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virtuellement b sahtek ( j espere que tu as acces à du café à coté, moi si un me montre du café vers l apres midi alors que j ai pas acces j'ai une migraine qui sort de nul part :22:
tout en marchant, j'essayais de deviner ce qui se passait dans la tête des petits bon-hommes, comme ils étaient peu bavard, je tentais de les faire parler pour avoir une idée, je scrutais les alentours pour trouver un endroit tranquille à l'ombre où ils pourraient s'amuser pendant que je serai assis à les observer, mais mes recherches étaient veines.
en arrivant devant un croisement, je décidai de prendre la route vers le nord, un sentier partait en hauteur en zigzaguant, il se terminait par un arbre et je pouvais voir depuis l'endroit où nous étions l'ombre qu'ils formaient, aller leur criais-je, on monte! djoudjou s'était déjà lancé en se trompant de chemin, mais je parvins à l'agripper et à le remettre dans le bon chemin.
après quelques minutes, pendant que les deux petits courraient derrière un insecte, un sentiment de frustration commençait à m'envahir, je transpirais alors que nous étions toujours dans la matinée, je n'arrivais toujours pas à trouver un coin d'ombre tranquille pour les laisser se reposer, nous étions presque au bout du chemin quand je vis un gros objet passer furtivement, il fut très suivi d'un autre, puis d'un troisième, mon dieu ... c'était la route, nous étions sur le point de sortir de la foret.
la frustration devint un agacement, je m'arrêtai subitement pour réfléchir, et au moment où j'allais décider de marcher au long de la route pour regagner la maison, je vis un petit passage, en m'approchant je découvris qu'il donnait sur un petit coin isolé, je criais aux petits de me rejoindre et avant qu'ils n'arrivent, je m'étais déjà enfoncé dans la broussaille tout en les regardant venir vers moi, une fois ensemble tout les trois, nous découvrîmes l'endroit pour lequel nous avions marché autant.
de l'herbe, des arbres, des fleurs et des oiseaux... j'improvisai des tabourets à l'aide de gros rocher, les deux petites boules qui leur faisaient office de fesses se posèrent dessus et enfin, je pus me reposer
quelques fruits, de l'eau et bien sur du chocolat, et les voilà entrain de sauter, comme il faisait chaud et que même l'eau que nous transportions était presque bouillante, je m'amusai à les arroser avec pendant qu'ils courraient, La'ou la tête brulée était moins vif que son frère, et je réussis à le toucher sans difficulté, il s'arrêta de courir, regarda ses vêtements trempés et se mit à pleurer au ralenti, pour le consoler je vida la bouteille sur ma tête et son couinement se tut bien plus rapidement qu'il n'avait commencé.
appuyé contre un arbre entrain de les regarder, je compris enfin la raison de toute cette aventure, peut être qu'un jour, ils se remémoreront cette matinée passée avec tonton, et depuis le futur, ils prendront conscience de ce cadeaux que je leur avait offert, non seulement à eux, mais aussi à djoudjou et la'ou devenus hommes, débarrassés de ces surnoms affectifs. Oh, ils ne s'en souviendront peut être pas, mais qui sait, mamie n'est plus, mais quelque part dans cette foret, elle s'est peut être démenée autant que moi pour arracher quelques moments de détentes dans un monde frénétique où on grandit, on vit, et on meurt sans avoir vraiment vécu.
peut être me suis-je servis d'eux pour pouvoir retrouver ces lointaines journées de bonheur, pour revivre quelques instants que je croyais perdus à jamais, peut être que je ne faisais tout cela que pour ma propre personne, mais j'aimais à croire que ce n'était pas mon cas, ni celui de grand mère, et même si ... faire plaisir aux autres c'est aussi se faire plaisir.
de retour à la maison, ils racontèrent en détails ce qu'ils vécurent, c'est à dire une aventure toute différente de ce que j'ai pu vivre à leur coté, c'est que, la perception est subjective.
FIN
Dernière modification par Risk, 13 juin 2015, 16h19.
La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective
Bonsoir Risk!
ça y est j'ai lu d'une traite ton essai... J'ai trouvé ton récit très bucolique avec ces descriptions du paysage, le temps qu'il fait, etc... Tu décris parfaitement les scènes, tant est si bien, que nous devenons spectateurs, et non plus lecteurs ; ce qui est en soit une réussite, car tel n'est pas la stratégie de l'écrivain?
Ton récit m'a fait imaginé deux mondes, celui de la campagne et de la nature, le monde où tu vis (dans l'histoire) et celui de la ville comme une grande mégalopole inconnue à tes yeux... Une zone à ne pas franchir en quelque sorte.
Et tu tires les enfants qui veulent aller voir ce qu'il se passe de l'autre côté...
Le ton est langoureux, c'est l'été, les vacances, tu nous fait rejaillir nos propres souvenirs... et c'est tellement agréable... C'est comme si je me plongeais dans un livre, un été à la campagne sous l'ombre d'un vieux chêne...
Permets moi Risk de te féliciter et de nous offrir le temps d'une escapade, une histoire, un bout de vie...
vraiment flatté Jasmyne, merci d'avoir lu, tout le plaisir a été pour moi
c'est écris sur le tas, d'ailleurs, tu auras remarqué que souvent je procède à des modifications
encore merci tendre amie
C'est moi qui te remercie de nous faire partager tes ecrits... Tu aurais pu les préserver rien que pour toi... mais non tu nous les offrent. Et tu sais très bien ce que je pense de tes histoires, tu devrais te lancer plus sérieusement...Tu pourrais intéresser une catégorie de lecteurs.
Les modifications sont toujours nécessaires, tous les écrivains le font.
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