En Suisse, les cas de maladies diarrhéiques ont fortement augmenté en 2015. L'Office fédéral de la santé publique va effectuer des tests pour voir si cette hausse provient d'aliments contaminés.
2015 était l'année des infections intestinales pour les Suisses. En effet, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a recensé 286 cas dû aux Escherichia coli entérohémorragiques (EHEC), des souches pathogènes de la bactérie intestinale Escherichia coli (E. coli) qui produisent un poison appelé la vérotoxine. C'est deux fois plus qu'un 2014.
A l'heure actuelle, l'OFSP ne dispose d'aucune explication pour cette hausse drastique, a avoué Daniel Koch, directeur de la section maladies transmissibles, à la radio alémanique SRF. C'est pour cela que l'OFSP va effectuer des tests pour voir si cette hausse des cas provient d'aliments contaminés. On ignore encore quand les premiers résultats seront connus.
Eté chaud rime avec prolifération d'agents pathogènes
Daniel Koch souligne néanmoins qu'une partie des infections est sans doute due à l'été particulièrement chaud. Des températures élevées favorisent en effet la prolifération d'agents pathogènes, explique l'expert.
Les Escherichia coli entérohémorragiques provoquent principalement des nausées, de la diarrhée et de fortes crampes au ventre. L'infection peut s'avérer particulièrement dangereuse si elle évolue en syndrome hémolytique urémique (SHU), une maladie qui peut affecter les reins, les vaisseaux sanguins et les cellules sanguines. Selon des estimations de l'OFSP, près de 5% des cas de SHU sont mortels. En 2011, plus de 50 personnes sont décédées en Allemagne des suites de ce syndrome. La transmission se fait principalement par le biais d'aliments contaminés, tels que les viandes ou les légumes pas suffisamment cuits.
L'immunologue Beda Stadler pense que c'est justement la mauvaise manipulation de la nourriture qui a contribué à la hausse des infections intestinales en Suisse: «De nos jours, beaucoup de jeunes gens ne savent plus vraiment comment faire. Ils n'ont plus le même savoir-faire qu'avant et ils ne savent plus vraiment d'où proviennent réellement nos aliments.» Et d'ajouter: «La jeune génération pense que tous les aliments sont forcément sûrs et fiables.»
20 minutes
2015 était l'année des infections intestinales pour les Suisses. En effet, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a recensé 286 cas dû aux Escherichia coli entérohémorragiques (EHEC), des souches pathogènes de la bactérie intestinale Escherichia coli (E. coli) qui produisent un poison appelé la vérotoxine. C'est deux fois plus qu'un 2014.
A l'heure actuelle, l'OFSP ne dispose d'aucune explication pour cette hausse drastique, a avoué Daniel Koch, directeur de la section maladies transmissibles, à la radio alémanique SRF. C'est pour cela que l'OFSP va effectuer des tests pour voir si cette hausse des cas provient d'aliments contaminés. On ignore encore quand les premiers résultats seront connus.
Eté chaud rime avec prolifération d'agents pathogènes
Daniel Koch souligne néanmoins qu'une partie des infections est sans doute due à l'été particulièrement chaud. Des températures élevées favorisent en effet la prolifération d'agents pathogènes, explique l'expert.
Les Escherichia coli entérohémorragiques provoquent principalement des nausées, de la diarrhée et de fortes crampes au ventre. L'infection peut s'avérer particulièrement dangereuse si elle évolue en syndrome hémolytique urémique (SHU), une maladie qui peut affecter les reins, les vaisseaux sanguins et les cellules sanguines. Selon des estimations de l'OFSP, près de 5% des cas de SHU sont mortels. En 2011, plus de 50 personnes sont décédées en Allemagne des suites de ce syndrome. La transmission se fait principalement par le biais d'aliments contaminés, tels que les viandes ou les légumes pas suffisamment cuits.
L'immunologue Beda Stadler pense que c'est justement la mauvaise manipulation de la nourriture qui a contribué à la hausse des infections intestinales en Suisse: «De nos jours, beaucoup de jeunes gens ne savent plus vraiment comment faire. Ils n'ont plus le même savoir-faire qu'avant et ils ne savent plus vraiment d'où proviennent réellement nos aliments.» Et d'ajouter: «La jeune génération pense que tous les aliments sont forcément sûrs et fiables.»
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