Bonsoir
Bellinzone(une ville suisse située dans le canton de Tessin exclusivement italophone) Un "crime d'honneur" occupe la Cour d'assises de Bellinzone. Un Pakistanais de 26 ans y répond de l'assassinat de son épouse de 20 ans, tuée à coups de marteau à Bellinzone, en juillet 2005. Il ne supportait pas l'émancipation de sa femme.
Ce n'est pas seulement un assassinat avec préméditation, comme l'indique le procureur Moreno Capella dans l'acte d'accusation. C'est aussi un choc des cultures et des mentalités qui est évoqué devant la Cour d'assises de Bellinzone.
Musulman pratiquant, portant barbe longue et couvre-chef blanc, l'inculpé ne parle pas un mot d'italien. Une interprète a traduit en pendjab les questions du juge. Né au Pakistan, 26 ans dans quelques jours, le jeune homme est arrivé au Tessin en mars 2005 pour y épouser sa cousine germaine, âgée de 20 ans.
Le mariage a été arrangé entre les deux familles lorsque les jeunes gens étaient encore adolescents. Ils ne s'y sont pas opposés, par respect pour leurs familles, a précisé le prévenu.
La fiancée, née au Pakistan, s'est installée à Bellinzone à l'âge de trois ans. Elle y a fait toutes ses classes et son apprentissage de vendeuse. Devenue Suissesse, elle était parfaitement intégrée au Tessin.
Le mariage a très vite viré au cauchemar. Selon le prévenu, son épouse ne se comportait pas en bonne musulmane. Elle ne priait pas suffisamment, ne voulait pas se voiler et utilisait un téléphone portable.
Selon l'acte d'accusation, deux jours avant le drame survenu le 24 juillet 2005 au domicile des conjoints, le mari avait acheté un marteau. Entre 07h30 et 08h00 du dimanche matin fatal, il l'a utilisé pour frapper violemment sa femme à la tête alors que celle-ci dormait. La jeune femme a été trouvée agonisante dans le lit conjugal par ses parents qui habitaient l'étage au-dessus.
Peu après son arrestation, le Pakistanais a prétendu que son épouse l'avait agressé avec un couteau et qu'il s'était défendu. Le Ministère public l'accuse de s'être infligé lui-même quelques blessures superficielles.
Le début du procès a révélé quelques éléments contradictoires dans cette affaire. La victime a été décrite par tous comme une jeune femme tranquille, qui ne sortait pas, ne fumait pas et ne buvait pas d'alcool. Or, après sa mort, la présence d'alcool et de traces de cocaïne a été révélée dans son sang.
SDA-ATS
Bellinzone(une ville suisse située dans le canton de Tessin exclusivement italophone) Un "crime d'honneur" occupe la Cour d'assises de Bellinzone. Un Pakistanais de 26 ans y répond de l'assassinat de son épouse de 20 ans, tuée à coups de marteau à Bellinzone, en juillet 2005. Il ne supportait pas l'émancipation de sa femme.
Ce n'est pas seulement un assassinat avec préméditation, comme l'indique le procureur Moreno Capella dans l'acte d'accusation. C'est aussi un choc des cultures et des mentalités qui est évoqué devant la Cour d'assises de Bellinzone.
Musulman pratiquant, portant barbe longue et couvre-chef blanc, l'inculpé ne parle pas un mot d'italien. Une interprète a traduit en pendjab les questions du juge. Né au Pakistan, 26 ans dans quelques jours, le jeune homme est arrivé au Tessin en mars 2005 pour y épouser sa cousine germaine, âgée de 20 ans.
Le mariage a été arrangé entre les deux familles lorsque les jeunes gens étaient encore adolescents. Ils ne s'y sont pas opposés, par respect pour leurs familles, a précisé le prévenu.
La fiancée, née au Pakistan, s'est installée à Bellinzone à l'âge de trois ans. Elle y a fait toutes ses classes et son apprentissage de vendeuse. Devenue Suissesse, elle était parfaitement intégrée au Tessin.
Le mariage a très vite viré au cauchemar. Selon le prévenu, son épouse ne se comportait pas en bonne musulmane. Elle ne priait pas suffisamment, ne voulait pas se voiler et utilisait un téléphone portable.
Selon l'acte d'accusation, deux jours avant le drame survenu le 24 juillet 2005 au domicile des conjoints, le mari avait acheté un marteau. Entre 07h30 et 08h00 du dimanche matin fatal, il l'a utilisé pour frapper violemment sa femme à la tête alors que celle-ci dormait. La jeune femme a été trouvée agonisante dans le lit conjugal par ses parents qui habitaient l'étage au-dessus.
Peu après son arrestation, le Pakistanais a prétendu que son épouse l'avait agressé avec un couteau et qu'il s'était défendu. Le Ministère public l'accuse de s'être infligé lui-même quelques blessures superficielles.
Le début du procès a révélé quelques éléments contradictoires dans cette affaire. La victime a été décrite par tous comme une jeune femme tranquille, qui ne sortait pas, ne fumait pas et ne buvait pas d'alcool. Or, après sa mort, la présence d'alcool et de traces de cocaïne a été révélée dans son sang.
SDA-ATS
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