L'ancien directeur informatique de l'Unédic a fait fort. Celui qui était chargé de traquer les faux chômeurs était lui-même un fraudeur. Mis à pied après avoir été dénoncé par un collègue, il a négocié une rupture conventionnelle de contrat. Le comble ? Non seulement il serait parti avec une indemnité de 160.000 euros mais il toucherait désormais... les allocations de l'Unédic, rapporte le Canard enchainé.
C'est une affaire qui ébranle l'Unédic. Et pour cause, Pierre Lachaize, ancien directeur de l'informatique de l'organisme chargé de traquer les faux chômeurs, était lui-même un fraudeur, rapporte aujourd'hui le Canard enchaîné.
Une supercherie dévoilée
La fraude de l'employé a éclaté au grand jour en 2013, lorsque l'un de ses collègues a vu que le nom de Pierre Lachaize ressortait des dossiers des personnes qui touchaient de l'argent de l'Unédic. Pendant un an, l'ex-directeur a perçu des indemnités chômage en plus de son salaire. A l'époque, pour le seul mois d'octobre, l'hebdomadaire explique qu'il avait ainsi empoché pas moins de 5.000 euros d'allocation.
L'arnaque allait même plus loin. Il déclarait être certes employé à l'Unédic, mais à un poste moindre, compatible avec le versement d'une aide. Il expliquait ainsi travailler quinze heures par semaine pour un salaire de 1050 euros. Une déclaration évidemment sans rapport avec sa fonction de directeur de l'informatique.
Le comble ? La personne qui a dénoncé Pierre Lachaize a été licenciée car elle n'avait pas obtenu l'autorisation de son supérieur pour consulter le fichier qui a révélé au grand jour la supercherie. Le salarié a attaqué ce licenciement aux prud'hommes.
Une rupture de contrat qui rapporte gros
Pierre Lachaize ne s’en est pas trop mal sorti. Il a certes fait l'objet d'une mise à pied conservatoire avant de quitter l'Unédic en négociant "une rupture conventionnelle". Cette astuce lui a permis de négocier une rupture de contrat et ainsi d'empocher 160.000 euros d'indemnité, comme il avait un poste haut placé.
Et ce n'est pas tout : ce procédé lui a permis de bénéficier des indemnités versées.. par l'Unédic.
C'est une affaire qui ébranle l'Unédic. Et pour cause, Pierre Lachaize, ancien directeur de l'informatique de l'organisme chargé de traquer les faux chômeurs, était lui-même un fraudeur, rapporte aujourd'hui le Canard enchaîné.
Une supercherie dévoilée
La fraude de l'employé a éclaté au grand jour en 2013, lorsque l'un de ses collègues a vu que le nom de Pierre Lachaize ressortait des dossiers des personnes qui touchaient de l'argent de l'Unédic. Pendant un an, l'ex-directeur a perçu des indemnités chômage en plus de son salaire. A l'époque, pour le seul mois d'octobre, l'hebdomadaire explique qu'il avait ainsi empoché pas moins de 5.000 euros d'allocation.
L'arnaque allait même plus loin. Il déclarait être certes employé à l'Unédic, mais à un poste moindre, compatible avec le versement d'une aide. Il expliquait ainsi travailler quinze heures par semaine pour un salaire de 1050 euros. Une déclaration évidemment sans rapport avec sa fonction de directeur de l'informatique.
Le comble ? La personne qui a dénoncé Pierre Lachaize a été licenciée car elle n'avait pas obtenu l'autorisation de son supérieur pour consulter le fichier qui a révélé au grand jour la supercherie. Le salarié a attaqué ce licenciement aux prud'hommes.
Une rupture de contrat qui rapporte gros
Pierre Lachaize ne s’en est pas trop mal sorti. Il a certes fait l'objet d'une mise à pied conservatoire avant de quitter l'Unédic en négociant "une rupture conventionnelle". Cette astuce lui a permis de négocier une rupture de contrat et ainsi d'empocher 160.000 euros d'indemnité, comme il avait un poste haut placé.
Et ce n'est pas tout : ce procédé lui a permis de bénéficier des indemnités versées.. par l'Unédic.
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