Les enfants, l'allaitement, la contraception orale et les premières règles après 15 ans sont des facteurs de longévité pour les femmes. C'est la conclusion d'une vaste étude européenne publiée dans la revue BMC Medicine et dont la partie française a été coordonnée par Françoise Clavel-Chapelon, chercheuse de l'Inserm. Cette étude s'appuie sur le suivi de 366.040 femmes âgées de 27 à 70 ans au moment de leur inclusion (entre 1992 et 2000) et issues d'une dizaine de pays européens. Avec 100.000 femmes suivies
Un risque de mortalité diminué de 10 à 20 %
Les chercheurs ont compilé les données relatives aux Européennes décédées depuis leur inclusion dans l'étude, soit 14.383 d'entre elles (dont 5.938 de cancer et 2.404 de maladie cardiovasculaire), afin de les comparer à celles des femmes encore en vie. C'est ainsi qu'ils ont constaté que le risque de mortalité des mères ayant eu au moins un enfant était de 20 % inférieur à celui des femmes qui n'en n'avaient pas eu. Le risque de décès pour les femmes ayant allaité, pris la pilule (pour les non ou ex-fumeuses) ou eu leurs règles après 15 ans était d’environ 10 % inférieur par rapport à celles qui respectivement n'avaient pas allaité, pas pris de contraceptif oral ou eu leurs règles avant 12 ans. "Ces facteurs jouent tous dans le même sens, que l'on s'intéresse à la mortalité globale, la mortalité par cancer ou par maladie cardiovasculaire", précise dans un communiqué l'Inserm.
SA
Un risque de mortalité diminué de 10 à 20 %
Les chercheurs ont compilé les données relatives aux Européennes décédées depuis leur inclusion dans l'étude, soit 14.383 d'entre elles (dont 5.938 de cancer et 2.404 de maladie cardiovasculaire), afin de les comparer à celles des femmes encore en vie. C'est ainsi qu'ils ont constaté que le risque de mortalité des mères ayant eu au moins un enfant était de 20 % inférieur à celui des femmes qui n'en n'avaient pas eu. Le risque de décès pour les femmes ayant allaité, pris la pilule (pour les non ou ex-fumeuses) ou eu leurs règles après 15 ans était d’environ 10 % inférieur par rapport à celles qui respectivement n'avaient pas allaité, pas pris de contraceptif oral ou eu leurs règles avant 12 ans. "Ces facteurs jouent tous dans le même sens, que l'on s'intéresse à la mortalité globale, la mortalité par cancer ou par maladie cardiovasculaire", précise dans un communiqué l'Inserm.
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