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Mr Delanoë multiplie les vivites en Israël.
J'ai envie de lui écrire....
A l’attention de Monsieur Bertrand Delanoë, Maire de Paris
Monsieur,
J’ai appris avec indignation que, lors de votre « visite de solidarité en Israël », vous aviez annoncé au maire ultra-orthodoxe de la municipalité israélienne de Jérusalem, M. Polianski, le don d’une Tour Eiffel miniature, en signe d’amitié entre les deux villes.
Permettez moi d’abord de m’élever contre le caractère partial de votre visite en Israël, qui occulte les Palestiniens des territoires occupés, et notamment leurs représentants à Jérusalem. Vous vous êtes enorgueilli, suite à la guerre menée par Israël au Liban cet été, d’avoir été parmi les seuls à être solidaire des deux parties, soit. Vous oubliez ainsi les victimes palestiniennes des attaques israéliennes, notamment dans la bande de Gaza, qui ont fait 350 morts. Vous avez fait des dons d’une valeur de plus de 50 000 euros à des institutions israéliennes, ne pensez-vous pas qu’il eut été pertinent d’accorder la priorité aux hôpitaux de la bande de Gaza? Ces derniers manquent de tout à cause des crimes de guerre israéliens : tirs sur les populations civiles et les ambulances, blocus hermétique, notamment sur le matériel médical, destruction des infrastructures routières et électriques.
Cette visite fait suite à une série de gages de bonne volonté donnés au inconditionnels de l’Etat d’Israël, qui a culminé cet été avec l’inauguration d’une place Théodore Herzl, idéologue du sionisme.
Vous avez été au mémorial de Yad Vashem, où vous avez porté ma voix de citoyen solidaire de toutes les victimes de la barbarie nazie et des collaborations française et européenne. Je vous en suis reconnaissant. De là, vous avez pu contempler les terres du village de Deir Yacine, dont les habitants ont été massacrés par les milices sionistes, impulsant l’exil des villageois palestiniens habitant autour de Jérusalem, et qui attendent dans les camps de réfugiés la possibilité d’exercer leur droit au retour, proclamé il y a près de 60 ans par la résolution 194 des Nations Unies. J’aurais apprécié que vous leur adressiez, en mon nom, un message de soutien.
Par ailleurs, vous rendez visite à M. Polianski, maire israélien de la municipalité de Jérusalem, dont une part importante est composée de territoires occupés et illégalement annexés il y a bientôt 40 ans. Votre don d’une Tour Eiffel à cette municipalité est présenté comme une célébration de ce triste anniversaire. Vous auriez dû au contraire, rappeler à l’occasion de cette visite le caractère illégal et discriminatoire des politiques de la municipalité israélienne de Jérusalem, qui applique une politique de judaïsation qui pousse la population palestinienne à l’exil. J’aurais apprécié que vous rendiez visite à ces Palestiniens qui vivent à Kufr Akab, ou dans les camps de réfugiés de Shufat ou Qalandya, sur les terres annexées par la municipalité du « Grand Jérusalem », et qui en sont maintenant séparées par un mur de plus de 8 mètres de haut et des barrages militaires. En plus des conséquences humaines, économiques et sociales dramatiques, la politique de la municipalité israélienne contribue chaque jour à éloigner encore plus la perspective d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, fondée sur l’application du droit international, et notamment l’édification d’un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale.
Vos positions et vos actes dévient gravement des valeurs qui sont affichées sur le fronton de la Mairie de Paris. Liberté, égalité, fraternité, passent en Palestine et en Israël, par l’application du droit international. Je n’ose croire que vos dérives soient motivées par des considérations électorales d’ordre communautariste. Je vous invite à revenir aux principes fondateurs du « pacte républicain ».
Je vous prie de recevoir, Monsieur, l’expression de mes sentiments les plus citoyens,
J'ai envie de lui écrire....
A l’attention de Monsieur Bertrand Delanoë, Maire de Paris
Monsieur,
J’ai appris avec indignation que, lors de votre « visite de solidarité en Israël », vous aviez annoncé au maire ultra-orthodoxe de la municipalité israélienne de Jérusalem, M. Polianski, le don d’une Tour Eiffel miniature, en signe d’amitié entre les deux villes.
Permettez moi d’abord de m’élever contre le caractère partial de votre visite en Israël, qui occulte les Palestiniens des territoires occupés, et notamment leurs représentants à Jérusalem. Vous vous êtes enorgueilli, suite à la guerre menée par Israël au Liban cet été, d’avoir été parmi les seuls à être solidaire des deux parties, soit. Vous oubliez ainsi les victimes palestiniennes des attaques israéliennes, notamment dans la bande de Gaza, qui ont fait 350 morts. Vous avez fait des dons d’une valeur de plus de 50 000 euros à des institutions israéliennes, ne pensez-vous pas qu’il eut été pertinent d’accorder la priorité aux hôpitaux de la bande de Gaza? Ces derniers manquent de tout à cause des crimes de guerre israéliens : tirs sur les populations civiles et les ambulances, blocus hermétique, notamment sur le matériel médical, destruction des infrastructures routières et électriques.
Cette visite fait suite à une série de gages de bonne volonté donnés au inconditionnels de l’Etat d’Israël, qui a culminé cet été avec l’inauguration d’une place Théodore Herzl, idéologue du sionisme.
Vous avez été au mémorial de Yad Vashem, où vous avez porté ma voix de citoyen solidaire de toutes les victimes de la barbarie nazie et des collaborations française et européenne. Je vous en suis reconnaissant. De là, vous avez pu contempler les terres du village de Deir Yacine, dont les habitants ont été massacrés par les milices sionistes, impulsant l’exil des villageois palestiniens habitant autour de Jérusalem, et qui attendent dans les camps de réfugiés la possibilité d’exercer leur droit au retour, proclamé il y a près de 60 ans par la résolution 194 des Nations Unies. J’aurais apprécié que vous leur adressiez, en mon nom, un message de soutien.
Par ailleurs, vous rendez visite à M. Polianski, maire israélien de la municipalité de Jérusalem, dont une part importante est composée de territoires occupés et illégalement annexés il y a bientôt 40 ans. Votre don d’une Tour Eiffel à cette municipalité est présenté comme une célébration de ce triste anniversaire. Vous auriez dû au contraire, rappeler à l’occasion de cette visite le caractère illégal et discriminatoire des politiques de la municipalité israélienne de Jérusalem, qui applique une politique de judaïsation qui pousse la population palestinienne à l’exil. J’aurais apprécié que vous rendiez visite à ces Palestiniens qui vivent à Kufr Akab, ou dans les camps de réfugiés de Shufat ou Qalandya, sur les terres annexées par la municipalité du « Grand Jérusalem », et qui en sont maintenant séparées par un mur de plus de 8 mètres de haut et des barrages militaires. En plus des conséquences humaines, économiques et sociales dramatiques, la politique de la municipalité israélienne contribue chaque jour à éloigner encore plus la perspective d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, fondée sur l’application du droit international, et notamment l’édification d’un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale.
Vos positions et vos actes dévient gravement des valeurs qui sont affichées sur le fronton de la Mairie de Paris. Liberté, égalité, fraternité, passent en Palestine et en Israël, par l’application du droit international. Je n’ose croire que vos dérives soient motivées par des considérations électorales d’ordre communautariste. Je vous invite à revenir aux principes fondateurs du « pacte républicain ».
Je vous prie de recevoir, Monsieur, l’expression de mes sentiments les plus citoyens,
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