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Nos jardins publics se meurent..

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  • Nos jardins publics se meurent..

    ILS ÉTAIENT DES LIEUX DE DÉTENTE ET DE REPOS RECHERCHÉS

    Nos jardins publics se meurent



    Alors que des milliards sont dépensés dans de nouveaux projets, ces lieux qui étaient jadis le poumon de nos villes, sont pratiquement à l'abandon!
    Nos villes étouffent! Les Algériens ne trouvent plus d'endroits pour respirer.

    Il est vrai que l'Etat est en train de débourser des milliards dans de nouveaux projets afin de changer les choses. Mais en attendant, on oublie d'exploiter un trésor que l'on trouve dans pratiquement chacune de nos villes, à savoir les jardins publics. En effet, ces lieux de détente, embellis, destinés à la promenade ou à l'agrément du public font gravement défaut chez nous. Ils existent certes.
    Ils se sont malheureusement métamorphosés en espaces où opère la petite délinquance (drogue, paris clandestins...). Bien loin l'image d'un central-park avec des bambins qui s'amusent en face des joggeurs et des pique-niqueurs.
    Les parcs publics sont normalement des lieux tranquilles où les codes de la ville sont abandonnés et la liberté vestimentaire ou des attitudes favorise les rencontres. Des lieux incontournables de socialisation et d'évasion. Des oasis au milieu du vacarme de la ville. Chez nous, ce sont plutôt les endroits de tous les vices. On y va pour se «saouler la gueule» en toute discrétion, fumer un joint, avoir des moments intimes avec sa copine, loin des regards...Dans le meilleur des cas, ces jardins publics sont des endroits de prédilection des joueurs de dominos ou de cartes. On n'y trouve donc pas des étudiants révisant leurs cours, des retraités se promenant, de jeunes parents et leurs enfants.

    Des lycéens, étudiants, travailleurs qui viennent s'y reposer ou s'y restaurer le midi.
    Des musiciens ou des acteurs de théâtre qui profitent de cet espace pour répéter, peaufiner leur création. Point de familles, d'enfants ou de jeunes qui viennent s'évader pour admirer Dame nature. Pour oublier ne serait-ce qu'un moment le béton et les aléas de la ville. «En Algérie, on a plutôt peur de s y rendre et de se faire agresser. Si on décide d' y faire un tour, on y va la peur au ventre tout en se retournant à chaque fois pour voir si personne ne nous suit», lance Mustapha, un père de famille qui affirme que le seul jardin que connaissent ses enfants est celui de sa maison. Pour lui, c'est le laisser-aller des autorités qui a fait de ces jardins des lieux de débauche. «Ils les ont complètements abandonnés.
    Il n'y a point de service de sécurité. En plus, ils n'ont pas créé de vie à l'intérieur avec du mobilier digne de ce nom et surtout des buvettes et des restaurants en forme de chalets ou de pavillons de bois découpé», peste t-il. «Vous me dites: ils ne sont même pas capables de les entretenir et de les vider de leurs détritus''», réplique t-il avec tout autant de colère. «Pourtant, ils sont là, ils existent. Il suffit juste de les réhabiliter», regrette ce monsieur qui s'appuie sur l'exemple du jardin d'Essai d'El Hamma. «Il en est de même pour les parcs naturels dont le pays a la chance de regorger. Ils ne sont que peu entretenus et pas mis en valeur. Les parcs nationaux d'Algérie sont très différents les uns des autres par leur climat ainsi que par les richesses naturelles qu'ils recèlent», atteste-t-il. Fériel, une jeune passionnée de lecture regrette le fait que ces jardins soient devenus des espaces réservés uniquement aux hommes, du fait de l'état de délabrement dans lequel ils se trouvent. «Regardez avec un peu de volonté comment on peut faire des miracles. Souvenez-vous dans quel état il était, et regardez la merveille qu'il est devenu...», souligne-t-elle. «Mon seul rêve est de pouvoir profiter d'un petit endroit tranquille entouré par des arbres pour pouvoir y faire une petite lecture avec une petite sieste tranquille et accessoirement du vélo. Mais, cela reste un rêve pieux alors qu'il pourrait être tout a fait accessible», fait-elle savoir. «On ne mérite pas d'avoir des jardins comme celui-là dans toutes les communes du pays? Dans le reste du monde, on ouvre de nouveaux espaces verts, de nouveaux jardins publics. Mais chez nous, on les ferme...», ajoute-t-elle en posant la question sur le «désamour» qui existe entre les Algériens et les espaces verts...C'est vrai qu'il est inadmissible que l'on construise de nouvelles agglomérations sans jardins qui les font respirer.
    D'ailleurs, tout espace vert est considéré comme «persona non grata» dans ces nouvelles cités qui ont été construites ces dernières années. C'est pour cela que nos villes suffoquent, et que nos compatriotes dépriment...!


    Par Walid AÏT SAÏD
    L'Expression dz
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Si l'on s'en tient aux discours et autres effets d'annonces, on peut dire que les différents ministres et hauts responsables, qui sont peu ou prou concernés par le sujet, nous ont gavés de maqrout. Alors qu'en réalité, les espaces verts, les jardins, les parcs, la nature sont le cadet de leurs soucis. On peut même affirmer que pratiquement l'ensemble des jardins publics dignes de ce nom, existant aujourd'hui en Algérie, sont le fait de l'administration coloniale.

    Et, comme précisé dans l'article, beaucoup de ces lieux supposés être de détente se sont transformés en lieux de débauche, où règne l'incivisme et l'insécurité, en l'absence flagrante de l'Etat.

    Quant à espérer voir naître de nouveaux jardins publics, autant attendre de voir fleurir le sel ...
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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    • #3
      Je pensais que c'était le topic d'Acapulco

      Très bon sujet
      Les gens ne connaissent pas l'importance d'avoir des parcs et des jardins près de chez soi

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      • #4
        Haaaaaaaaaa les p'tits jardins publics,les squares...........il y en avait pas mal avant 90...........ca sentait le jasmin,les vieux s'y retrouvaient avec leur canne...........y'avait toujours un gardien que l'on appellait "le fou" parcequ'il faisait peur aux enfants qui trainaient........Si yemma cherchait li viou elle savait qu'il etait la!
        on fait avec..........

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        • #5
          Vive le béton, et les projets LSP 3amar 3amar!!! ... darag 3liya hed lahchiche

          quel dommage!!

          Des oasis au milieu du vacarme de la ville. Chez nous, ce sont plutôt les endroits de tous les vices. On y va pour se «saouler la gueule» en toute discrétion, fumer un joint, avoir des moments intimes avec sa copine, loin des regards...Dans le meilleur des cas, ces jardins publics sont des endroits de prédilection des joueurs de dominos ou de cartes. On n'y trouve donc pas des étudiants révisant leurs cours, des retraités se promenant, de jeunes parents et leurs enfants.
          Donc ils existent"" les tous anciens" sauf qu'ils sont mal fréquentés
          PEACE

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          • #6
            darag 3liya hed lahchiche
            ça me fait rappeler ce qu'un voisin - à l'époque étudiant en médecine finissant - nous a dit une fois. Alors que nous étions en train de planter des arbres dans le quartier, il nous lance avec le plus grand sérieux du monde : "wach rana f lebled hnaya ?! li iheb chdjar iroh lebled, ehna el 3assima". :22:
            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
            Socrate.

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            • #7
              Bouh bouh el familia .. . C'est ce genre de personnes qui n'aiment pas l'embellissement des villes .... Rasse el batata
              PEACE

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              • #8
                si ce n'etait que nos jardins !!!!!, nos ames et nos esperances se meurent l

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                • #9
                  ça me fait rappeler ce qu'un voisin - à l'époque étudiant en médecine finissant - nous a dit une fois. Alors que nous étions en train de planter des arbres dans le quartier, il nous lance avec le plus grand sérieux du monde : "wach rana f lebled hnaya ?! li iheb chdjar iroh lebled, ehna el 3assima".

                  Très con le futur médecin peut être pas devenu médecin...

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                  • #10
                    Salut Jasmyne,

                    si si il est devenu médecin.
                    Il faut dire que cette profession est celle où le décalage est le plus frappant entre les anciennes et les nouvelles génération. Cela est dû à la représentation que la société se fait du médecin; une haute idée. Le statut social du médecin dépasse quasiment tous les autres. Ni le professeur, ni l'ingénieur, ni le pilote... ne peuvent lui faire de l'ombre. Aujourd'hui, le médecin est victime de son ancien succès. On peut pardonner à tout le monde des choses, mais pas au médecin. On les rate pas. A la moindre faille c'est : "héh ! za3ma tbib !"
                    Dernière modification par elfamilia, 13 août 2015, 01h08.
                    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                    Socrate.

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                    • #11
                      @elfamilia
                      Il faut dire que cette profession est celle où le décalage est le plus frappant entre les anciennes et les nouvelles génération. Cela est dû à la représentation que la société se fait du médecin; une haute idée. Le statut social du médecin dépasse quasiment tous les autres. Ni le professeur, ni l'ingénieur, ni le pilote... ne peuvent lui faire de l'ombre. Aujourd'hui, le médecin est victime de son ancien succès. On peut pardonner à tout le monde des choses, mais pas au médecin. On les rate pas. A la moindre faille c'est : "héh ! za3ma tbib !"


                      D’après ton raisonnement quand Bernard Madoff s’est présenté comme financier et on découvre en réalité que c’est un escroc, on peut conclure que tous les financiers sont des escrocs

                      Quand un Président déclare que « le pays qui n’a pas de problème ce n’est pas un pays et que tous les pays ont des problèmes, et nous grâce a dieu nous n’avons pas de problème » on en conclu que tous les présidents sont des ignares ?
                      Quand un gynécologue abuse d’une femme sur la table d’accouchement alors tous les médecins sont des obsédés
                      Il est des traits de caractère dans la nature humaine, qui ne choisit pas l’homme en fonction de sa profession mais en fonction de son patrimoine génétique et du contexte ou il a évolué, faire dans les généralités et un procédé déloyal et un manque de clairvoyance, qui ne nous différencie guère de ceux qu’on lamine

                      demain ce que je ne te souhaite pas quand tu devra emmener ta maman ou ton enfant chez un urgentiste qui fera tout pour soulager tes siens et tu le verra se debattre pour soulager la souffrance de cet etre qui ne connais meme pas, et que l'infirmiere t'informera que cela fait plus de 16h qu'il ne s'est pas reposé et qu'il n'a rien avalé imperative de la professin de repondre aux urgences avant ses besoins , tu aurai peut-tere un autre aperçue de ta façon de voir les choses sur ce..... dit amine allah yahafdek, allah yahdina ou yahdik ou yahdi oumet mohamed saw li mahou fihi kheiroune lel jamîi

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                      • #12
                        shamsdine,
                        je ne vois pas de rapport entre ce que j'ai écrit et ta réaction.
                        Je pense que tu n'as pas saisi mon propos.
                        Tu peux relire si tu veux.
                        Comme je peux reformuler si tu le souhaites.
                        "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                        Socrate.

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