Non, Adhrar est soft. Il n'exagère aucunement.
Il oublie :
- Les gens jettent encore des ordures par les fenêtres.
- On dépense des millions de dinars par an à rafistoler des routes qui devaient tenir 20 ans au minimum (on revient donc aux projets et aux dessous de table).
- Les transports en commun sont une catastrophe. On est un tantinet plus avancés que le Pakistan à ce sujet (et ne me dites surtout pas le contraire .. je me suis tapé les gares routières pendant des années).
- Les quartiers sont sales
- Les gens sont aigris, las, déboussolés, stressés, angoissés. Ils ont une mine affreuse, une haleine de chacal, et une méchanceté qui se sent dès 7h du matin au café.
- Les bâtiments sont saccagés. (Vous avez un ascenseur qui marche ?). Sans compter qu'ils ressemblent à des tours de contrôle, vu le nombre d'antenne qui s'y greffent.
- Les enfants jouent dehors sans surveillance, et c'est abjecte.
- Les produits de 1ère nécessité reste toujours à la limite de l'abordable. Ce qui est affligeant pour un pays qui vient de payer la totalité de ses dettes extérieures.
- Le taux d'illettrisme est encore beaucoup trop élevé en Algérie. Et c'est une honte.
- L'économie parallèle bat son plein, et nous osons parler d'adhésion à l'OMC.
- Les feux et les plaques de signalisation, le respect du code de la route, ainsi que le civisme sur ces routes est aussi rare que le professionnalisme du policier qui gère tout ça. (en bref c'est le foutoir absolu).
- L'éducation .. ahhhh l'éducation : J'adore ce mot "l'éducation". ça sonne bien dans les oreilles, mais sa définition diffère en Algérie.
En fait, le fondamental a crée des mutants en Algérie. J'en suis un, alors je me permets aisément de le dire.
Qui d'entre nous, une fois sa formation à l'étranger entamée n'a pas respiré l'air frais de la bonne pédagogie, et des méthodes réellement efficaces, du travail acharné, de la considération des enseignants et de leur professionnalisme surtout. Mais je salue tous les enfants du fondamental qui ont réussi. Car aucun autre peuple n'aurait pu supporter des méthodes pareilles.
- On a osé vendre de la viande d'âne au marché un mois de ramadhan .. c'est dire l'avancée de la conscience, de l'humanisme et du secteur sanitaire.
- En parlant de secteur sanitaire. Nous avons autant de bons professeurs, et de bons chirurgiens, que d'infirmières (et infirmiers) sorties droit des contes pour enfants (vous imaginez bien que ce sont les sorcières).
L'attente est insurmontable pour se faire soigner. Les conditions d'hygiène sont déplorables.
La pénurie des médicaments est ahurissante, et cela même si les 5 plus grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux sont implantés en Algérie. Mais l'état refuse de payer plein pot les médicaments génériques. Alors le secteur publique se contente des misérables approvisionnements.
- L'Algérie est un état policier, puis militaire, puis policier, puis militaro-policier, puis démocratico-militaire, puis laïco-policier, enfin bref. Vous savez de quoi je parle.
Si ce n'est pas un signe de sous développement...
- Politique : aucun parti avec une ligne de conduite convenable.
Aucun leader convenable (ni présentable d'ailleurs).
Aucun discours objectif. N'avez vous pas remarqué qu'ils ont tous la manie de crier sur le peuple ? ... de crier de crier tout court .. tout le monde crie. C'est mal..
Même le nain de jardin qui nous sert de président crie sur les gens comme s'ils étaient des déchets de la société .. allons ..
- Les élus locaux sont une catastrophe. Aucun d'eux n'est fiable, car il n'a pu arriver à ce stade en toute honnêteté.
- La jeunesse est abandonnée. Je dis abandonnée, car personne ne les encadre. L'instruction manque, le soutien à l'emploi est inexistant. Ils sont livrés à eux-mêmes quelque part (même si ça n'excuse pas leur léthargie, et leur "ellah ghalebisme" à tout va).
- Dans les rues, les commerces ouvrent et ferment à n'importe quelle heure. Aucune règlementation n'est appliquée à cet effet. L'achalandage des magasins est inexistant. On peut bien trouver un boucher devant une librairie, et un poissonnier devant un coiffeur.
- Les normes sanitaires n'existent pas
- Le fisc est l'un des secteurs les plus corrompus de l'Algérie (vous avez déjà rempli un G50 comme il se doit ?)
C'est ce qui me vient en tête pour ce soir, mais je peux m'étaler indéfiniment sur ça.
Alors ne me dites pas qu'Adhrar exagère, ou qu'il faut voir les choses "du bon côté". Ceux qui n'y sont pas nés, et qui n'y ont pas vécus (au quotidien, et non en vacances) ne peuvent comprendre.
Même avec tout ce merdier, j'aime mon pays plus que tout, je l'ai dans le sang. Mais ceux qui y vivent m'ont donné trop de raisons de partir.
Il oublie :
- Les gens jettent encore des ordures par les fenêtres.
- On dépense des millions de dinars par an à rafistoler des routes qui devaient tenir 20 ans au minimum (on revient donc aux projets et aux dessous de table).
- Les transports en commun sont une catastrophe. On est un tantinet plus avancés que le Pakistan à ce sujet (et ne me dites surtout pas le contraire .. je me suis tapé les gares routières pendant des années).
- Les quartiers sont sales
- Les gens sont aigris, las, déboussolés, stressés, angoissés. Ils ont une mine affreuse, une haleine de chacal, et une méchanceté qui se sent dès 7h du matin au café.
- Les bâtiments sont saccagés. (Vous avez un ascenseur qui marche ?). Sans compter qu'ils ressemblent à des tours de contrôle, vu le nombre d'antenne qui s'y greffent.
- Les enfants jouent dehors sans surveillance, et c'est abjecte.
- Les produits de 1ère nécessité reste toujours à la limite de l'abordable. Ce qui est affligeant pour un pays qui vient de payer la totalité de ses dettes extérieures.
- Le taux d'illettrisme est encore beaucoup trop élevé en Algérie. Et c'est une honte.
- L'économie parallèle bat son plein, et nous osons parler d'adhésion à l'OMC.
- Les feux et les plaques de signalisation, le respect du code de la route, ainsi que le civisme sur ces routes est aussi rare que le professionnalisme du policier qui gère tout ça. (en bref c'est le foutoir absolu).
- L'éducation .. ahhhh l'éducation : J'adore ce mot "l'éducation". ça sonne bien dans les oreilles, mais sa définition diffère en Algérie.
En fait, le fondamental a crée des mutants en Algérie. J'en suis un, alors je me permets aisément de le dire.
Qui d'entre nous, une fois sa formation à l'étranger entamée n'a pas respiré l'air frais de la bonne pédagogie, et des méthodes réellement efficaces, du travail acharné, de la considération des enseignants et de leur professionnalisme surtout. Mais je salue tous les enfants du fondamental qui ont réussi. Car aucun autre peuple n'aurait pu supporter des méthodes pareilles.
- On a osé vendre de la viande d'âne au marché un mois de ramadhan .. c'est dire l'avancée de la conscience, de l'humanisme et du secteur sanitaire.
- En parlant de secteur sanitaire. Nous avons autant de bons professeurs, et de bons chirurgiens, que d'infirmières (et infirmiers) sorties droit des contes pour enfants (vous imaginez bien que ce sont les sorcières).
L'attente est insurmontable pour se faire soigner. Les conditions d'hygiène sont déplorables.
La pénurie des médicaments est ahurissante, et cela même si les 5 plus grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux sont implantés en Algérie. Mais l'état refuse de payer plein pot les médicaments génériques. Alors le secteur publique se contente des misérables approvisionnements.
- L'Algérie est un état policier, puis militaire, puis policier, puis militaro-policier, puis démocratico-militaire, puis laïco-policier, enfin bref. Vous savez de quoi je parle.
Si ce n'est pas un signe de sous développement...
- Politique : aucun parti avec une ligne de conduite convenable.
Aucun leader convenable (ni présentable d'ailleurs).
Aucun discours objectif. N'avez vous pas remarqué qu'ils ont tous la manie de crier sur le peuple ? ... de crier de crier tout court .. tout le monde crie. C'est mal..
Même le nain de jardin qui nous sert de président crie sur les gens comme s'ils étaient des déchets de la société .. allons ..
- Les élus locaux sont une catastrophe. Aucun d'eux n'est fiable, car il n'a pu arriver à ce stade en toute honnêteté.
- La jeunesse est abandonnée. Je dis abandonnée, car personne ne les encadre. L'instruction manque, le soutien à l'emploi est inexistant. Ils sont livrés à eux-mêmes quelque part (même si ça n'excuse pas leur léthargie, et leur "ellah ghalebisme" à tout va).
- Dans les rues, les commerces ouvrent et ferment à n'importe quelle heure. Aucune règlementation n'est appliquée à cet effet. L'achalandage des magasins est inexistant. On peut bien trouver un boucher devant une librairie, et un poissonnier devant un coiffeur.
- Les normes sanitaires n'existent pas
- Le fisc est l'un des secteurs les plus corrompus de l'Algérie (vous avez déjà rempli un G50 comme il se doit ?)
C'est ce qui me vient en tête pour ce soir, mais je peux m'étaler indéfiniment sur ça.
Alors ne me dites pas qu'Adhrar exagère, ou qu'il faut voir les choses "du bon côté". Ceux qui n'y sont pas nés, et qui n'y ont pas vécus (au quotidien, et non en vacances) ne peuvent comprendre.
Même avec tout ce merdier, j'aime mon pays plus que tout, je l'ai dans le sang. Mais ceux qui y vivent m'ont donné trop de raisons de partir.
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