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Les Algériens et l'Arabe littéraire.

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  • #31
    Bonjour sacrécoeur

    Autrement dit on maîtrise plus+ la langue maternelle.
    c'est exact; dans tous les pays du monde , c'est la langue maternelle qui est maîtrisée ;et j'ajoute que chez nous , dans la rue, les magasins , les différents commerces etc... ça parle que la dardja...
    Dernière modification par ACAPULCO, 01 avril 2015, 17h18.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #32
      Moi personnellement je préfère la langue française, je l'aime
      tu te trompes de topic
      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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      • #33
        @Harrachi

        Justement, toute la problématique est de savoir ce que tu entends par "le parler". Si tu veux dire que la forme classique doit redevenir la langue vernaculaire cela n'est pas possible. On ne peut empêcher ces choses d'évoluer, et on ne peut donc fixer un langage à jamais dans la bouche des gens. En un mot, cette dualité (classique/dialectal) que vit l'arabe n'est pas un probleme en soit et ca ne doit pas être regradé comme tel. La forme classique à ses utilités et sert de socle commun à tous les arabes (et même audelà), tandis que les formes dialectales servent à d'autres utilités et permettent surtout de laisser l'évolution normale s'effectuer.
        Les dialectes arabes sont certes les dérivés de l'arabe "El foussha"en plus de d'autres influences, mais la forme actuelle de l'arabe classique a subi elle aussi des transformations au cours des siècles sans pour autant prendre la forme d'un des dialectes parlés dans les 22 pays. Donc nous nous retrouvons avec une nouvelle forme d'arabe classique écrite ou parlée, transformée essentiellement par des nouvelles terminologies/néologismes/ empreints..etc et a su, plus au moins, s'adapter à notre contexte économique/ Politique/ scientifique... du moment.

        J'ai longtemps travaillé dans une boite qui appartient à un groupe moyen-oriental, et j'ai moi-même vécu un moment à Bahraïn parmi une pléthore de moyens-orientaux. pour dire que je me suis donc déja trouvé dans une situation similaire à la tienne mais avec un résultat tout autre : j'arrivais à adapter mon dialecte en revenant de telle sorte qu'un genre de koïné se était automatiquement et permettait une intercompréhension assez large.
        Mon problème avec "El Daridja" même si elle est blanche c'est qu'elle ne répond pas à mon besoin; il est possible d'adapter notre dialecte lorsque la discussion porte sur des banalités quotidiennes mais il est un peu plus difficile de discuter business par exemple en daridja. Si nous avions une bonne maîtrise du parlé de l'arabe classique, nous aurions tendance à le privilégier par rapport aux autres langues étrangères lorsque nous sommes face à un interlocuteur arabe. Et j'ai bien conscience que l'arabe classique n'est pas aussi riche en terminologie business/Science de nos jours que l'anglais, par exemple, mais elle est certainement un peu plus par rapport à notre dardja.

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        • #34
          @Tulipe

          ... il est possible d'adapter notre dialecte lorsque la discussion porte sur des banalités quotidiennes mais il est un peu plus difficile de discuter business par exemple en daridja.
          Ah ! Ca c'est en rapport avec la prééminence des langues européennes (et plus spécialement l'Anglais) dans les domaines disons techniques à notre époque. C'est plus en rapport avec la faiblesse des sociétés non -européenes (dont les Arabes) qu'à autre chose ...
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #35
            Ah ! Ca c'est en rapport avec la prééminence des langues européennes (et plus spécialement l'Anglais) dans les domaines disons techniques à notre époque. C'est plus en rapport avec la faiblesse des sociétés non -européenes (dont les Arabes) qu'à autre chose
            C'est bien vrai, n’empêche que lorsque on lit un livre en arabe classique où on écoute les infos ça reste un langage plutôt soutenu et grâce au travail de certains lexicologues essentiellement syriens/ libanais ou égyptiens, loughat el-dad continue à se placer comme l'unique passerelle linguistique entre les transformations de notre monde d'aujourd'hui et les peuples qui ne maîtrisent que cette langue.

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            • #36
              @Tulipe

              Exact. Ça a permis à l'arabe classique de survivre à une grande décadence de son monde et à à se ménager une place dans le monde moderne... :-)
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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