Le Sahara comme vous ne l'avez jamais vu ! (VIDÉO)

[nacer-eddine06]

L‘Algérie vue autrement. Au delà des clivages, et des problèmes quotidiens, le pays a toujours quelque chose à donner. Et pour une fois ce ne sera pas grâce au pétrole.

Vivant entre la France et l'Algérie, SammyB, un amoureux de la nature algérienne et un amateur de sports extrêmes, allie ses deux passions en filmant ses escapades à travers le pays.

Après sa vidéo ( plus de 120 mille vues fois) présentant Annaba et sa belle côte, il revient cette fois avec "Sahara Adventure", pour nous transporter dans des paysages féeriques.

Sillonnant le Désert de Djanet à Tamnarasset, en passant par Timmimoun,les images ont été filmées à l'aide d'une caméra drone, procédé qui permet des prises de vues tout à fait originales et belles à couper le souffle.



Malgré le professionnalisme de la réalisation, Sammy B nous a précisé que la démarche n'était en aucun cas commerciale : « Je fais ça juste par plaisir,et pour donner du plaisir à mes compatriotes, qui malheureusement, se contentent le plus souvent du littoral, et sont encore trop nombreux à ne pas connaître le Sahara et sa majestueuse immensité... à travers mes vidéos, je veux aussi montrer au monde combien nos paysages sont beaux et notre nature préservée.. » nous a-t-il déclaré.

Quelle que soient ses motivations, force est de constater que la vidéo fait des émules ; à peine trois jours après sa mise en ligne, elle comptabilise presque onze milles cliques,preuve que le Désert continue à fasciner.

Rédaction WEB/LIBERTÉ

[rosierbelda]

Très belle vidéo...

Et une autre façon de dire la nature :


Sur la route d’Aflou…au bout la prison.

A la sortie de Gdyel, une petite commune côtière, à un jet de pierre, d’Oran-est, j’emprunte l’autoroute Oran-Alger et vire à droite quelques kilomètres après ; direction Mascara ; ça roule vite et le paysage, de part et d’autre, n’est pas emballant du fait de la densification et le bétonnage de l’environnement.

Une demi heure plus tard, nous abordons la petite ville de Sig, une commune de passage obligé dont nous joignons l’utile à l’agréable ma compagne et moi.

Où nous, nous attardons le temps de prendre des cafés, acheter des boissons et parfois des sandwiches pour la route.
L’air frais matinal, la rosée scintillante de pureté et, toute cette odeur venant de la nature parfumée et luxuriante, anticipe en nous l’heure du fatidique casse croûte.
Cela devint un rituel, à chaque fois qu’on prend la route pour Aflou ; ville situé dans la région de Laghouat à quelques quatre cents kilomètres de la villed’El-bahia.


Pour nous, la caractéristique de la ville de Sig est devenue la senteur de son huile d’olives et ses dérivés, dont émane une odeur originale qui parcourt une bonne partie de l’artère principal de la ville.
L’olivier dans cette contrée agricole et roi et, les commerçants en ce genre pullulent dans cette cité a trois caractères. Faut noter que l’agriculture et l’argentier et, le fort de cette région.

Apres avoir subit toute cette alchimie de senteur, qui vous chatouille les papilles jusqu’à l’envie de céder et, ces anciennes habitations qui nous rappellent le monde rural d’antan .

La suite du trajet, n’est que plaisir des yeux et des sens, Dame nature nous accompagne de long de votre parcours et nous offre tout un jeu de reflet et de reliefs tout en couleur, impressionnants que naturels, qui câline au passage tous nos sens jusqu’à l’extase.


Vous, vous sentez revivre, avec des poumons qui débordent d’air pur et un cœur qui prend un coup de jeune pour une échappatoire éternelle en compagnie de votre amour.


Une symphonie céleste où Dieu, et omniprésent. Nous sommes là, ma petite femme et moi à nous regarder pour dire par le langage des yeux, le bonheur qui nous envahit et louer, à cet instant même, le créateur, de ce qu’il nous offre de si beau, de si grand et de si précieux… à nous ses minuscules créatures.


De cette pente en serpentin et les ravins qui la surplombent, vous donne le tournis, avec son décor lunaire que fantastique ; cette vision féerique porte un nom aussi significatif que celui de ‘Diblino’…Celui qui vous fait grimper au sommet de la ville de l’Emir Abdelkader.


La ville et la région de Mascara nous a éblouit du début jusqu'à la fin, ce n’est que merveille sur merveille, sans nous étaler sur l’enchantement que nous a procuré l’entretien de son agriculture et la verdure sublime dont le Ciel avait couvert.
On aurait bien aimé avoir le temps pour rencontrer des Maasakria pour des relations de grande valeur humaine…Alors, se serait, pour une autre fois Incha’Allah !


Apres une longue chevauchée de rêve sur notre quatre roues, la magnifique Freinda, logée en hauteur comme une couronne d’une reine vierge qui fête ses vingt ans et donnant le signal du départ vers les grandioses plaines annonçant la porte du désert vers Laghouat.


la route Aflou-Laghaouat, qui vous invite à appuyer sur la pédale plus que modérément, sur ce chemin droit et continu, presque vide. De part et d’autre, des pleines immenses et désertiques, parsemées par des touffes d’herbes qui ressemblent à de l’alfa, à l’horizon et au cours sinueux des collines multicolores, d’une beauté à couper le souffle, ce décors vertigineux vous oblige à vous arrêter, non pas, que, pour contempler cette beauté naturelle qui s’offre à vous, mais pour écouter son âme qui vit à travers son silence, un silence sidérale, cosmique qui se personnifie dans cette sérénité maitresse des lieux.


Ce qui va défilé devant nos yeux le long de notre périple, ce n’est que de grands, sublimes et fantastiques tableaux réalisés par le grand des grands maitres sans pareil, et tout le long du trajet on ne peut que faire des louanges à ce sublime créateur.
Tout est parfait dans sa création et, les choses sont bien faites ainsi. Rien n’est superflu et à côté l’homme, assagit par l’effet de son environnement apaisant que rassurant, à trouvé l’espace nécessaire et utile pour l’agriculture à grande échelle, le pâturage pour ses bêtes composées essentiellement de moutons, chèvres et dernièrement par l’introduction de vaches laitières et ce, du fait de l’avancer de la technologie qui avait permis le forage de nouveaux puits d’eau.


Ne dit-on pas que le Sahara cache sous son sous-sol une, gigantesque, mer d’eau douce et, ceci ; me fait penser à la chanson de feu Jacque Brel, ou il dit quelque chose dans ce genre « On a souvent vu jaillir le feu des cendres produites des braises qu’on croyait éteintes ».


La barrière de l’immense chaine de collines multicolores appercue au loin, nous annonce la fin de notre périple et l’entrée de la ville d’Aflou et très proche…Enfin je vais revoir pour quelques minutes mon enfant qui croupi depuis trois ans dans le pénitencier d’Aflou El Djadida.


rosier belda