Bonsoir
PARIS - La chaîne de télévision France 2 a annoncé avoir adressé un "sévère avertissement" à Pascal Sevran. L'animateur est sur la sellette pour des propos sur la sexualité des Noirs, que le président sénégalais Abdoulaye Wade a qualifiés de "dégueulasses".
Dans un entretien le 2 décembre à un quotidien régional français, "Var Matin", l'animateur avait estimé qu'il "faudrait stériliser la moitié de la planète". Le journal l'interrogeait sur son livre paru en début d'année, "Le Privilège des jonquilles", dans lequel il évoquait la famine au Niger qui a menacé à l'été 2005 la survie de près de 3 millions de personnes.
"Les coupables sont facilement identifiables", écrivait-il dans ce livre. "Ils signent leurs crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leurs b..., ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n'osera leur reprocher cela".
Interrogé par la radio RTL sur ces propos, le président sénégélais Abdoulaye Wade a répondu: "C'est dégueulasse, en bon français". Sans plus de commentaires.
Cible d'un déluge de critiques et condamnations, M. Sevran a présenté dimanche ses "excuses" dans la presse. "Aux hommes et aux femmes que j'ai pu peiner, je veux dire ma tendresse et leur présenter mes excuses", a-t-il déclaré à un journal, assurant que le racisme le "révulse" et qu'il est victime d'une "manipulation" par le biais de "propos détournés".
SDA-ATS
PARIS - La chaîne de télévision France 2 a annoncé avoir adressé un "sévère avertissement" à Pascal Sevran. L'animateur est sur la sellette pour des propos sur la sexualité des Noirs, que le président sénégalais Abdoulaye Wade a qualifiés de "dégueulasses".
Dans un entretien le 2 décembre à un quotidien régional français, "Var Matin", l'animateur avait estimé qu'il "faudrait stériliser la moitié de la planète". Le journal l'interrogeait sur son livre paru en début d'année, "Le Privilège des jonquilles", dans lequel il évoquait la famine au Niger qui a menacé à l'été 2005 la survie de près de 3 millions de personnes.
"Les coupables sont facilement identifiables", écrivait-il dans ce livre. "Ils signent leurs crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leurs b..., ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n'osera leur reprocher cela".
Interrogé par la radio RTL sur ces propos, le président sénégélais Abdoulaye Wade a répondu: "C'est dégueulasse, en bon français". Sans plus de commentaires.
Cible d'un déluge de critiques et condamnations, M. Sevran a présenté dimanche ses "excuses" dans la presse. "Aux hommes et aux femmes que j'ai pu peiner, je veux dire ma tendresse et leur présenter mes excuses", a-t-il déclaré à un journal, assurant que le racisme le "révulse" et qu'il est victime d'une "manipulation" par le biais de "propos détournés".
SDA-ATS
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