Hommage à Amel Zenoune Zouani, assassinée le 26 Janvier 1997

Nous sommes le 26 janvier 1997, Amel Zenoune Zouani, étudiante en droit âgée de 22 ans, quitte Alger dans un bus pour rentrer chez elle à Sidi Moussa.
En ce 17ème jour du ramadan, Le bus tombe sur un faux barrage du GIA, au lieu dit Benedja (Bentalha).C’est à ce moment qu’on lui demande de descendre du bus et la jeune fille s’exécute avec courage.
L’un des hommes armés aiguise son couteau sur une pierre et, sans le moindre état d’âme, égorge la jeune fille sous le regard des autres passagers terrifiés. Il leur dira en substance qu’elle « servira d’exemple à toutes celles qui fréquentent les universités ».
Amel n’avait que 22 ans. Elle était belle et avait des projets plein la tête. Elle laissera des sœurs et une mère inconsolables. Lors d’un rassemblement, le 22 mars 2012 (journée contre l’oubli, instaurée par l’association Ajouad Algérie Mémoire), elle dira qu’elle n’avait pas réussi à surmonter l’assassinat de sa fille. Qu’elle refusait de pardonner à celui qui lui avait tranché la gorge. La douleur de cette mère-courage ne diminuera jamais. Elle poursuivra son combat contre l’oubli et répondra toujours présente pour témoigner de l’horreur.Khalti Houria nous quitta en décembre 2014 , allant rejoindre sa fille qu’elle n’a jamais cessé de pleurer.
En ce 26 janvier 2016, rendre hommage à Amel, à toutes ces femmes et ces hommes qui ont payé de leur vie pour leur courage face à l’obscurantisme est un devoir. Un devoir pour ne pas les oublier. Un devoir pour qu’un jour justice soit faite.
Source: BabZman

Nous sommes le 26 janvier 1997, Amel Zenoune Zouani, étudiante en droit âgée de 22 ans, quitte Alger dans un bus pour rentrer chez elle à Sidi Moussa.
En ce 17ème jour du ramadan, Le bus tombe sur un faux barrage du GIA, au lieu dit Benedja (Bentalha).C’est à ce moment qu’on lui demande de descendre du bus et la jeune fille s’exécute avec courage.
L’un des hommes armés aiguise son couteau sur une pierre et, sans le moindre état d’âme, égorge la jeune fille sous le regard des autres passagers terrifiés. Il leur dira en substance qu’elle « servira d’exemple à toutes celles qui fréquentent les universités ».
Amel n’avait que 22 ans. Elle était belle et avait des projets plein la tête. Elle laissera des sœurs et une mère inconsolables. Lors d’un rassemblement, le 22 mars 2012 (journée contre l’oubli, instaurée par l’association Ajouad Algérie Mémoire), elle dira qu’elle n’avait pas réussi à surmonter l’assassinat de sa fille. Qu’elle refusait de pardonner à celui qui lui avait tranché la gorge. La douleur de cette mère-courage ne diminuera jamais. Elle poursuivra son combat contre l’oubli et répondra toujours présente pour témoigner de l’horreur.Khalti Houria nous quitta en décembre 2014 , allant rejoindre sa fille qu’elle n’a jamais cessé de pleurer.
En ce 26 janvier 2016, rendre hommage à Amel, à toutes ces femmes et ces hommes qui ont payé de leur vie pour leur courage face à l’obscurantisme est un devoir. Un devoir pour ne pas les oublier. Un devoir pour qu’un jour justice soit faite.
Source: BabZman
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