Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les conte kabyles ou Imuchuha

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les conte kabyles ou Imuchuha

    Est ce que vous avez vecu cette periode où toute la famille se reunissait autour du Kanoun (cheminée), et la grand-mère racontait ce qu'on appelle "Imuchuha"..., Amachahu.... Ahu.
    Je suis nostalgique à cette periode, je trouve que la famille etait plus soudée et il y'avait plus de communication. Depuis l'entrée de la télivsion dans les foyers, on a perdu ces valeurs.
    qu'est ce que vous en pensez?

  • #2
    mon avis ?

    Zik c'était timucuha
    Tura c'est devenu tilufa ........ isellufen

    Zik c'était les maladies de la tansiou et du sucre
    tura tetfiten ula d l'anegoisse

    Comme quoi, on n'arrête pas le progrès ....... en kabylie aussi.

    Commentaire


    • #3
      Exactement astaifi, la kabylie a bien suivi l'évolution et la mondialisation!
      je pense que notre patrimoine est en train de se perdre, car on essaye de faire tout le contraire de ce que nos ancètres ont fait.
      Tiens, j'ai trouvé même un livre sur les contes kabyles ecrit par "LÉO FROBÉNIUS"! on ne sait meme pas ecrire notre culture, notre histoire..., c'est les autres qui le font à notre place.
      tu peux nous raconter tamachahute (Tamaayt) si t'en as une en mémoire? moi je les ai toutes oublié

      Commentaire


      • #4
        Sorry, moi aussi je ne me souviens plus dans le détail, il ne reste que quelques axiomes mais très importants car j'en fais encore à ce jour un principe de vie. Voilà un par exemple:

        C'était en gros l'histoire d'un mendiant qui vient demander l'aumône chez un grand richard qui refuse de lui tendre la main. eddu eddu jusqu'à ce que quelques années plus tard, les rôles se sont inversés puisque la fatalité a voulu que l'ex-mendiant devenu très riche voit un jour arriver chez lui un type en haillons qui lui demande la galette.

        l'ex-mendiant reconnaît tout de suite qu'il s'agit de celui qui l'avait ignoré jadis mais fait semblant de rien et lui offre généreusement le gîte et le couvert.

        L'idée de base c'est que la vie est longue, la richesse est éphémère et qu'il est plus difficile de faire le bien que le mal.

        En kabyle on dit "win yewten ad ittwet' imi ddunnit ghezzifet', tudert' wezzilet'".

        Merci à toi d'avoir reveillé ces délicieux souvenirs

        Commentaire


        • #5
          Merci à toi de raconter cette 'tamachahut" plein de bon sens. Effectivement, la plupart de ces contes nous apprenaient des leçons de la vie et incitaient toujours à faire du bien. Si quelqu'un a la mémoire fraiche pour nous raconter, il sera le bienvenu.
          Merci

          Commentaire


          • #6
            Je me souviens d’une que ma mère nous racontait :

            C’était deux amis qui ont grandi et ts fait ensemble et qui ne se sont séparés que plus tard…Des années sont passées et un de ces jours les deux hommes se sont retrouvés par hasard le jour du marché
            Ils étaient si heureux que l’un des deux invita l’autre chez lui .
            Arrivée a sa maison l’hôte dit à sa femme : "atametut assagui 3ardhaghd ahviviw ihi walli amek ara tkhadmed iderya" (ce soir, j’ai emmené mon ami avec moi …Fais en sorte que les enfants le sachent )
            Les amis fiers de se retrouver, relataient aux enfants leurs petites histoires d’enfance …les enfants étaient très amusés …
            L’heure du dîner (emenssi ) arriva ,sachant bien sûr que ce q’il a rapportait ne suffisait pas à nourrir tt le monde ... l’hôte se pencha sous la table et dis : "SAV" ( expression pour chasser un chat ).Les enfant ayant compris répétèrent le mot tt en se levant et en courant vers l’autre pièce comme s’ils poursuivaient le chat …Très ému l’invité comprit le message de son ami.
            Comme le veut la coutume, la semaine d’après c’était au second ami d’inviter cette fois son hôte chez lui …mm chose les enfants étaient présents et le moment de passer à table le papa dit : 3SAV3, les enfants ne comprenant guerre ce qui se passe retournent table et tapis à la recherche de ce chat : "andant wamcic avah, anadat"
            L’homme géné regarda son ami qui etait tt blanc de « hachma » et dis : ihh ! nighak ay amdakul SAV g tamzi »
            La morale de cette histoire c’est que l’education commence dés les premiers mimes
            Dernière modification par Tapir, 03 décembre 2006, 18h13.

            Commentaire


            • #7
              Merci Tapir pour cette tamachahut avec une morale très importante qu'est l'éducation. ça me rappelle l'enfance quand on est invité chez les autres, la maman veille toujours sur ses enfants pour qu'ils ne fassent pas de faux gestes. la fièreté d'une maman c'est quand on lui dit que tes enfants sont bien eduqués.

              Commentaire

              Chargement...
              X