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La polygamie halal serait largement répandue au Royaume-Uni
Un rapport sur la discrimination subie par les femmes musulmanes vivant de facto sous la charia avance que la polygamie au Royaume-Uni est largement répandue.
C'est possiblement la même chose à Montréal, où la présidente d'un groupe de défense des femmes musulmanes a récemment sonné l'alarme.
(NSS) - Un rapport d’un groupe de défense des droits humains expose la vulnérabilité des femmes musulmanes vivant dans des «mariages islamiques» au Royaume-Uni.
Le rapport constate que la pratique généralisée de la polygamie laisse les femmes musulmanes dépourvues de droits légaux lors du «divorce», entièrement dépendantes de leur «mari» pour un soutien financier, et souvent incapables de quitter leur faux «mariage», par crainte de l'ostracisme social ou de faire «honte» à leur famille.
Selon le rapport, rédigé par AURAT, un organisme de bienfaisance venant en aide aux victimes de la violence basée sur l’honneur, de nombreuses femmes musulmanes connaissent mal leurs droits, et certaines croyaient même que leur cérémonie de «mariage» était automatiquement valide parce qu’elle avait eu lieu au Royaume-Uni.LE RAPPORT (PDF)
Le rapport a été bien accueilli par la National Secular Society (NSS), qui a exprimé la crainte que la montée de la charia mène à un «système juridique parallèle» au sein de la communauté musulmane britannique.
Stephen Evans, directeur des campagnes de la NSS, a déclaré : «les ‘mariages’ islamiques et les tribunaux de la charia sont des systèmes quasi-juridiques opérant au sein des communautés musulmanes, et, comme le montre le rapport, ils sont discriminatoires envers les femmes, qui sont parfois mal informées de leurs droits légaux et n’ont pas accès à des services de soutien, ce qui les laisse beaucoup trop souvent enfermées dans des communautés religieuses insulaires».Le rapport cite des exemples de femmes qui ont raconté leur histoire à AURAT, dont beaucoup de femmes qui ont été mariées par leurs parents à des hommes qui se sont avérés avoir jusqu’à trois autres «épouses» vivant dans des maisons différentes. Une femme a raconté qu’elle avait dû réclamer des prestations sociales pour payer l'hypothèque sur la maison de son «mari» après qu’il a refusé de lui verser une pension alimentaire. Il avait trois autres épouses vivant dans des maisons différentes.
Dans le préambule du rapport, la baronne Cox écrit que la situation choquante qu’il révèle n’est que «la pointe de l’iceberg». Selon Cox, «il y a littéralement un nombre incalculable de femmes dans des situations semblables à celle des femmes qui ont accepté de témoigner.
Mme Cox attire l'attention sur le rôle des «principes de la charia » dans l’aggravation de la «situation difficile des femmes dans les communautés musulmanes». Bien que les femmes de diverses origines puissent être victimes d'abus ou «d'autres problèmes associés aux familles dysfonctionnelles», écrit Cox, la charia rend ces situations bien pires pour les femmes. Cox dit que la discrimination contre les femmes et les filles est «inhérente» à la charia.
Le rapport note que dans «l’islam dominant», le mari n’a pas à passer par le même processus que l’épouse pour demander un Talaq (un ‘divorce’ islamique). Il lui suffit de dire trois fois «Je te divorce, tandis que l’épouse doit satisfaire à diverses exigences et acquitter des frais».
Le rapport a constaté que les femmes mariées sous le Nikah (cérémonie de ‘mariage’ islamique) «peuvent subir des désavantages importants, faute de protection légale». Une femme nommée Rafa dans le rapport «a réalisé qu'elle n’avait aucun droit dans la maison familiale» après que son mari l’a abandonnée. Son mari «s’était assuré que la maison était enregistrée à son seul nom», ce qui laissait Rafa «sans aucun recours pour obtenir une part de la valeur de la propriété puisque son mariage n’était pas légalement reconnu» au Royaume-Uni. (...)
L'un des principaux problèmes sous-jacents identifiés dans le rapport est l'absence de soutien de la communauté musulmane aux femmes qui ont ‘divorcé’ de leur ‘mari’. Les femmes souhaitant obtenir un ‘divorce’ islamique doivent également faire face à des coûts importants. La recherche a révélé que près de la moitié des femmes mariées ont déclaré: «la communauté musulmane ne nous soutiendra pas si nous demandons le Talaq».
Le rapport fait état d’une «préoccupation croissante que beaucoup de femmes musulmanes en Grande-Bretagne aujourd'hui souffrent de graves discriminations, mais manquent de connaissances de leurs droits en vertu de la loi britannique. En outre, demander de l'aide à un professionnel non-musulman et des sources juridiques non-musulmanes peut être fortement déconseillé, car cela pourrait jeter la «honte» sur les familles et les communautés musulmanes». La recherche a conclu que «les femmes vulnérables sont souvent empêchées d'obtenir l'aide dont elles ont vraiment besoin.»
AURAT appelle maintenant les leaders des mosquées et de la communauté musulmane à informer les familles sur les droits restreints dont jouissent les femmes en vertu des mariages religieux qui ne sont pas reconnus par l’État. Il exhorte également les organismes professionnels et publics à se faire davantage connaître auprès des femmes musulmanes qui ignorent les services de soutien disponibles. En juin 2014, le ministre de la Justice Simon Hughes a dit à la Chambre des communes que «le gouvernement est déterminé à protéger et promouvoir les droits des femmes, des familles et des enfants. Cela comprend la sensibilisation aux conséquences juridiques des mariages ‘uniquement religieux’, et le fait d’encourager les mosquées à s’enregistrer pour être en mesure de célébrer des mariages reconnus en vertu de la loi dans leurs établissements».
Source : New report on UK sharia ‘marriages’ exposes “tip of the iceberg”, National Secular Society, 10 décembre 2014. Traduction par Poste de veille
Extrait du rapport Equal and Free? (p.12)
• Les femmes dans des mariages polygames
Les deux tiers de celles qui se sont identifiées comme étant «mariées» ont dit que leur mari avait plus d'une épouse. Certains «maris» ont jusqu’à quatre «épouses».
• Soutien financier du mari
Presque toutes les femmes dans des mariages polygames ont dit qu'elles n'avaient pas de soutien financier de leur mari.
• Coût asymétrique du divorce
Dans de nombreuses traditions islamiques, un homme n'a qu'à répéter trois fois «Je te divorce» pour obtenir un divorce (Talaq), tandis que la femme doit remplir diverses conditions et payer des frais. Plus de la moitié des femmes «mariées» estiment qu'elles devront assumer les coûts du Talaq.
• Manque de soutien de la communauté
Près de la moitié des femmes «mariées» ont indiqué que la communauté musulmane ne les soutiendrait pas si elles demandaient un Talaq.
• Statut juridique du mariage
90 pour cent des femmes qui se sont identifiées comme «mariées» sont impliquées dans des mariages islamiques qui ne sont pas légalement reconnus par le droit britannique. Plus de la moitié d'entre elles ignoraient qu'elles avaient moins de droits qu'en vertu d'un mariage civil.
«Pourquoi le Québec accepte-t-il le mariage gai mais pas la polygamie? C'est discriminatoire à l'endroit des musulmans!»
- L'imam Abdulwahid (Source: La Presse, La charia à la canadienne, Laura-Julie Perreault, 15 août 2004, p. PLUS1)
The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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