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Questions existentielles
(Pour ceux qui veulent voir fatima en photo, faîtes comme chez vous...)
Consommateur # 1: Qu'est-ce qui apparaît en premier, l'oeuf ou la poule? L'homme ou la femme? Le plus ou le moins? Le mâle ou la femelle?
Consommateur # 2: Qui en premier donne la vie, l'homme ou la femme? Cette table-ci, est-elle vraie ou est-ce une illusion? Mais ne seras-tu jamais tanné de poser ces questions?
Voilà le genre de discussions que le serveur entendait constamment et enregistrait au vu et au su de tous.
Consommateur # 1: Mais dis-moi, qu’en penses-tu? existent-ils de tout temps, la mère et l'enfant, ou sont-ils séparés en premier lieu, sans lien biologique? Et les arbres, et les fleurs et les chats et la danse et la musique et les eaux et les dieux? Ou l'un vient après l'autre sans savoir ce qu'il veut, une évolution systématique dont l'origine du mouvement énergétique et intelligent reste un mystère?
Consommateur # 2: D'une façon ou d'une autre c'est un mystère.
Des clients s'en vont et ont laissé Le Nouvel Obs sur la table. Il y a là un article sur le café et comme d'habitude le serveur a enregistré des bribes de leurs discussions sur le sujet. Écoutez:
"Elle a signé un abonnement pour Le Readers' digest espérant gagner un chèque de 1 million de dollars?
-C'est des conneries tout ça!
-Vas lui dire! De toute façon elle le lit puis. . .
Excusez, je me suis trompé de plage. J'avance un peu plus loin. . .
"Les flics sont venus et ont voulu lui parler. Il leur a dit qu'il n'y avait pas de Hells ici. . .
-Hé! (Du bout du comptoir, quelqu'un crie: ) raconte-nous une blague, puis on s'en va. . ."
Ah! je suis allé trop loin, je retourne en arrière. Mais avant je veux vous faire écouter la blague que Laïla raconte. On a bien ri. J'édite pour vous, internautes, car, sur l'enregistrement, tout le monde parle en même temps.
«Les bons gars ne se rencontrent pas sur les coins de rue.
-C'est normal.
-Ou veux-tu alors, à l'église ?
-Non, aux rayons des épiceries.»
Une seconde, c’est vraiment un hasard mais ce n’est pas celle-ci que je voulais vous faire écouter. . . Ce n'était pas une blague de toute façon. J'y suis presque. . . (Le magnétophone éructe une cohue de rires.) Voilà!
Laïla: «Un homme prend son petit déjeuner en lisant le journal quand, soudain, sa femme lui assène un grand coup de poêle sur la tête: Boïng!
- Pourquoi t'as fait ça? demande-t-il en se frottant le crâne.
- À cause du papier marqué "Bernadette" que j'ai trouvé dans ta poche!
- Mais, ma chérie, ce n'est que le nom d'un cheval sur lequel j'ai parié aux courses, il y a deux semaines!»
Rassurée, sa femme s'excuse. Trois jours plus tard, nouveau coup de poêle sur la tête, mais plus violent cette fois! L'homme s'effondre, inconscient. A son réveil, il demande à sa femme: Qu'est-ce qui t'a pris encore?
-Ton cheval a téléphoné!»
Continuons l'écoute des enregistrements.
«Mais pourquoi Akiles a-t-il mis la photo de Baez?
-C'était une prostitué.
-Tu veux dire un P***?!
-Oui, mais pas pareil. En fait, la photo va avec cette partie de son poème:
"Moi, je suis un homme!
Un homme, qui aime les prostitués
Mais les vraies!
Celles qui comblent la terre
Qui adorent l’amour
Dansent au rythme de la musique
Hument les parfums partout
Et fument fièrement"
- Wouuéé... C'est une belle femme en tout cas.
- Tu déconnes, elle a 65 berges. C'est un effet du photographe. Mais pour son âge, faut reconnaître qu'elle est enviable. C'est un grand hommage au "sex appeal".
- C'était pas une P*** alors?
- Non, elle se donnait pour aimer. Parce qu'elle croyait à l'amour, Joan Baez.
- Elle croit toujours à l'amour?
- À voir ses autres photos, je dirais que oui.
- C'est donc une P*** mais pas pareil...»
Fatima, assise à la table d' à côté, interrompt la conversation en cours: «Les femmes sont le seul rempart contre l'islamisation qui avance partout dans le monde.
-S'cuse-moi, il n'avance pas, il galope, rétorque Toto. Les autres religions sont en déroute. Et savez-vous pourquoi il est en expansion et fait des convertis en Occident? Non? Je vais vous le dire! Parce que l'intransigeance de l'islam sait capter "l'appel dépressif" de nos sociétés individualistes, messieurs dames. Ils suppriment les libertés qu'elles offrent et les doutes qui en découlent.
- C'est un faux problème. Les hommes sont des chiquemolles. Tout ce à quoi ils pensent c'est baiser, musulmans ou pas!
-Comment veux-tu que ça se passe autrement, ha, ha, ha!
-Vas t'faire foutre!»
Bon, je ne retrouve pas les échanges sur l'article au sujet du café. Je continue avec cette discussion jusqu'à ce que je tombe dessus.
«. . .Il ne faut surtout pas dire un raisonnement de femme saoule.
-Pourquoi?
-C'est pas bien.
-Qu'est-ce qui n'est pas bien?
-De dire que ce n'est pas bien.
-Tu te répètes.
-C'est toi qui me fais répéter comme si tu ne comprenais pas le français, (il a trop bu apparemment).
-Mais ce n'est pas bien n'est pas une réponse. C'est une to-to-laugie, ha, ha, ha! (Son interlocuteur se prénomme Toto.)
-Alors pourquoi les éditeurs écourtent pudiquement l'expression "une femme saoule" des livres si elle n'était pas acceptable?
-Parce qu'elle froisse les femmes. Il ne faut plus dire par exemple "travailler comme un nègre", ou un noir.
-Ça c'est normal, un noir, le plus souvent, ça ne travaille pas beaucoup, c'est un africain.
-Que ce soit vrai ou non, car il reste à le prouver, tu ne peux pas l'exprimer publiquement.
-Comment ça? Moi, je fais l'éloge de la paresse. J'en ai marre de ce conditionnement au travail, j'en ai assez de ces influences protestantes et juives qui poussent la société à gagner de plus en plus d'argent! De toute façon, nous ne sommes pas en public, (le serveur fait mine de ne pas entendre. Il ne compte pas). En plus, je ne parlais pas des femmes normales mais de celles qui boivent de trop.
-Mais t'as quoi dans la tête? C'est pareil, on ne dit pas que quelqu'un, même s'il a un grain, qu'il n'est pas normal, surtout si c'est une femme.
-Même si elle fait des choses qui ne sont pas normales?
-Oui. Naturellement, tu peux dire que ce n'est pas normal mais avec de la démagogie. La France, ce n'est pas comme l'Algérie mon cher, tu diras plutôt qu'elle déraisonne parce qu'elle a bu un bon coup.
-C'est la même chose pourtant?!
-Oui. Allez, encore un coup. Serveur! Par exemple, quand tu parles de Zoubida, tu ne dis pas qu'elle est allée se faire avorter. T'es couillon si tu fais ça et on va te retrouver amoché dans une ruelle. Tu dis elle est allée voir une faiseuse d'anges.
-Une faiseuse d'anges?
-Exactement! c'est comme ça qu'on parle dans le pays de Voltaire. C'est comme Rousseau, il a fait plein de gosses, ici et là, dont il ne s'est jamais occupé mais on ne dit pas que c'est sa faute. Tu comprends?
-T'est vraiment calé toi, respect!
-Dans la tête des françaises, Rousseau c'est le génie de l'éducation des filles. Elles aiment que tu leur parles avec tact. Alors là , tu les as toutes dans la poche Toto.
-Ah, merci mec, t'es un pote.
Fatima: Evidemment, c'est l'acte qui n'est pas normal, pas la personne, vous racontez n'importe quoi! La femme est rendue saoule par l'alcool. Si les gens de ton village t'obligent à aller planter des choux, ce n'est pas pour autant que tu es un paysan. Tu peux devenir un paysan, mais tu n'es pas un paysan, nuance! Donc, dire qu'une femme est saoule c'est une faute de sémantique dont les hommes sont enclins à user de façon dépréciative pour alimenter leurs fantasmes.
Toto: -Ben, c'est ça que je veux dire. C'est la femme qui s'est saoulée ou qui est saoulée par l'alcool à causes des fantasmes de l'homme. Ils ont fait pareil avec les ânes de Berabdhouar.
Fatima: les ânes de Beraddhouar?
- Oui, les villageois ont éliminé de Berabdhouar et de ses alentours tous les ânes et gardé que des ânesses.
-Qu'est-ce que c'est que cette histoire?
Fadel intervenant: Ok, laisse tomber Fatima. Faut pas mélanger les torchons avec les serviettes. On parle de n'importe quoi là! Tu nous prends la tête avec ta frustration des hommes. J'ai lu ce que tu as écrit à Nelly Arcan. Il vous les faut plus jeunes maintenant.
- Absolument pas! ce n'est pas ce que j'ai écrit. Tu interprètes!
- Bon, ça va... T'as compris maintenant, Toto? Il ne faut jamais dire que tu n'aimes pas les noirs, les juifs, les gais, les femmes . . .
-Les chinois!?
-Les chinois c'est correct.
-Les américains?
-Seulement les démocrates.
-Mais comment j'fais pour les reconnaître?
-Tu leur demandes s'ils étaient pour ou contre la guerre en Irak au moment des événements.
-Ah!
Bon, je ne trouve pas l'enregistrement sur le café. La prochaine fois, peut-être.
Grâcieuseté d'Akiles
Consommateur # 1: Qu'est-ce qui apparaît en premier, l'oeuf ou la poule? L'homme ou la femme? Le plus ou le moins? Le mâle ou la femelle?
Consommateur # 2: Qui en premier donne la vie, l'homme ou la femme? Cette table-ci, est-elle vraie ou est-ce une illusion? Mais ne seras-tu jamais tanné de poser ces questions?
Voilà le genre de discussions que le serveur entendait constamment et enregistrait au vu et au su de tous.
Consommateur # 1: Mais dis-moi, qu’en penses-tu? existent-ils de tout temps, la mère et l'enfant, ou sont-ils séparés en premier lieu, sans lien biologique? Et les arbres, et les fleurs et les chats et la danse et la musique et les eaux et les dieux? Ou l'un vient après l'autre sans savoir ce qu'il veut, une évolution systématique dont l'origine du mouvement énergétique et intelligent reste un mystère?
Consommateur # 2: D'une façon ou d'une autre c'est un mystère.
Des clients s'en vont et ont laissé Le Nouvel Obs sur la table. Il y a là un article sur le café et comme d'habitude le serveur a enregistré des bribes de leurs discussions sur le sujet. Écoutez:
"Elle a signé un abonnement pour Le Readers' digest espérant gagner un chèque de 1 million de dollars?
-C'est des conneries tout ça!
-Vas lui dire! De toute façon elle le lit puis. . .
Excusez, je me suis trompé de plage. J'avance un peu plus loin. . .
"Les flics sont venus et ont voulu lui parler. Il leur a dit qu'il n'y avait pas de Hells ici. . .
-Hé! (Du bout du comptoir, quelqu'un crie: ) raconte-nous une blague, puis on s'en va. . ."
Ah! je suis allé trop loin, je retourne en arrière. Mais avant je veux vous faire écouter la blague que Laïla raconte. On a bien ri. J'édite pour vous, internautes, car, sur l'enregistrement, tout le monde parle en même temps.
«Les bons gars ne se rencontrent pas sur les coins de rue.
-C'est normal.
-Ou veux-tu alors, à l'église ?
-Non, aux rayons des épiceries.»
Une seconde, c’est vraiment un hasard mais ce n’est pas celle-ci que je voulais vous faire écouter. . . Ce n'était pas une blague de toute façon. J'y suis presque. . . (Le magnétophone éructe une cohue de rires.) Voilà!
Laïla: «Un homme prend son petit déjeuner en lisant le journal quand, soudain, sa femme lui assène un grand coup de poêle sur la tête: Boïng!
- Pourquoi t'as fait ça? demande-t-il en se frottant le crâne.
- À cause du papier marqué "Bernadette" que j'ai trouvé dans ta poche!
- Mais, ma chérie, ce n'est que le nom d'un cheval sur lequel j'ai parié aux courses, il y a deux semaines!»
Rassurée, sa femme s'excuse. Trois jours plus tard, nouveau coup de poêle sur la tête, mais plus violent cette fois! L'homme s'effondre, inconscient. A son réveil, il demande à sa femme: Qu'est-ce qui t'a pris encore?
-Ton cheval a téléphoné!»
Continuons l'écoute des enregistrements.
«Mais pourquoi Akiles a-t-il mis la photo de Baez?
-C'était une prostitué.
-Tu veux dire un P***?!
-Oui, mais pas pareil. En fait, la photo va avec cette partie de son poème:
"Moi, je suis un homme!
Un homme, qui aime les prostitués
Mais les vraies!
Celles qui comblent la terre
Qui adorent l’amour
Dansent au rythme de la musique
Hument les parfums partout
Et fument fièrement"
- Wouuéé... C'est une belle femme en tout cas.
- Tu déconnes, elle a 65 berges. C'est un effet du photographe. Mais pour son âge, faut reconnaître qu'elle est enviable. C'est un grand hommage au "sex appeal".
- C'était pas une P*** alors?
- Non, elle se donnait pour aimer. Parce qu'elle croyait à l'amour, Joan Baez.
- Elle croit toujours à l'amour?
- À voir ses autres photos, je dirais que oui.
- C'est donc une P*** mais pas pareil...»
Fatima, assise à la table d' à côté, interrompt la conversation en cours: «Les femmes sont le seul rempart contre l'islamisation qui avance partout dans le monde.
-S'cuse-moi, il n'avance pas, il galope, rétorque Toto. Les autres religions sont en déroute. Et savez-vous pourquoi il est en expansion et fait des convertis en Occident? Non? Je vais vous le dire! Parce que l'intransigeance de l'islam sait capter "l'appel dépressif" de nos sociétés individualistes, messieurs dames. Ils suppriment les libertés qu'elles offrent et les doutes qui en découlent.
- C'est un faux problème. Les hommes sont des chiquemolles. Tout ce à quoi ils pensent c'est baiser, musulmans ou pas!
-Comment veux-tu que ça se passe autrement, ha, ha, ha!
-Vas t'faire foutre!»
Bon, je ne retrouve pas les échanges sur l'article au sujet du café. Je continue avec cette discussion jusqu'à ce que je tombe dessus.
«. . .Il ne faut surtout pas dire un raisonnement de femme saoule.
-Pourquoi?
-C'est pas bien.
-Qu'est-ce qui n'est pas bien?
-De dire que ce n'est pas bien.
-Tu te répètes.
-C'est toi qui me fais répéter comme si tu ne comprenais pas le français, (il a trop bu apparemment).
-Mais ce n'est pas bien n'est pas une réponse. C'est une to-to-laugie, ha, ha, ha! (Son interlocuteur se prénomme Toto.)
-Alors pourquoi les éditeurs écourtent pudiquement l'expression "une femme saoule" des livres si elle n'était pas acceptable?
-Parce qu'elle froisse les femmes. Il ne faut plus dire par exemple "travailler comme un nègre", ou un noir.
-Ça c'est normal, un noir, le plus souvent, ça ne travaille pas beaucoup, c'est un africain.
-Que ce soit vrai ou non, car il reste à le prouver, tu ne peux pas l'exprimer publiquement.
-Comment ça? Moi, je fais l'éloge de la paresse. J'en ai marre de ce conditionnement au travail, j'en ai assez de ces influences protestantes et juives qui poussent la société à gagner de plus en plus d'argent! De toute façon, nous ne sommes pas en public, (le serveur fait mine de ne pas entendre. Il ne compte pas). En plus, je ne parlais pas des femmes normales mais de celles qui boivent de trop.
-Mais t'as quoi dans la tête? C'est pareil, on ne dit pas que quelqu'un, même s'il a un grain, qu'il n'est pas normal, surtout si c'est une femme.
-Même si elle fait des choses qui ne sont pas normales?
-Oui. Naturellement, tu peux dire que ce n'est pas normal mais avec de la démagogie. La France, ce n'est pas comme l'Algérie mon cher, tu diras plutôt qu'elle déraisonne parce qu'elle a bu un bon coup.
-C'est la même chose pourtant?!
-Oui. Allez, encore un coup. Serveur! Par exemple, quand tu parles de Zoubida, tu ne dis pas qu'elle est allée se faire avorter. T'es couillon si tu fais ça et on va te retrouver amoché dans une ruelle. Tu dis elle est allée voir une faiseuse d'anges.
-Une faiseuse d'anges?
-Exactement! c'est comme ça qu'on parle dans le pays de Voltaire. C'est comme Rousseau, il a fait plein de gosses, ici et là, dont il ne s'est jamais occupé mais on ne dit pas que c'est sa faute. Tu comprends?
-T'est vraiment calé toi, respect!
-Dans la tête des françaises, Rousseau c'est le génie de l'éducation des filles. Elles aiment que tu leur parles avec tact. Alors là , tu les as toutes dans la poche Toto.
-Ah, merci mec, t'es un pote.
Fatima: Evidemment, c'est l'acte qui n'est pas normal, pas la personne, vous racontez n'importe quoi! La femme est rendue saoule par l'alcool. Si les gens de ton village t'obligent à aller planter des choux, ce n'est pas pour autant que tu es un paysan. Tu peux devenir un paysan, mais tu n'es pas un paysan, nuance! Donc, dire qu'une femme est saoule c'est une faute de sémantique dont les hommes sont enclins à user de façon dépréciative pour alimenter leurs fantasmes.
Toto: -Ben, c'est ça que je veux dire. C'est la femme qui s'est saoulée ou qui est saoulée par l'alcool à causes des fantasmes de l'homme. Ils ont fait pareil avec les ânes de Berabdhouar.
Fatima: les ânes de Beraddhouar?
- Oui, les villageois ont éliminé de Berabdhouar et de ses alentours tous les ânes et gardé que des ânesses.
-Qu'est-ce que c'est que cette histoire?
Fadel intervenant: Ok, laisse tomber Fatima. Faut pas mélanger les torchons avec les serviettes. On parle de n'importe quoi là! Tu nous prends la tête avec ta frustration des hommes. J'ai lu ce que tu as écrit à Nelly Arcan. Il vous les faut plus jeunes maintenant.
- Absolument pas! ce n'est pas ce que j'ai écrit. Tu interprètes!
- Bon, ça va... T'as compris maintenant, Toto? Il ne faut jamais dire que tu n'aimes pas les noirs, les juifs, les gais, les femmes . . .
-Les chinois!?
-Les chinois c'est correct.
-Les américains?
-Seulement les démocrates.
-Mais comment j'fais pour les reconnaître?
-Tu leur demandes s'ils étaient pour ou contre la guerre en Irak au moment des événements.
-Ah!
Bon, je ne trouve pas l'enregistrement sur le café. La prochaine fois, peut-être.
Grâcieuseté d'Akiles
coccidz : c'est des cure dents quand mm...
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