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Pensée ou citation du jour III
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L'icône Espérance
Il y a le bleu des brèches et des horizons pâles
Il y a que je pense à un figuier comme
A la perfection du sommeil
Il y a que le ciel penche au-dedans de nous
Et se relève : il y a la jeunesse des eaux.
Il y a une icône au fond d’un temple
Et le temps qui s’inscrit tout entier en toi
Il y a ce poème qui te ressemble
Une rose à jamais pure
Rose noire la rose de ta voix.
Il y a une arche au-dessus du froid
Quelque chose qui respire tout près d’ici
Je t’écoute est-ce toi est-ce moi
Il y a une source qui ne finit pas.
Lionel Raydz(0000/1111)dz
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Bonsoir ...
"Nous méritons toutes nos rencontres,
Elles sont attachées à notre destinée et ont une signification qu'ils nous appartient de déchiffrer."
François Mauriac"La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve,
Et vous aurez vécu, si vous avez aimé." Alfred de Musset
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Ils ne veulent rien comprendre, ni rien savoir.
Ils ne savent qu'accuser ceux qui leur demandent de réfléchir
Vivant ils t'excitent et ils t'encouragent et ils t'envoient vers la mort
Mort, vite ils essayent de tout faire pour t'effacer de leurs mémoires
Vivant ils t'habillent du burnous de la noblesse et de la gloire
Pendant qu'ils te préparent ceux qui vont exécuter par derrière
Mort, ils te pleurent, ils crient avoir perdu un ami sincère
Pendant qu'ils essayent de faire croire que ta mort n'a pas été planifié dans leur laboratoire
Ils savent comme salir les âmes justes, et sincères
Ils louent ceux qui les aiment soumis et serviteurs
Ils sont comme ça ils se disent libres et civilisés
Ceux qui vivent dans l'ignorance bête et dans l'obscurité sidéral
Rien à dire, rien à faire, rien à voir et rien à discuter
Ils acceptent d'être gouvernés par des lâches et des ignares entêtés
Quand ils vont se réveiller un jour de cette servitude sans pitié
Ils se rendront qu'ils ont fait un autre grand tour sans s'arrêter.
Un tour de cinquante ans à se faire la à se haïr et se faire la guerre
Tout en se dirigeant allègrement vers les flammes impitoyables de l'enfer
L'essentiel est de satisfaire leurs coeurs pleins de haine et d'amertume
Ça fait parti de leurs caractères ou pire que ça de leurs us et coutumes !
Émir Abdelkaderdz(0000/1111)dz
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Épris de l'Algérie
Algérie, Ô toi Idylle de mon âme
Toi qui as apporté le salut à mon cœur
Toi qui as inondé mon être d’harmonie
Et remplis ma route de lumière.
Sans le secours de ta beauté je n’eusse point connu la foi
Ni le chemin qui mène à Dieu
Sans la foi dont mon cœur déborde
Je n’eusse cru en rien d’autre qu’en mon peuple !
Mon être s’illumine lorsque je t’évoque
Et dès que j’entends ta voix je réponds à ton appel
Proche ou éloigné,
Ton amour vit en moi plus fort que je puis le concevoir !
En chaque endroit, les liens sacrés du sang
Ne me rattachent-ils pas à ton être ?
En chaque point, un bonheur capricieux
Ne nous rappela-t-il pas folles amours ?
Chaque coin pour nous n’est-il pas un souvenir
qui plane sur nos instants de bonheur ou sur les jours de guerre ?
C’est là que m’arrogeant le titre de prophète j’ai écrit mon Iliade,
Et que Mutanabbi lui-même a cru en moi et cru en mon poème !
Nous avons occupé la scène de l’Histoire,
En déclamant des vers ainsi qu’une prière
Dont les invocations jaillissent de ton âme, Algérie !
Moufdi Zakariadz(0000/1111)dz
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Bonsoir ...
"L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité ; seule la lumière le peut.
La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l'amour le peut."
Martin Luther King"La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve,
Et vous aurez vécu, si vous avez aimé." Alfred de Musset
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Mes pleurs coulaient parmi vos rires :
Ma blessure saignait en moi seul.
Ma maison est pour moi une bête féroce,
Et sans repos j’erre par les routes.
Je t’en prie, ô maître des cieux,
Aplanis les chemins sous mes pas.
Jean AMROUCHEdz(0000/1111)dz
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Accords
Des mains dures
Grattent et creusent les terres rudes
Mains rudes, terres dures
Dures, rudes
Rudes, dures.
Les caresses te plaisent
Le labeur t’apaise
Terre dure, terre rude
Caresses des mains dures
Labeur des mains rudes
Rudes, dures,
Dures, rudes.
Les mains rudes
Frôlent et caressent des reins durs,
Mains rudes, reins durs
Rudes, dures,
Dures, rudes.
Les caresses te plaisent,
Les frôlements t’apaisent
Fille noire aux seins durs
Caresses des mains rudes
Frôlements des mains dures
Dures, rudes
Rudes, dures.
Puis par couples
Les corps s’épousent souples,
Couples souples,
Souples couples.
Sur la terre rude
Leurs caresses te plaisent
Leurs amours t’apaisent
Terre dure, terre rude
Caresses des reins durs
Caresses des mains rudes,
Rudes, dures
Dures, rudes.
Birago DIOP in Anthologie africaine et malgache, Seghers.dz(0000/1111)dz
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