Un policier blanc américain a été renvoyé de son poste mercredi 28 octobre après avoir interpellé brutalement une lycéenne noire dans une salle de classe du lycée Spring Valley, en Caroline du Sud. La scène, filmée et diffusée sur Internet, avait suscité une vive indignation dans tout le pays.
Plusieurs vidéos, devenues virales, montrent le policier qui attrape par le cou et la jambe la lycéenne, assise à sa table, la renverse violemment sur le dos, puis la traîne par terre à travers la classe. L’adolescente avait apparemment refusé d’obéir au policier qui lui demandait de sortir.
Déjà poursuivi en 2013
L’agent Ben Fields « a agi d’une manière qui n’est pas conforme à la formation [des policiers] et qui n’est pas acceptable », a déclaré son supérieur hiérarchique à l’issue d’une enquête interne de vingt-quatre heures. Le FBI et la justice américaine ont également ouvert une enquête sur les circonstances de l’arrestation.
Selon la chaîne américaine NBC News, Ben Fields avait déjà fait l’objet de poursuites au niveau fédéral en 2013 pour avoir « injustement et dangereusement visé des étudiants noirs américains avec des allégations d’appartenance à des gangs et d’activités criminelles ».
Hillary Clinton dénonce un acte « inacceptable »
L’affaire n’a pas tardé à trouver un écho dans la campagne des primaires pour la présidentielle américaine. Hillary Clinton, candidate démocrate, a jugé « inacceptable » la façon dont s’était déroulée l’arrestation. « On ne peut trouver aucune excuse à la violence au sein d’une école », a-t-elle commenté sur son compte Twitter.
There is no excuse for violence inside a school. The #AssaultAtSpringValleyHigh is unacceptable—schools should be safe places. -H
— HillaryClinton (@Hillary Clinton)
« Dans une salle de classe, les élèves devraient se voir offrir l’éducation et non la violence », a réagi l’Union américaine pour les libertés civiles (American Civil Liberties Union, ACLU), qui dénonce une violence « scandaleuse ».
Cette nouvelle controverse a lieu après une série d’affaires de violences policières, parfois meurtrières, perpétrées par des policiers blancs contre de jeunes hommes ou des adolescents noirs.
Le Monde
Plusieurs vidéos, devenues virales, montrent le policier qui attrape par le cou et la jambe la lycéenne, assise à sa table, la renverse violemment sur le dos, puis la traîne par terre à travers la classe. L’adolescente avait apparemment refusé d’obéir au policier qui lui demandait de sortir.
Déjà poursuivi en 2013
L’agent Ben Fields « a agi d’une manière qui n’est pas conforme à la formation [des policiers] et qui n’est pas acceptable », a déclaré son supérieur hiérarchique à l’issue d’une enquête interne de vingt-quatre heures. Le FBI et la justice américaine ont également ouvert une enquête sur les circonstances de l’arrestation.
Selon la chaîne américaine NBC News, Ben Fields avait déjà fait l’objet de poursuites au niveau fédéral en 2013 pour avoir « injustement et dangereusement visé des étudiants noirs américains avec des allégations d’appartenance à des gangs et d’activités criminelles ».
Hillary Clinton dénonce un acte « inacceptable »
L’affaire n’a pas tardé à trouver un écho dans la campagne des primaires pour la présidentielle américaine. Hillary Clinton, candidate démocrate, a jugé « inacceptable » la façon dont s’était déroulée l’arrestation. « On ne peut trouver aucune excuse à la violence au sein d’une école », a-t-elle commenté sur son compte Twitter.
There is no excuse for violence inside a school. The #AssaultAtSpringValleyHigh is unacceptable—schools should be safe places. -H
— HillaryClinton (@Hillary Clinton)
« Dans une salle de classe, les élèves devraient se voir offrir l’éducation et non la violence », a réagi l’Union américaine pour les libertés civiles (American Civil Liberties Union, ACLU), qui dénonce une violence « scandaleuse ».
Cette nouvelle controverse a lieu après une série d’affaires de violences policières, parfois meurtrières, perpétrées par des policiers blancs contre de jeunes hommes ou des adolescents noirs.
Le Monde
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