire à l'annulation ou la suspension du permis de conduire, et/ou l'annulation de l'enregistrement minéralogique du véhicule. Par l'application de cette loi, l’Australie a divisé par 5 son taux d’abstention depuis 1923.

              Belgique

              Le vote est obligatoire en Belgique depuis 1894. Cette mesure avait pour but de rendre possible le vote de tous et surtout de la classe la plus pauvre sans aucune pression. Un patron ne pouvait pas imposer un jour de travail pendant un scrutin pour empêcher ses ouvriers de se rendre aux urnes.
              Concrètement, l'article 62 de la Constitution belge (coordonnée le 17 février 1994) dispose que "Le vote est obligatoire et secret.".
              Un électeur qui ne se rend pas aux urnes peut se voir infliger une amende de 25 à 50 €, et jusqu'à 125 € en cas de récidive. Si l’électeur ne se présente pas à 4 reprises dans un délai de 15 années, il sera rayé des listes électorales pour 10 ans. En outre, pendant ce laps de temps, il ne peut recevoir aucune nomination, ni promotion ou distinction d’une autorité publique. Dans la réalité, aucun Parquet ne poursuit les électeurs qui ne sont pas allés voter, notamment en raison de l'encombrement des tribunaux, ce qui n'est pas vrai par contre pour les assesseurs qui n'ont pas justifié préalablement leur absence au bureau de vote. Le 3 mars 2010, le Ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V), répondant à deux questions parlementaires, a déclaré en commission de la Justice de la Chambre des représentants que "La poursuite des personnes qui ne respectent pas l'obligation de se présenter au bureau de vote ne constitue pas une priorité dans le cadre de la politique en matière de poursuites" (...) "Entamer des poursuites contre des citoyens qui ne respectent pas le vote obligatoire exigerait un énorme effort de la Justice, notamment parce que de telles poursuites devraient être entamées rapidement, eu égard aux délais de prescription." (...) "En cas d'élections, la priorité consiste, le cas échéant, à entamer des procédures contre ceux qui sont absents au niveau du bureau, de la présidence, etc., mais pas contre les électeurs." (...) "Entre-temps, ma vision personnelle a évolué et je suis convaincu que l’obligation de vote n’est plus réaliste. Dans tous les partis, on compte des partisans tant de sa suppression que de son maintien" .
              À la différence de ce qui se passe en France et dans les pays anglo-saxons, toute personne résidant légalement en Belgique est inscrite d'office dans un Registre national informatisé, à partir duquel sont tirées, à la date de clôture, les listes d'électeurs. Tout citoyen qui remplit les conditions au moment de la clôture des listes est donc d'office convoqué aux élections. Par ailleurs, la loi fait obligation à toute personne résidant en Belgique de signaler aux autorités communales tout changement d'adresse dans un délai de 8 jours, la nouvelle adresse est alors encodée au Registre national, l'électeur n'a donc aucune démarche spécifique à effectuer pour être convoqué à son adresse de résidence.
              Actuellement, seuls les partis flamands de droite, ainsi que Parti Populaire (non représenté au Parlement), ont inscrit dans leurs programmes la suppression de l'obligation de vote (stemplicht). Les partis francophones et la gauche flamande (SP.A, Groen)y sont opposés pour des motifs tant idéologiques que stratégiques, notamment la crainte de mobilisation d'un électorat radical et de démobilisation d'un électorat populaire. Ce débat est récurrent dans les médias flamands, et totalement absent des médias francophones. Un des arguments avancés côté flamand est que les étrangers ont un droit de vote (stemrecht), puisqu'ils choisissent librement de s'inscrire ou non sur les listes électorales communales (mais sont soumis à l'obligation de vote une fois inscrits sur les listes), alors que les Belges seraient soumis à une obligation de vote (stemplicht), ce qui constituerait une discrimination envers les Belges.

              Bolivie

              En 1952, la Bolivie a commencé à donner des cartes aux citoyens qui ont voté. Dans les trois mois suivant l’élection, les citoyens doivent présenter ce justificatif pour accéder à leur salaire.

              Brésil

              Au Brésil, le vote est obligatoire depuis 1932, de 18 à 65 ans. Les citoyens qui n'ont pas voté aux trois dernières élections doivent payer une amende, sans quoi ils sont empêchés d'assumer une fonction publique et ne peuvent pas se faire délivrer leur passeport. Les fonctionnaires doivent présenter régulièrement leur carte d'électeur pour prouver qu'ils se sont bien présentés aux élections.



              France
              L'inscription sur les listes électorales est obligatoire en vertu de l’article L9 du code électoral, mais aucune sanction n'est prévue. L'inscription est automatique si l'on est en âge de voter. En revanche, le droit de vote est moralement un devoir pour les citoyens, comme le rappelle l’inscription figurant sur les carte électorales: « Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique ».
              Toutefois le vote est obligatoire pour les grands électeurs à l'occasion de l’élection des Sénateurs (environ 144 400 personnes). En effet, l'article L 318 du code électoralprévoit la condamnation à une amende de 100 euros par le tribunal de grande instance du chef lieu tout membre du collège électoral qui, sans cause légitime, n'aura pas pris part au scrutin. Avant la modification par l’article 11 de la loi n°2004-404 du 10 mai 2004 l’amende était de 4 euros 50.

              Grèce
              Il n’y a pas d’amende, mais ceux qui se sont abstenus ont par la suite des difficultés pour obtenir un passeport ou un permis de conduire.

              Italie
              Le vote n'est plus obligatoire depuis 1993. Jusque là, les sanctions étaient administratives et non pas pécuniaires : l'électeur s'étant abstenu était inscrit sur un registre pendant 5 ans, ce qui pouvait lui poser des difficultés pour trouver un emploi dans l'administration publique ou pour postuler à des charges électives (ce qui était toutefois relativement rare). Le vote demeure cependant, au sens de la Constitution, une obligation civique et éthique, mais aucune sanction n'est désormais appliquée en cas de non-vote.

              Luxembourg
              Au Luxembourg des lois obligeant de voter existent depuis 1924, mais elles ont été toutes unifiées dans un seul texte en février 2003, texte qui reconduit simplement l’obligation d’aller voter. Toute personne âgée de plus de 18 ans est inscrite d’office sur les listes électorales. Les électeurs sont convoqués 5 jours au minimum avant le scrutin. Les électeurs de plus de 75 ans (Art. 89 paragraphe 2) qui ne vont pas voter sont excusés de droit et peuvent voter par correspondance sans justification. Les personnes séjournant a l’étranger ou absentes pour raisons professionnelles sont aussi excusées.
              Les sanctions en cas d’abstention au Luxembourg sont très dures depuis la loi de 1924 et ont été arrondis par la loi de 2003 :
              • De 100 à 250€ pour une première abstention non justifiée
              • De 500 à 1000€ en cas de récidive dans les 5 ans suivant la première faute

              Pays Bas
              De 1917 à 1970 le vote était obligatoire ( Néerlandais: opkomstplicht). Depuis, le taux de participation est resté élevé aux législatives (95,00 % en 1967, 79,12 % en 1971, 80,35 % en 2006, 75,40 % en 2010), par contre il est très faible aux élections provinciales (46,40 % en 2007, 55,97 % en 2011) et européennes (39,26 % en 2004, 36,75 % en 2009), et il a fortement diminué aux communales (93,35 % en 1966, 69,07 % en 1974, 58,56 % en 2006, 54,13 % en 2010).

              Roumanie
              En avril 2012, le Sénat roumain a approuvé une proposition de loi instaurant une amende de 250 euros à l'encontre des abstentionnistes, elle doit encore passer devant la Chambre des députés.

              Suisse
              Dans le canton de Schaffhouse, une amende est notifiée au citoyen qui ne se rend pas aux urnes.

              Wikipedia
              Dernière modification par Risk, 20 mai 2014, 10h19.
              La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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              • #37
                par souci d'objectivité, je me suis permis d'apporter cette contribution à la discussion malgré mon aversion pour le vote.
                La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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