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Baisse de la fertilité masculine: des polluants chimiques qui imitent les hormones en cause.

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  • Baisse de la fertilité masculine: des polluants chimiques qui imitent les hormones en cause.

    Baisse de la fertilité masculine: des polluants chimiques qui imitent les hormones en cause. Enquête sur les imposteurs endocriniens.

    Le vingtième siècle industriel nous a laissé un sale héritage qui va nous empoisonner longtemps. Avant les années 90, on ne s'intéressait qu'à la toxicité mesurable des polluants.
    Aujourd'hui surgit une très gosse inquiétude à propos des effets de ces polluants à des doses infinitésimales. Certaines molécules imitent les hormones et trompent notre organisme. Les messages que nos cellules s'envoient continuellement les unes aux autres sont perturbés par ces substances baptisées perturbateurs endocriniens ou mieux: imposteurs endocriniens. Tant que ces troubles n'étaient constatés que chez les animaux, on ne s'est pas trop inquiété. Mais l'homme est un mammifère. Un mammifère dont le nombre et la qualité des spermatozoïdes est en chute libre.

    L'Occident post-industriel n'a pas fini de payer la légèreté avec laquelle il a laissé son environnement se dégrader. En apparence, les choses vont mieux, seulement en apparence. On a fini par empêcher toutes les usines de se servir des cours d'eaux comme dépotoir, on a bâti des stations d'épuration, on pense recyclage et récupération. Les écologistes ont quelques représentants dans la caste politique. Surtout, on commence enfin à faire le lien entre des phénomènes étranges rapportés depuis les années 50 par des scientifiques et des écologistes que personne n'a vraiment écoutés. Oiseaux pêcheurs aux malformations grotesques, naissant sans yeux, adultes qui abandonnent les nids, qui boudent la parade nuptiale, colonies décimées sans explication. Visons qui deviennent stériles, alligators au pénis atrophié, hécatombes mystérieuses de phoques ou de dauphins, mollusques et poissons qui changent de sexe. La liste est longue.

    En Suisse aussi, il existe des affaires non élucidées: la loutre, qui a longtemps disputé le poisson aux pêcheurs, a connu de tels problèmes de reproduction qu'elle a fini par disparaître des rivières. Depuis, pour en voir, il faut aller au zoo. Tous ces animaux ont un point commun: ils se nourrissent de poissons. Ils sont, comme l'homme, en bout de chaîne alimentaire. L'hypothèse, c'est que ces poissons accumulent des imposteurs endocriniens dans leur organisme, ce qui affecte leur reproduction et parfois aussi celle des animaux à qui ils servent de nourriture. A propos de poissons, ceux du lac de Thoune, dans le canton de Berne, laissent les spécialistes et les pêcheurs perplexes. A l'Office fédéral de l'environnement, cela fait longtemps que Georg Karlaganis et ses collègues tentent de porter l'inquiétant problème des imposteurs endocriniens sur la place publique.

    Un reportage de la télévision Suisse romande
    http://www.rts.ch/emissions/abe/sant...ocriniens.html

  • #2
    bonsoir tout le monde

    désolée j'ai pas pu tout lire
    mais les premiers toxiques, perturbateurs endocriniens sont les phtalates, qu'on retrouve chez nous partout, tout ce qui est plastique et PVC :22:

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