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Une légende de la casbah

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  • #16
    Le ravin de la femme sauvage,


    destin tragique Au quartier de Ruisseau, à Alger, vivait au XIXe siècle une jeune veuve avec deux enfants.

    Par une journée printanière, la petite famille décide de faire un pique-nique dans la forêt, située du ...côté de Oued Kniss comme on l’appelle aujourd’hui.

    Cette forêt fortement boisée est traversée par des pentes abruptes, des sentiers étroits et des ravins dangereux. Il faut être vigilant pour éviter de glisser dans l’une des nombreuses crevasses.

    La partie de cache-cache vire au drame Après le repas, les enfants s'élancent dans le bois, encore insouciants et heureux.

    Sourds aux recommandations de leur mère qui leur crie de ne pas s’éloigner et de rester prudents, ils «gambadent» partout, laissant libre cours à leur envie de jouer et de se dépenser.

    La maman se détend sous un arbre, mais, au bout d’un moment, elle s’inquiète de ne plus entendre ses enfants.

    Elle se lève et va à leur recherche. Au début, elle pense que les deux farceurs lui font une blague : «Sortez de votre cachette ! Où êtes-vous ?» leur crie-t-elle.

    Au bout d’une heure, la veuve se rend à l’évidence. Ces enfants ont dû tomber dans l’un de ces dangereux ravins.

    Elle les cherche désespérément puis court prévenir ses voisins. La forêt est passée au peigne fin, mais sans résultat.

    La nuit tombe. Les voisins lui suggèrent de rentrer chez elle, mais la mère, éplorée, hurle qu’elle n’ira nulle part avant d’avoir retrouvé la prunelle de ses yeux.

    Jamais sans mes enfants Les semaines s’égrènent, puis les mois et les années.

    La malheureuse femme erre en haillons comme une âme en peine. Elle a complètement perdu la raison et n’ouvre la bouche que pour pousser un cri d’animal blessé.

    De temps en temps, les promeneurs surprennent une ombre furtive. La silhouette se dissimule derrière les buissons dès qu’elle sent une présence.

    Elle vit en marge de la société, se nourrit de fruits sauvages et dort entre les buissons. Un jour, on découvre son cadavre au milieu de la forêt.

    Depuis, cet endroit est désigné par «Le ravin de la femme sauvage ».

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    • #17
      A lire l'histoire légendaire de Aicha TABAHOULT (on l'appelait Aicha la folle).

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      • #18
        El corso
        C'est quoi son histoire ?

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        • #19
          Coucou Sab!
          Merci beaucoup pour ses nouvelles légendes ou histoires...
          Elles m'ont donné des frissons!
          J'en veux encore s'il te plait!

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          • #20
            Jasmyne
            Je les ai posté à 2h du matin

            On va attendre Aicha Thabahoult de notre ami El corso


            L'histoire de la femme du ravin sauvage est touchante

            Pauvre maman

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            • #21
              Ah bon! je ne les avaient pas vues alors Sab!! Dizouli
              Oui c'est triste celle de la femme du ravin...

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              • #22
                La légende de khedaouedj El amia ( l'aveugle )

                C'est l'histoire de Khedaoudj El-Amia, une jeune princesse ayant vécu à l'ère ottomane.

                Cité séculaire chantée par les artistes et les poètes, la Casbah d'Alger, joyau architectural aux demeures aux façades chaulées et aux portes d'entrée finement ouvragées, garde

                quelque part, au fond de sa mémoire, des histoires et des légendes que des générations se transmettent.

                Les femmes nées ou ayant grandi dans cette cité quasi mythique se rappelleront toujours l'interdiction qui leur était faite dans leur enfance de se regarder ou plutôt de se contempler dans une glace.

                Cet interdit ou plutôt cette peur reste liée à une histoire ou à une légende que les habitants de La Casbah, à travers les temps, se transmettent.

                C'est l'histoire de Khedaoudj El-Amia, une jeune princesse ayant vécu à l'ère ottomane. Khedaoudj, très choyée, reçut de son père, Hassan Khaznadji, trésorier du dey Hussein, un miroir, à l'issue de l'un de ses longs voyages en mer.

                La jeune fille, qui passait auparavant ses journées en compagnie d'amies de son âge, les délaissa et se regardait désormais sans se lasser dans la glace.

                Des jours passèrent et elle commença à ressentir des picotements aux yeux puis eut des troubles de la vision. Son état empirant, son père la fit ausculter par un médecin qui ne décela rien d'anormal.

                Un matin, elle se mit à crier. Son père accourut et constata que sa fille bien-aimée avait perdu la vue. malgré le concours de plusieurs éminents médecins de l'époque, Khedaoudj restera plongée dans le noir.

                Hassan, en père prévoyant, décida d'acheter un palais afin que sa fille préférée soit à l'abri des vicissitudes de la vie.

                Cette magnifique demeure, portant le nom de Khedaoudj El-Amia, qui abrite actuellement le Musée national des arts et traditions populaires, est connu par les habilitants de La Casbah sous cette appellation.

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                • #23
                  Magnifique Sab! je trouve qu'elle à une morale cette histoire... le narcissisme.
                  Merci ma Sab!

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                  • #24
                    Merci Sabahe pour ses légendes ... J'avais lu a un certain moment des légendes des indiens d'Amérique, beaucoup de sagesses meme si leurs histoires dépassent la fiction ... du genre, il envoie un fil pour faire descendre la lune ... etc

                    Sinon, dernièrement j'ai lu un excellente metaphor ... celle du chauffeur d'autobus ... Un petit resume donne ceci ... Imaginons que vous êtes le chauffeur d'un autobus, vous avez une destination atteindre, tout au long de ta route vers ta destination, tu devras embarquer des passagers monstres ... Quand tu les embarques ... ils commencent a exprimer leur competence de monstruosité, "tourne a gauche" ... "tourne a droite" ... "Imbecile" ... "Tu ne sais rien faire dans la vie" ... Si on les écoutent on arrivera jamais a destination ... ces "monstres" sont nos self-defeating thoughts ... self-destructive behaviours ... certains de nos relations ... etc ... si on les écoute, on arrivera jamais a destination ... l'idée principal qu"il faut continue a conduire malgré ses monstres

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                    • #25
                      belles histoires à lire avant dodo, merci Sabahe

                      la premiere est en effet parmi les plus connu, on me l avait raconté quand j'étais petite.

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                      • #26
                        Epoh
                        Le plaisir est partagé

                        Pour ton histoire , as tu un lien ?
                        Ou peux tu poster pour qu'on puisse le lire ?

                        Elissar
                        Moi aussi
                        Je la connaissais
                        ça s'appelle la légende de dar esaboune ou lam3arqa ( la maquillée )
                        Pour les autres , je découvre

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                        • #27
                          sabahe,

                          Je l'ai quelque part dans un livre ... je vais essayer de trouver le livre et la posterais

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                          • #28
                            La voici ...

                            The Monsters on the Bus

                            Let’s imagine that you find yourself in the role of a bus driver. You have your uniform, your shiny dashboard, your comfortable seat, and a powerful bus at your command. This bus that you are driving is very important. It represents your life. All of your experiences, all of your challenges and strengths, have brought you to this role, as the driver of your bus, your life. You have decided on a destination for this bus. It is a destination that you have chosen. This destination represents the valued directions that you are willing to pursue in your life. Getting to this destination is deeply significant to you. It matters that you get there. Every inch that you travel toward this valued aim means that you have, indeed, been taking your life in the right direction for you, in this moment. As you are driving, it is necessary that you keep to your course and follow the correct path toward your valued aim.

                            Like any bus driver, you are obliged to stop along the way and pick up passengers. The trouble with this particular journey is that some of these passengers are truly difficult to deal with. These passengers are actually monsters. Each one represents a difficult thought or feeling that you have had to contend with over the course of your life. Some monsters might be self-criticism. Others are feelings of panic and dread. Others represent frantic worries about what will come. Whatever has troubled you and distracted you from the rich possibilities of life is hopping on your bus in the shape of one of these monsters.

                            These monsters are unruly and they are rude. As you’re driving, they are shouting insults at you and shooting spitballs. You can hear their calls as you drive. “You’re a loser!” they shout. “Why don’t you just give up? It’s hopeless!” is heard ringing through the bus. One even shouts, “Stop the bus! This will never work!” You think about stopping the bus to scold and discipline these monsters. But if you did that, you would no longer be moving in the direction that matters to you. Perhaps you should pull over to the side of the road and throw these monsters off the bus. Again, this would mean you having to stop moving in the direction of your values. Maybe if you made a left turn and tried a different route the monsters would become quiet. But this too is a detour from living your life in a way that takes you toward realizing your freely chosen, valued aims.

                            All of a sudden you realize that while you have been preoccupied with devising strategies and arguments for dealing with the nagging monsters on the bus, you have already missed a couple of turns and have lost some time on your journey. You now understand that in order to get to where you want to go, and to continue moving in the direction that you have chosen in life, you need to continue driving and allow these monsters to continue their catcalls, teasing, and nagging all the while. You can make the choice to take your life in the right direction, while just making space for all of the noise that the monsters generate. You can’t kick them off, and you can’t make them stop. But you can make the choice to keep living your life in a way that is meaningful and rewarding to you, to keep driving the bus, even when the monsters yammer away as you go.

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                            • #29
                              Merci epoh

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                              • #30
                                Pour les légendes amérindiennes

                                J'ai trouvé celle la

                                Voici une autre légende ayant cours chez les Nord Amérindiens:

                                Il y a bien longtemps, la famine régnait sur les tribus. Une pauvre vieille et son petit-fils allaient de campement en campement, cherchant une tribu qui voudrait bien les accueillir car ils n'avaient plus de famille. Mais partout, ils étaient
                                repoussés.

                                Un jour, ils arrivèrent enfin chez des Indiens qui les invitèrent à s'asseoir près du feu et à manger avec eux. Le chef de la tribu dit à la vieille femme :
                                "- Vous pouvez rester avec nous, si vous ne craignez pas la faim. Il n'y a pas beaucoup de gibier sur nos terres, mais nous serons heureux de partager le peu que nous avons avec vous.

                                - Nous n'avons pas besoin de grand-chose, répondit la grand-mère, et je travaillerai pour vous. Je m'occuperai des enfants pendant que les parents iront chercher à manger."

                                Le lendemain, comme d'habitude, les hommes partirent à la chasse, les femmes s'en allèrent cueillir des fruits, des plantes, et chercher de l'eau.

                                Les enfants restèrent seuls, à jouer entre eux. Mais la faim se faisant sentir, ils trouvaient la journée bien longue en attendant que leurs parents rentrent au campement en rapportant de la nourriture.

                                Quand ils commencèrent à être fatigués, la vieille femme les appela. Ils s'approchèrent d'elle, très étonnés.
                                "- Mais qu'est-ce que tu fais, grand-mère ? demanda l'un d'eux.

                                - Je vous prépare de la bouillie de maïs, répondit-elle, en remuant une épaisse purée dans une grande marmite."
                                Mais d’où venait donc ce maïs que d’ailleurs ils ne connaissaient pas?


                                Les enfants n'en avaient jamais vu, mais c’était très bon et dès qu'ils furent tous rassasiés, ils s'assirent autour de la vieille, comme des poussins blottis près de leur maman poule, et s’endormirent jusqu’à l’arrivée de leurs parents qui furent bien surpris!

                                Et désormais, ce fut pareil tous les jours. Grâce au maïs de la vieille femme, les enfants ne connaissaient plus la faim.

                                Naturellement les adultes aussi bénéficièrent de cette nourriture comme tombée du ciel et ne regrettaient pas d’avoir accueilli cette vieille femme étrange qui refusait de leur dire l’origine du maïs.

                                Les semaines passèrent et, de jour en jour, la vieille femme paraissait plus fatiguée, plus maigre, elle semblait perdre toutes ses forces. Pourtant, elle préparait comme d'habitude le repas des enfants et en gardait pour le retour des adultes.

                                Un jour, elle n'eut pas la force de se lever, mais à midi, son petit-fils trouva près d'elle la marmite pleine de bouillie. Elle lui dit :

                                "Rappelle toi bien, j'ai semé du maïs et il commence à pousser. Mais il doit encore être arrosé et sarclé. Il faudra absolument que tu t'en occupes, avec les autres enfants, moi je n‘ai plus la force."

                                Ce furent ses dernières paroles, mais elle continua à donner la bouillie jusqu'à ce que les épis soient mûrs. Ce jour-là, quand son petit-fils entra dans sa tente, il ne la trouva pas. Personne ne la revit jamais.

                                Ils comprirent alors que c’était la déesse du Maïs qui s’était sacrifiée pour les sauver

                                Aujourd'hui encore, si vous regardez un épi enveloppé de ses feuilles, vous verrez des fils d'argent: ce sont les cheveux de la bonne vieille qui a apporté le maïs pour que les petits Indiens ne souffrent plus de la faim.

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