Si le Canada m'etait conté

[shadok]

Pourquoi un maghrébin se trouvant à Montrèal, Sherbrooke ou à Québec ne pourrait'il pas se rendre à Toronto ou Calgary ? On y parle l'anglais certes mais ça s'apprend et y'a du boulot à la pelle !

Tu sais bien que c’est difficile pour un immigrant maghrébin en recherche d'emploi de s’établir en dehors du Québec. Pour 2 raisons : la langue (il faut être fluent en anglais) et la cherté de la vie (l’aide social ne suffit même pas pour louer un appartement).

Il faut savoir faire des recherches, se vendre, faire un bon CV...

Tu crois que le problème est là ? Tous les nouveaux immigrants sont obligés de faire des formations de recherches d’emplois qui durent jusqu’à 6 semaines où on apprend à rédiger un CV et une lettre de motivation, suivre sa candidature, faire des appels téléphoniques et des entretiens.

Une autre fois, je ne parle pas de mon cas ou du cas d’une seule personne. Mais du cas d’un grand nombre d’immigrants d’origines maghrébines que j’ai côtoyés.

Oui c compliqué, il vaut mieux avoir un profil qui plait ensuite la compétence.

Lorsque je parle du profil d'un informaticien, je veux dire la spécialisation et non les couleurs des yeux et des cheveux.

[DZmes Bond]

Shadok, si tu avais été prêt à aller en Ontario, j'aurai sûrement pu te mettre sur de bonnes pistes !

[chevalblanc]

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[shadok]

Shadok, si tu avais été prêt à aller en Ontario, j'aurai sûrement pu te mettre sur de bonnes pistes !

Merci DZmes Bond. Mais je ne suis plus au Canada (J'ai eu ma dose ). Je travaille dans les télécoms entre la France et l'Algérie et je ne me plains pas.

J’ai laissé beaucoup d’amis informaticiens qui galèrent encore au Canada. Ils attendent juste une chose : obtenir la citoyenneté et quitter le Canada pour l'Europe ou les pays du Golf. Certains veulent même revenir en Algérie pour y travailler. Il y a maintenant des opportunités très intéressantes en Algérie pour les ingénieurs en informatique et en télécom avec les entreprises étrangères qui s'installent.

[khdiwedj]

Shadok, si tu avais été prêt à aller en Ontario, j'aurai sûrement pu te mettre sur de bonnes pistes !

Que l'on soit en France, au Canada, en Algérie ou à Patawoushnok, l'essentiel c'est de connaître les bonnes personnes
Par pitié arrêtez de faire croire à l'eldorado, où que l'on soit il faut se décarcasser, partout il y a des réussites et des échecs !
J'ai aussi travaillé des côtés de l'Atlantique, les niveaux de vie sont tout à fait comparables, les styles sont différents, le fait que l'on préfère un côté à l'autre tient plus à des raisons subjectives, à la personnalité de chacun.

p.s. : les taux de chômage ne sont pas calculés de la même façon, et donc difficilement comparables.

[Louali]

Shadok: "J’ai laissé beaucoup d’amis informaticiens qui galèrent encore au Canada"

Il n y a pas uniquement les informaticiens qui galèrent au Canada. Je connais de nombreux algériens sélectionnés sur la base de leur formation d'intérprétes, d'agronomes, telecommunications etc. qui galérent encore.

[Ines]

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, par contre je suis sûre d'une chose, une personne qui désire travailler, une personne determinée finie par trouver, il faut aussi ne pas avoir peur de retourner aux études, en tout cas dans mon entourage tout le monde travaille, tout le monde a réussi, même des médecins ont réussi à faire leurs équivalences, à retourner aux études, dans la vie on n'a rien pour rien, il faut foncer, il faut oser, il faut taper à toutes les portes et si on est assez determiné on réussi, une fois le but atteint, je peux vous promettre que la vie est très très agréable au canada. Je parle de ma propre expérience, de celle de ma famille et même celle de mes ami(es) toutes les personnes que je connais au canada, travaillent et ont même d'excellentes situations. En arrivant je n'avais pas de travail, je me suis mise à la recherche d'emploi activement ,effectivement ça ne donnait rien, mais je n'ai pas lâché, je suis retournée aux études et al hamoullah tout va bien aujourd'hui, je ne regrette pas mon choix et je ne suis pas prête à quitter le canada. Parfois des petits coups de nostalgie du pays mais ça passe, surtout quand on a les moyens d'aller voir les siens, d'aller faire le plein du soleil et de la mer...