La sorcellerie

[Bachi]

C'est bien connu, les Algériennes c'est des sahharates...
Fo s'en méfier.

[zwina]

Bachi

Fais attention car même à distance je peux t'envoyer un sort

[chevalblanc]

.........................................

[Nanna]

moi aussi j'aimerais le lire ton livre HB.
et tu as raison Cheval blanc, il n'y a rien de sorcier, que des rituels et coutumes.

[Tad]

Nanna, dans ce cas ce ne serait pas Marie Virolle "Rituels algériens"

[Nanna]

Bonjour Tad, je l'ai retrouvé grace au mot "rituels" que j'étais sûr était dans le titre.

c'était ça : "Signes et Rituels Des Femmes Kabyles"

http://www.makilam.com/

[Tad]

Ah ok, je ne connais pas ce bouquin...Mais ce livre semble traiter du même sujet que celui ci de nedjma plantade...

[nora75]

@khidwej

Je suis de Béjaïa, où ce commerce est florissant, les gens viennent de toute la région. Ce sont certes le plus souvent des femmes qui consultent, mais ce sont les hommes qui les amènent
Kif kif.

Je suis originaire de bejaia aussi et je suis vraiment surprise par ce que tu me dit la!!
Il faut dire aussi que je ne crois pas énormément a ce genre de choses!!
Si quelqu'un te fait du mal en te jettant un sort tot ou tard Dieu fera en sorte que cela "s'estompe",je pense quand meme que la puissance de Dieu est largement supérieur a tout ces truks!!

De plus ces sorciers si ils sont si bon pour faire des choses pourquoi ils ne se penchent pas sur leurs propre vie pour commencer et essai de la rendre meilleure???

[someone]

@nora

et bien parceque totu se qu'il savent fair est déstructif .....

[zwina]

Nora

Parce que cela ne leur rapporterait pas d'argent......

[kabyleforever]

Moi je n'y crois pas pour la simple et bonne raison que si ca existait ils feraient (ces sorciers) en sorte de s'enrichir en ensorcellant un riche Roi qui lui donnerait tout son royaume!
C'est ce que je ferais!!
nan plus serieusement c gens profite de la naiveté de certaines personnes c tt

[khdiwedj]

Je suis originaire de bejaia aussi et je suis vraiment surprise par ce que tu me dit la!!

Nora, je ne sais pas ce qu'il y a d'étonnant.
Moi je ne crois pas du tout à la sorcellerie, mais ça ne m'empêche pas de voir les problèmes de stationnement le mercredi du côté de la place Gueydon et du port, et les femmes qui attendent devant Sidi Abderkader. Le mercredi c'est bien le jour de tigazzanin !

De plus ces sorciers si ils sont si bon pour faire des choses pourquoi ils ne se penchent pas sur leurs propre vie pour commencer et essai de la rendre meilleure???

Les tarifs qu'ils pratiquent mettent un peu de beurre dans les épinards.

[shadok]

Angelina Jolie accusée de sorcellerie

Angelina Jolie accusée de sorcellerie

Source: www.pipole.net



Une rumeur insolite à propos d’Angelina Jolie, circule actuellement sur internet. L’héroïne de Tom Raider serait une fervente adepte du voodoo et de Santería. Elle userait de la magie noire pour couper toute envie à Brad Pitt de retomber dans les bras de son ex-femme Jennifer Aniston.

Selon le Dr Snake, un expert du voodoo, l’auteur de Voodoo Spellbook, Angelina Jolie aurait usé d’un charme magique plus connu sous le nom de la main de Mojo, qui consiste à mélanger un cœur de chauve-souris avec de l’encens.

[hben]

Voici un autre extrait de ce qu'on devrait appeler un essai car livre c'est beaucoup dire:
Ceux qui sont intéressés par la lecture de l'essai en entier sont invité à me contacter par mp ou il laisseront leur Email pour que je puisse le leur envoyer au format pdf (Ebook)!
I.GENERALITEES
« Je recommande à quiconque en pourrait avoir l’occasion de relever avec soin ces peintures sur maisons ». Je n’avais pas lu ces lignes de VAN GENNEP (1) quand je commençai, en amateur, à photographier quelques peintures dans mon village natal .Et ainsi ; l’appétit venant en mangeant, je me mis à sillonner la Kabylie à la recherche de cette énigmatique pratique qui consiste à peindre les mûrs de figures géométriques dont la signification était loin d’être évidente même pour l’enfant du terroir que je me targuai d’être.
De tout les villages et régions de Kabylie que j’ai eu à visiter, la régions des Ouadhias est incontestablement celle qui a le plus conservé aux différents motifs et ornementations murales leurs finesse originelle. Il est vrai aussi que cette région est riche en pratique artisanale ; notamment la poterie.
Les Ouadhias ou plus précisément AIT OUADHIS (ceux de la plaine) font partie de l’ensemble qu’on appelle la Grande Kabylie. Du point de vue administratif OUADHIAS est une Daira nouvellement créée. Son territoire est limité au nord par une petite rivière qui la sépare des ATH AISSI, à l’est et au sud par la région des ATH OUACIFS et plus précisément par la rivière dite des OUADHIAS et la plaine qui porte le même nom, à l’ouest par le col de TIZI-N’-TLATA qui la sépare des MECHTRAS.
Je dois faire remarquer tout de suite que l’essentiel de mes observations ont été faites dans cette région, abstraction faite du centre des OUADHIAS. Il en va de même de Taguemount El Jdid qui n’appartient aux OUADHIAS que de nom, ayant été conquis et absorbé par les OUADHIAS bien avant l’invasion française, et qui a conservé ses traditions propres.
Les dispositions intérieures de toutes les maisons kabyles se ressemblent...Précédée ordinairement d’une cour diversement appelée L’hara, amrah, la maison, avec sa porte au centre, est divisée en deux parties. l’habitation proprement dite où se trouve le foyer (el kanoun) , le coffre (assenduq) , et où se tiennent habituellement les membres de la famille (axxam n’layal) ;de l’autre côté, en contrebas, l’écurie-étable (addaynin) pour les animaux domestiques surélevé d’un grenier ou soupente (taârict) où l’on met des provisions et qui sert quelquefois de chambre à coucher. Le tout est disposé plus ou moins symétriquement selon les possibilités que laisse au propriétaire la situation particulière de son terrain. Mais ce qui différencie la maison des OUADHIAS de celles des autres régions de Kabylie, c’est qu’on y trouve un soucis d’ornementation murales à un point que je n’ai jamais constaté ailleurs. Sauf peut-être aux ATH ARGAN à KOURIETH où les mûrs des maisons sont ornés de peinture murale plus considérables que celle des OUADHIAS (les mûrs en étaient complètement couverts) les dessins étaient à peu près les mêmes, mais d’une facture plus grossière.
A l’intérieur des maisons, les mûrs blanchis à la chaux, se terminent par un soubassement- peint en rouge et noir sur fond blanc de figures géométriques du plus bel effet, tandis que le parquet de terre battue, recouvert d’un enduit de chaux jaunâtre, est marqué sur le pourtour d’une large bande rouge qui se prolonge par des saillants sur le parquet lui-même. Quelquefois, mais assez rarement, les contours extérieurs de la porte sont ornés.
Comme je l’ai dit, en commençant cette petite enquête, je ne pensais qu’à satisfaire ma curiosité d’amateur. Après avoir pris quelques photographies dans diverses maisons, il me fut assez facile de savoir ce que représentaient les divers dessins : toutes les femmes, ou à peu près toutes, le savent et en font connaître assez facilement la signification. Mais le « pourquoi ? » de ces figures est beaucoup plus difficile à apprendre car il n’est connu que des initiées qui ne livrent leurs secrets que très difficilement.


Chaque fois que je posais la question : Pourquoi ? je n’obtenais que la réponse :ucebbeh ! (c’est pour embellir) .Mais j’avais l’impression très nette que tout n’est pas là, et ma question : acu d lmana-s (quelle est la signification profonde ? l’allusion ? ) je n’obtenais que des réponses évasives. Ceci ne faisait que renforcer ma curiosité.
Pour arriver à un résultat, il a fallu déployer une patience, une finesse, une délicatesse, difficiles à concevoir pour qui ne connaît pas la psychologie des femmes kabyles. Dès qu’elles devinent qu’on s’intéresse à la question, elles sont prises de scrupules : il est inconcevable pour elles de découvrir de telles choses à un homme, inconnu de surcroît. Alors tout à coup comme craignant d’en avoir trop dit, elles se taisent après avoir commencé une explication, ou même en, donnent de fausses pour me dérouter dans mes recherches. Ceci expliquera les obscurités qui demeurent sur certains points de détail. Cependant,cela n’empêche pas que je puisse garantir l’exactitude de tout ce que je livre aujourd’hui dans le présent essai .Tout les renseignements recueillis auprès des femmes, après les recoupages nécessaires surtout au sujet des pratiques magiques, ont été contrôlés par les informations que nous avons pu ensuite obtenir d’une personne réputée pour être très au fait de ces « choses ». Nous avions gagné ses bonnes grâces, et elles nous a livré de vive voix tout un rituel de sorcellerie qui n’a fait que confirmer tout ce que nous avions trouvé par ailleurs.
Il serait téméraire voire prétentieux d’estimer pouvoir donner dans une petite étude comme celle-ci toute les explications sur les peintures murales en Grande Kabylie, mais j’espère que telles qu’elles sont, ces pages, non seulement intéresseront les amateurs de choses amazigh, mais encore serviront à faire mieux connaître l’âme kabyle.

[hben]

Voici certains motifs peints sur les murs des maisons kabyles et qui ont un rapport étroit avec les rites magiques:

LAMPES &CRUCHES :
La lampe joue un grand rôle dans les coutumes et la décoration des maisons ; c’est que la lampe est le symbole de l’homme et donc du bonheur et de la joie, car la femme qui n’a pas de mari n’est guère considérée. Un dicton kabyle dit en substance : « Ayargaz atafath !» (L’homme c’est la lumière !)
Dans les peintures murales, la lampe, symbole de l’homme, est représentée avec un seul bras (fig:1)
Mais quand le dessin semblable compte deux bras (fig:2) plus que le symbole ; c’est l’homme lui même, qui est représenté. Le même dessin avec deux bras représente aussi la cruche (fig. :3).Surmonté d’une sorte de « M », ce signe représenterait une femme couchée dans les relations intimes avec son mari (fig. :2 et 3).La figure :4, représente la lampe de mariage et les points qui sont au dessus en forme de créneaux représentent les petites graines de girofle.
C’est encore une lampe que représente la figure 5, elle est surmontée de deux grands triangles figurant deux œufs.


LUNE, ETOILE
Un cercle entouré de petit points représente la lune en son plein entourée d’étoile (fig. :9) c’est l’image d’une belle femme entourée de ses fils (notez que l’on parle de « Fils » et que comme dans toute société archaïque, les filles sont quantité négligeable car ne pouvant constituer une force de guerre ou de travail), car c’est un grand éloge que de dire d’une femme : Am waggur mi yezzin yetran. (Telle la lune entourée d’étoiles). Ou encore elle est belle comme la lune : Techebeh am agur.


SERPENTS
Le serpent est représenté par une simple ligne sinueuse (fig. :21).Il est parfois dessiné pour que la femme soit agile et adroite comme le serpent ; mais parfois il rappelle diverse sorcelleries.
La figure 22 formée de chevrons sur une ligne verticale représente le dos du serpent.
Au n° 23, c’est un serpent tout à fait spécial, On l’appelle dans la région des Ouacifs :agra wal. C’est peut être un orvet mais nous n’avons pas pu l’identifier avec certitude. Il est assez rare et se vend très cher (plus de dix mille dinars nous a-t-on dit). D’après la description qui nous en a été donnée par des femmes, il mesure environ trente cinq centimètres (Ighil) ,est tout vert, et, dit-on, a toujours la bouche ouverte et la langue pendante.


TETE D’ANE
La figure n°29 représente une tête d’âne. Comme nous le verrons plus tard, cette tête sert à conjurer divers mauvais sort. Un homme qui méprise sa femme,l’appelle TAGHIULT , ânesse, d’où le dessin de la figure n°30, que font les femmes sur le mûr de leur maison. Le peigne en haut et en bas de la tête d’âne ; signifie que la femme maltraitée, qui est obligée de garder l’âne au champs-ce qui est fait d’ordinaire par les enfants- ne dispose que de ce temps pour se peigner les cheveux, parce que sont mari la fait trop travailler : il la considère comme une ânesse.


PERDRIX
S’il est un animal très estimé chez les Kabyles, c’est bien la perdrix, à cause de sa beauté mais aussi, le symbole de féminité qu’elle véhicule. Une femme sera toujours flattée de s’entendre comparée à une perdrix : Taskurtt.
La perdrix, symbole de la femme belle et soumise, est représentée par un motif en losanges. Le losange , composé de petit losanges, noirs, rouges et blancs représente l’œil de la perdrix (fig :34,en haut) ; le losange blanc ( fig :34 en bas), c’est la gorge de la perdrix ;quelques fois il représente aussi la perdrix mâle. Nous en avons un exemple dans la figure :34 bis. Dans le losange blanc de cette figure qui désigne ici le perdreau ( Afarudj) on voit une lampe, symbole de l’homme, pour montrer que l’homme et la femme sont indissociable. Il y a lieu cependant de remarquer que la lumière véhiculée par la lampe symbolise l’Homme.