Prince est mort. Il y a quelques semaines, c’était David Bowie. Au Québec, c’est pareil: Jean Lapierre, Rita Lafontaine, Jean-Paul Lallier... Vous n’avez pas la berlue, plusieurs signes tendent à démontrer qu’il y a bel et bien une vague de décès chez les gens connus. Et ça s’explique.
«On n’a que quatre mois de faits, mais 2016 est déjà très, très noire», commence l’article de la très sérieuse BBC. Preuves à l’appui.
Le nombre de décès de personnes significatives est «phénoménal» cette année, avance Nick Serpell, coordonnateur aux décès de la BBC. Ce dernier est responsable de ce que les médias québécois appellent les «viandes froides», c’est-à-dire les textes et les reportages que les journalistes préparent à temps perdu au sujet des personnes susceptibles de rendre l’âme bientôt. Ces reportages sont donc prêts à être publiés dès que la personne décède.
En 2012, la BBC avait diffusé quatre «viandes froides» à pareille date. Ce nombre augmente graduellement pour exploser cette année avec 24 «viandes froides» publiées jusqu’à maintenant en 2016.
Autre signe que le nombre de décès augmente, le quotidien britannique Daily Telegraph a dénombré 75 décès de personnes connues jusqu’à présent en 2016, alors qu’il n’en comptait que 30 l’an dernier, et 38 en 2014.
Le très morbide site web Deathlist.net va plus loin en établissant chaque année la liste des 50 personnalités qui sont les plus susceptibles de mourir. Bon an mal an, le site web est passablement dans le champ gauche avec seulement deux décès avérés. Cette année, cinq décès se sont avérés jusqu’à présent.
Explications
Le spécialiste de la mort de BBC donne quelques pistes d’explication. D’abord, il souligne que les gens qui sont devenus célèbres dans les années 60 dépassent maintenant les 70 ans.
Il y a aussi davantage de gens célèbres qu’avant. Avant les années 60, la seule façon d’être célèbre, c’était au cinéma alors qu’aujourd’hui, il y a aussi la télé, la musique, etc.
Le baby-boom, c’est-à-dire la génération née entre la fin des années 40 et le milieu des années 60. Avec l’explosion de la population dans cette tranche d’âge, il y a eu explosion du nombre de vedettes. Les représentants de cette génération se suivent dans toutes les étapes de la vie, y compris la mort.
Ça va donc continuer. La prédiction de Nick Serpell n’est pas difficile: ces gens-là ne rajeunissent pas...
le journal de Montréal
«On n’a que quatre mois de faits, mais 2016 est déjà très, très noire», commence l’article de la très sérieuse BBC. Preuves à l’appui.
Le nombre de décès de personnes significatives est «phénoménal» cette année, avance Nick Serpell, coordonnateur aux décès de la BBC. Ce dernier est responsable de ce que les médias québécois appellent les «viandes froides», c’est-à-dire les textes et les reportages que les journalistes préparent à temps perdu au sujet des personnes susceptibles de rendre l’âme bientôt. Ces reportages sont donc prêts à être publiés dès que la personne décède.
En 2012, la BBC avait diffusé quatre «viandes froides» à pareille date. Ce nombre augmente graduellement pour exploser cette année avec 24 «viandes froides» publiées jusqu’à maintenant en 2016.
Autre signe que le nombre de décès augmente, le quotidien britannique Daily Telegraph a dénombré 75 décès de personnes connues jusqu’à présent en 2016, alors qu’il n’en comptait que 30 l’an dernier, et 38 en 2014.
Le très morbide site web Deathlist.net va plus loin en établissant chaque année la liste des 50 personnalités qui sont les plus susceptibles de mourir. Bon an mal an, le site web est passablement dans le champ gauche avec seulement deux décès avérés. Cette année, cinq décès se sont avérés jusqu’à présent.
Explications
Le spécialiste de la mort de BBC donne quelques pistes d’explication. D’abord, il souligne que les gens qui sont devenus célèbres dans les années 60 dépassent maintenant les 70 ans.
Il y a aussi davantage de gens célèbres qu’avant. Avant les années 60, la seule façon d’être célèbre, c’était au cinéma alors qu’aujourd’hui, il y a aussi la télé, la musique, etc.
Le baby-boom, c’est-à-dire la génération née entre la fin des années 40 et le milieu des années 60. Avec l’explosion de la population dans cette tranche d’âge, il y a eu explosion du nombre de vedettes. Les représentants de cette génération se suivent dans toutes les étapes de la vie, y compris la mort.
Ça va donc continuer. La prédiction de Nick Serpell n’est pas difficile: ces gens-là ne rajeunissent pas...
le journal de Montréal
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