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INSTABILITÉ CROISSANTE DANS LES PAYS LIMITROPHES Alerte maximum aux frontières

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  • INSTABILITÉ CROISSANTE DANS LES PAYS LIMITROPHES Alerte maximum aux frontières

    L’instabilité qui prévaut dans la région a poussé l’Algérie a accroître davantage son système de surveillance et à se déployer sur le plan diplomatique et politique afin d’éviter le risque de contagion. Objectif numéro un : assurer une sécurité maximale aux frontières en dépit de pressions incessantes pour la réouverture des postes frontaliers avec le Maroc.
    Abla Chérif - Alger (Le Soir) - La dernière réaction du ministère des Affaires étrangères au passage des clandestins marocains renseigne largement sur la question. Démonstration d’intransigeance absolue, M. Abdelkader Messahel est allé jusqu’à convoquer l’ambassadeur du Maroc en Algérie pour lui faire part de la vive préoccupation des autorités face à «l’afflux massif et inhabituel des ressortissants marocains en provenance de Casablanca à destination de la Libye». Cette préoccupation est, on le sait, liée au fait que de plus en plus de Marocains ont tendance à aller grossir les rangs de Daesh, et il s’en trouvait justement (parmi les 270 Marocains interceptés) qui projetaient de rallier les groupes terroristes en Libye. En collaboration avec Rabat, les autorités algériennes ont rapatrié toutes ces personnes, dont le nombre n’a pas été dévoilé dans leur pays. Depuis, et on l’imagine, les mesures de sécurité ont été davantage renforcées aux frontières de même que cet évènement a conforté la décision algérienne de maintenir la fermeture de la bande frontalière avec ce pays en dépit des pressions. Depuis quelque temps, ces pressions émanent y compris des pays occidentaux et se manifestent notamment à travers les organisations internationales qui insistent pour faire entendre leur point de vue au moment de négocier des accords par exemple. Que ce soit au FMI, à l’OMC et même au sein de l’Union européenne, la question de la réouverture des frontières avec le Maroc est soulevée dans le but, affirment ces derniers, de dénouer les relations tendues avec le Maroc et stabiliser ainsi les derniers pans de la région à avoir échappé au drame de ses voisins. L’autre argument avancé est que cette fermeture ne favorise pas le libre-échange au Maghreb. En dépit de cela, Alger résiste et maintient sa décision prise en 1994 pour quatre raisons essentielles : endiguer le passage de la drogue, empêcher l’infiltration des terroristes, fermer la porte aux passages illégaux, mais aussi et surtout mettre fin au commerce informel qui nuisait grandement aux régions frontalières. Mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’au-delà de cet aspect, l’Algérie a en fait décidé depuis un bon moment de faire de la sécurité de toutes ses frontières une préoccupation première. Les autorités avaient annoncé il y a quelques années déjà que «l’Algérie anticipera à toutes les évolutions possibles au niveau de la région du Sahel et prendra en conséquence et souverainement les mesures appropriées pour assurer la défense de ses intérêts et la protection maximale de ses frontières». Cette déclaration, celle de M. Bellani, exporte- parole du ministère des Affaires étrangères, a été faite au moment où la crise malienne avait atteint son paroxysme incitant là aussi notre pays à fermer officiellement sa frontière avec le Mali mais aussi à déployer davantage d’efforts afin de contribuer au rétablissement de la paix et de la sécurité dans ce pays en proie à une rébellion des Touaregs et une offensive terroriste d’une grande violence. Il y a une semaine, une réunion de grande importance s’est d’ailleurs tenue à Alger pour discuter des modalités de mise en application des accords de paix, conditions sine qua non pour la réduction de l’activité terroriste dans la zone, mais aussi dans tout le Sahel comme ont tenu d’ailleurs à le préciser les représentants de l’OUA et de l’ONU. De la même manière les autorités algériennes ont pris la décision naturelle de fermer les frontières avec la Libye, un pays quasiment menacé d’effondrement, et de contrôler très fermement la zone frontalière avec le Niger secoué par des combats qui font rage au nord et des activités ravageuses menées par le groupe terroriste Boko Haram. A ce niveau, les frontières paraissent fermées de fait puisqu’aucun passage humain n’est permis. Reste enfin la Tunisie. En raison de l’instabilité qui prévaut également dans ce pays, il est arrivé aux autorités des deux Etats de prendre la décision de procéder à la fermeture des frontières d’un commun accord pour des périodes indéterminées. Il y a plus d’une année, le ministre tunisien de la Défense avait fermé les frontières avec l’Algérie en raison d’un pic d’insécurité. Les ressortissants des deux pays ont été empêchés de circuler dans les deux sens. Un peu partout, l’alerte est au maximum. Mais en dépit de tous les efforts consentis pour préserver son territoire, l’Algérie continue à subir des tentatives d’infiltration multiples comme en témoignent les communiqués quotidiens du MDN et de la Gendarmerie nationale.
    A. C. le soir d'algérie-
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Pensez-vous que cette "instabilité "dans les pays limitrophes à l'Algérie est voulue pour tenter de porter préjudice plutôt à l'Algérie ?
    Dernière modification par ACAPULCO, 26 janvier 2016, 12h37.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Ykhawfou fina !
      Le véritable ennemi est à l'intérieur, ces connards d'irresponsables mafieux qui nous ont pris en otage

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      • #4
        acapulco tu devrais aérer ton texte ( espace etc) car pas simple a lire

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