DEPUIS Mercredi soir, le niveau 2 "Grand froid" du plan national hivernal était activé dans 33 départements, dont l'Ile-de-France, ce qui permet d'offrir davantage de places d'hébergement aux sans-abri.
Cette décision, prise par chaque préfet, intervient alors que le gouvernement est critiqué par l'opposition sur sa politique d'hébergement envers les SDF et que Météo France prévoit pour jeudi matin des températures allant jusqu'à -5° de l'Auvergne au Lyonnais.
Le niveau 2 de ce plan, qui en compte 3, est déclenché lorsque les températures sont négatives le jour et comprises entre -5°C et -10°C la nuit. Le dispositif prévoit le déblocage de 4 075 places d'hébergement supplémentaires qui s'ajoutent aux 95 353 disponibles toute l'année en France. La surveillance des personnes refusant les centres d'hébergement est également renforcée ainsi que l'effectif du service téléphonique d'urgence, le 115.
L'ensemble de l'Ile-de-France dont Paris est concerné par le dispositif ainsi que plusieurs départements de l'ouest, dont l'Ille-et-Vilaine et l'Indre-et-Loire. Le dispositif s'applique aux départements de l'Aisne et du Nord. Dans l'est, il concerne les Ardennes, l'Aube ou encore la Côte-d'Or, dans le Centre l'Allier et le Puy-de-Dôme . La Charente-Maritime, la Haute-Garonne et les Landes sont également concernés.
et eux que font -ils ? et blablabla et bla bla bla bien au chaud ....
Villepin récuse tout problème de places
Dans la matinée de mercredi, Dominique de Villepin avait récusé tout problème "de manque de places" pour les personnes sans abri, précisant que 500 places d'hébergement étaient toujours vacantes en Ile-de-France.
"En Ile-de-France, il restait hier 500 places d'hébergement disponibles. Le problème aujourd'hui, ce n'est pas le manque de places ni même la qualité de ces hébergements", a dit le Premier ministre à l'occasion de la signature d'un accord de modération des loyers avec l'Union nationale de la propriété immobilière.
"Grâce aux efforts de tous, associations et collectivités locales, nous disposons aujourd'hui de lieux d'accueil où la dignité et la sécurité des sans-abris sont assurés. Tout l'enjeu, c'est désormais de convaincre les personnes sans abri d'en bénéficier", a-t-il souligné.
Dans un communiqué, la Fondation Abbé Pierre a contest" ce constat optimiste, estimant que toutes les structures d'hébergement et les dispositifs d'urgence sont "saturés". "Les besoins ne sont pas satisfaits, et de loin", note l'association.
"Réapparition de bidonvilles"
Du côté de l'opposition, le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, a regretté que le plan hivernal présenté par le gouvernement "ne prévoit, essentiellement, que des transformations de places d'hébergement existantes, et très peu de capacités nouvelles, susceptibles de répondre à l'ampleur des besoins".
Il a dénoncé un manque "d'hébergement de qualité" et un "manque de volontarisme" de certaines collectivités locales, en particulier à l'ouest de la capitale. Il rappelle dans un communiqué avoir proposé depuis plus d'un mois de mettre à disposition de l'Etat un immeuble situé rue de Buci, dans le 6eme arrondissement.
"Or l'Etat bloque ce projet, refusant en outre de mobiliser les financements dédiés à l'aménagement de ce lieu (implantation d'une maison relais), qui relèvent pourtant de sa compétence", écrit-il.
De son côté, le Parti communiste estime que l'on assiste "à la réapparition de véritables bidonvilles" et demande, face à l'urgence, la réquisition des logements vides". Le PCF propose également de "multiplier l'ouverture de petites structures d'accueil pour les SDF permettant un accueil de longue durée avec un vrai suivi social".
ET NOUS, QUE FAISONS NOUS ?
=== MODERATION ===
Choisissez des titres explicites pour vos topics. Lisez la FAQ, svp.
Cette décision, prise par chaque préfet, intervient alors que le gouvernement est critiqué par l'opposition sur sa politique d'hébergement envers les SDF et que Météo France prévoit pour jeudi matin des températures allant jusqu'à -5° de l'Auvergne au Lyonnais.
Le niveau 2 de ce plan, qui en compte 3, est déclenché lorsque les températures sont négatives le jour et comprises entre -5°C et -10°C la nuit. Le dispositif prévoit le déblocage de 4 075 places d'hébergement supplémentaires qui s'ajoutent aux 95 353 disponibles toute l'année en France. La surveillance des personnes refusant les centres d'hébergement est également renforcée ainsi que l'effectif du service téléphonique d'urgence, le 115.
L'ensemble de l'Ile-de-France dont Paris est concerné par le dispositif ainsi que plusieurs départements de l'ouest, dont l'Ille-et-Vilaine et l'Indre-et-Loire. Le dispositif s'applique aux départements de l'Aisne et du Nord. Dans l'est, il concerne les Ardennes, l'Aube ou encore la Côte-d'Or, dans le Centre l'Allier et le Puy-de-Dôme . La Charente-Maritime, la Haute-Garonne et les Landes sont également concernés.
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Villepin récuse tout problème de places
Dans la matinée de mercredi, Dominique de Villepin avait récusé tout problème "de manque de places" pour les personnes sans abri, précisant que 500 places d'hébergement étaient toujours vacantes en Ile-de-France.
"En Ile-de-France, il restait hier 500 places d'hébergement disponibles. Le problème aujourd'hui, ce n'est pas le manque de places ni même la qualité de ces hébergements", a dit le Premier ministre à l'occasion de la signature d'un accord de modération des loyers avec l'Union nationale de la propriété immobilière.
"Grâce aux efforts de tous, associations et collectivités locales, nous disposons aujourd'hui de lieux d'accueil où la dignité et la sécurité des sans-abris sont assurés. Tout l'enjeu, c'est désormais de convaincre les personnes sans abri d'en bénéficier", a-t-il souligné.
Dans un communiqué, la Fondation Abbé Pierre a contest" ce constat optimiste, estimant que toutes les structures d'hébergement et les dispositifs d'urgence sont "saturés". "Les besoins ne sont pas satisfaits, et de loin", note l'association.
"Réapparition de bidonvilles"
Du côté de l'opposition, le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, a regretté que le plan hivernal présenté par le gouvernement "ne prévoit, essentiellement, que des transformations de places d'hébergement existantes, et très peu de capacités nouvelles, susceptibles de répondre à l'ampleur des besoins".
Il a dénoncé un manque "d'hébergement de qualité" et un "manque de volontarisme" de certaines collectivités locales, en particulier à l'ouest de la capitale. Il rappelle dans un communiqué avoir proposé depuis plus d'un mois de mettre à disposition de l'Etat un immeuble situé rue de Buci, dans le 6eme arrondissement.
"Or l'Etat bloque ce projet, refusant en outre de mobiliser les financements dédiés à l'aménagement de ce lieu (implantation d'une maison relais), qui relèvent pourtant de sa compétence", écrit-il.
De son côté, le Parti communiste estime que l'on assiste "à la réapparition de véritables bidonvilles" et demande, face à l'urgence, la réquisition des logements vides". Le PCF propose également de "multiplier l'ouverture de petites structures d'accueil pour les SDF permettant un accueil de longue durée avec un vrai suivi social".
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