Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Plus de 50 télés privées seront interdites

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Plus de 50 télés privées seront interdites

    Le gouvernement veut mettre de l’ordre dans le secteur audiovisuel du pays. Les chaînes de télévision privées, non agréées,
    seront fermées dans les prochains jours.


    Hier, au palais de la Culture Moufdi Zakaria à Alger, à la faveur de la tenue d’un forum international sur la lutte contre le piratage d’œuvres artistiques, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a déclaré avoir chargé le ministre de la Communication Hamid Grine «d’assainir la situation dans les meilleurs délais, en attendant la mise en place de l’autorité de régulation de l’audiovisuel». Sellal n’a donné aucune date sur l’installation de cette autorité, disant que «cela interviendra dans les prochaines semaines».

    Il a annoncé la mise en place d’un dispositif d’agrément de chaînes de télévision et de radio sur la base d’un cahier des charges «qui fixe clairement les droits et les obligations». Le cahier des charges qui précise, entre autres, les conditions financières d’une chaîne de télévision est en cours de validation au sein du gouvernement. Il sera mis en application probablement avant la fin du mois. «Toutes les télévisions qui se conformeront audit cahier des charges seront agréées en tant que chaînes algériennes bénéficiant de toutes les mesures de soutien et d’encouragement prévues par la loi. Les autres qui y dérogeront se verront interdire l’activité en Algérie», a-t-il indiqué.

    Les autorités procéderont, selon des sources informées, à la fermeture graduelle des chaînes «offshore» qui diffusent via le satellite égyptien Nilesat à partir de l’étranger sans agrément. Les quatre chaînes qui sont autorisées à exercer sont Dzaïr TV, Ennahar TV, El Djazaïria et Echourouk TV. Ces chaînes de droit étranger avaient reçu en 2013 l’accord des pouvoirs publics d’ouvrir «provisoirement des bureaux en Algérie». La cinquième chaîne, Hoggar TV, a cessé d’émettre depuis.

    Les quatre chaînes autorisées seront obligées de se conformer au cahier des charges général en attendant la mise en place de l’Autorité de régulation. Les chaînes qui seront déconnectées ou provisoirement interdites d’émission pourront, d’après un expert, saisir l’Autorité de régulation et présenter un dossier pour un éventuel agrément et autorisation d’exercer de nouveau. Mais, l’Autorité doit d’abord faire des appels d’offres.

    L’agrément sera donné, après étude du dossier, avec la nécessité de se conformer à la loi sur l’Audiovisuel de 2014 qui impose l’existence de «chaînes privées thématiques». Au-delà de cette procédure, les chaînes qui, après agrément, diffusent des programmes ou des œuvres artistiques sans acheter les droits seront également interdites de diffusion en Algérie, après décision de l’Autorité de régulation en concertation avec les pouvoirs publics.

    Selon Abdelmalek Sellal, il ne s’agit pas d’une remise en cause de l’ouverture du paysage audiovisuel, mais d’une réglementation d’un domaine d’activité «comme il en existe dans tous les pays du monde» et pour «préserver la santé morale du pays». «Depuis la promulgation de la loi sur l’audiovisuel, l’autorité publique a toléré un démarrage désordonné en espérant une autorégulation et une décantation qui ne sont pas hélas venues (…) Sur la soixantaine de médias concernés, cinq seulement sont réglementairement accrédités.

    Tout le reste relève de l’informel», a-t-il noté. Il a accusé les chaînes de télévision de verser dans la publicité mensongère, la violation de la vie privée, l’atteinte à la dignité des personnes, la désinformation. «Et, plus grave encore, des attaques contre la cohésion de la société algérienne avec des appels à la haine, au régionalisme et à la ‘‘fitna’’. Les efforts louables et courageux de la majorité des acteurs pour une télévision algérienne plurielle, diverse, créative et critique sont pollués et dévoyés par une minorité mue par l’appât du gain et des desseins encore plus vils (…) Oui à la liberté de la presse, mais non au transfert illicite de devises pour louer des fuseaux satellites.

    Oui à la pluralité médiatique, mais non au travail au noir de jeunes journalistes sans couverture sociale ni droits à la retraite, l’Etat s’engage à préserver leur avenir», a souligné le Premier ministre. Il a mis à l’index des chaînes de télévision, sans les citer, qui auraient maquillé les revenues publicitaires dans des boîtes de communication et pratiquer la fraude fiscale. «Oui au droit d’enquête et d’information, mais non au chantage, à la diffamation, à la violation du secret de l’instruction judiciaire et à la pression sur les cadres de l’Etat. Oui à la généralisation de la culture citoyenne et religieuse, mais non à la ‘‘fitna’’ et aux discours de violence», a-t-il dit.

    Lançant un appel aux «véritables artistes, créateurs et journalistes» de réussir «le challenge du développement de l’Algérie et de sa société», Abdelmalek Sellal a averti ceux qui «veulent utiliser les nobles métiers de l’audiovisuel pour servir des intérêts personnels ou nuire à l’Algérie» d’avoir le gouvernement et le peuple algérien comme adversaires. «A partir de ce jour, aucun dépassement ne sera toléré et force restera à la loi dans toute sa rigueur et en toutes circonstances. Je tiens également à rappeler que ces impératifs en matière de communication valent aussi pour tous les agents de l’Etat, quel que soit leur niveau de responsabilité. Il ne peuvent ni ne doivent adopter dans leurs activités publiques des positions ambiguës quand il s’agit des fondements et des valeurs de la nation. Tout manquement sera sanctionné», a-t-il menacé.

    Depuis «l’ouverture» non officielle du champ audiovisuel, les pouvoirs ont interdit deux chaînes de télévision d’émettre en Algérie, Atlas TV et El Watan TV en l’occurrence. En octobre 2015, Al Watan TV a été qualifiée par le ministre de la Communication de chaîne «informelle et illicite». Elle a été fermée après avoir donné la parole à Madani Mezrag, chef de l’ex-AIS, qui a tenu des propos menaçants à l’égard du président Abdelaziz Bouteflika. Selon des indiscrétions, les pouvoirs publics reprochent à certaines chaînes de télé privées algériennes, moins connues du public, la propagation d’un discours salafiste radical et d’émissions à teneur wahhabite.

    Intervenant sur la lutte contre la contrefaçon et le respect des droits d’auteur, Abdelmalek Sellal a estimé qu’il n’existe aucun mérite à craquer le cryptage d’une chaîne de télévision ou à diffuser sans autorisation des œuvres protégées. «Cela nuit aux auteurs de ces actes, mais également à l’image de notre pays. L’informel a envahi certains secteurs. La ligne rouge à ne pas dépasser, c’est le respect des principes de la société algérienne. On a touché aux fondements moraux des Algériens.

    On a vulgarisé l’insulte et l’invective et on nous pousse à renoncer à la morale qui fait de nous des être dignes et responsables», a-t-il noté. Le Premier ministre et dix membres du gouvernement ont assisté, avec plusieurs artistes et écrivains comme Cheb Khaled, Mami, Rabah Derriassa, Iddir, Lounis Aït Menguellet, Mohamed Adjaïmi et Ahlem Mosteghanemi à la destruction de milliers de supports piratés d’œuvres de musique et de cinéma au niveau du parking du palais de la Culture.

    Fayçal Métaoui-el watan-
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Madame veut garder sa chaine préférée à savoir samira tv , il parait que cette chaine n'a pas encore d'agrément aller samira tv fait vite ton agrément
    Dernière modification par ACAPULCO, 25 mai 2016, 12h24.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

    Commentaire


    • #3
      Plus de 50 télés privées seront interdites
      Bon débarras!!! Des pseudo chaînes dont la seule activité est de proposer des préparation aphrodisiaques, takbir, tatouil, tanhif , tabyidh rokya etc etc.......et l inévitable traitement des éjaculations précoces, allez oust a la poubelle!
      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

      Commentaire


      • #4
        Bon débarras!!! Des pseudo chaînes dont la seule activité est de proposer des préparation aphrodisiaques, takbir, tatouil, tanhif , tabyidh rokya etc etc.......et l inévitable traitement des éjaculations précoces, allez oust a la poubelle!
        __________________
        MDR, tu as raison Doc, ils doivent fermer et aller travailler la terre que de s'occuper des aphrodisiaques
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

        Commentaire


        • #5
          Je me demande bien comment ils comptent s'y prendre pour "interdire" ce qui n'existe pas légalement.

          s'ils en avaient le pouvoir ça fait longtemps qu'on l'aurait su. tout au plus, ça sera un Neme :
          « C’est El Djazaïria the end et non pas El Djazaïria week-end ». C’est par ces mots amers qu’a débuté, le 24 avril, le 26e et dernier numéro d’une émission satirique de El Djazaïria TV qui pointe régulièrement les faits se déroulant dans « l’Algérie, cette grande puissance régionale ». Pour l’équipe de l’émission, c’était bien la fin.

          Une semaine auparavant, le dimanche 19 avril, le directeur de la chaîne El Djazaïria, Karim Kardache, avait été convoqué par Miloud Chorfi, le président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), afin de lui notifier un « avertissement verbal » contre l’émission.
          Les auteurs d’El Djazaïria week-end étaient accusés, dans un communiqué de l’ARAV, de dérives « répétitives » et de verser dans « le sarcasme et le persiflage à l’encontre de personnes dont des symboles de l’Etat et de hauts responsables de différentes institutions de l’Etat ». Miloud Chorfi soulignait que ces dérives étaient passibles de « sanctions prévues par les lois sur l’information et l’audiovisuel ».
          « Paris-Alger, une histoire passionnelle »

          Il n’était pas difficile de deviner les raisons de l’activisme soudain de l’ARAV. Le 17 avril, sur le plateau de l’émission, Abdou Semmar, également rédacteur en chef du journal en ligne Algérie Focus [média associé du Monde Afrique], évoquait le contenu du livre « Paris-Alger, une histoire passionnelle », écrit par deux journalistes français, Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet.
          Reprenant des informations contenues dans l’ouvrage, Abdou Semmar citait les noms de responsables algériens en poste disposant d’appartements dans les beaux quartiers de Paris mais également de Rym Sellal, la fille du premier ministre, Abdelmalek Sellal, en évoquant notamment le prix « exorbitant de son canapé ».
          Enfin, uniquement quand ça touche à leurs progénitures. ça doit être de ça qu'il parlait le gus en disant : "les médias mettent une pression inacceptable sur les membres du gouvernement". inacceptable en effet.

          Toute cette mise en scène n'est qu'un prétexte pour faire passer subtilement le message: Grin n'est pas seul et on ne va pas laisser tranquille El Khabar & Co qui s'approchent trop de nos espaces vitaux, nos no media zone.. du pays s'entend bien sur.
          Dernière modification par GLP, 25 mai 2016, 01h42.
          ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

          Commentaire


          • #6

            Commentaire


            • #7
              Des chaines TV avec 80% du temps soit une plateau discussion ou la pub de café !
              Pour faire la gueule vous faites travailler 65 muscles, pour sourire 10 suffisent. Alors souriez ...

              Commentaire


              • #8
                Si ils pouvaient toutes les interdire ce serait mieux....
                Always on the sunny side.....

                Commentaire


                • #9
                  Agrément , c'est quoi ça?
                  Franchement, ce régime se paie la tête du monde.
                  il n'y a même pas une autorité de régulation des télécoms en Algérie, qui va donner ces sésames? qui a donné le sésame à ceux qui sont agréées?

                  c'est encore une fois, eddab rakeb ala mouleh dans ce pays!

                  Commentaire


                  • #10
                    http://elwatan.com/dessins-du-jours/...6/20160525.jpg
                    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                    (Paul Eluard)

                    Commentaire


                    • #11
                      Si ils pouvaient toutes les interdire ce serait mieux....
                      Ah non Frieda, et Madame elle ferait quoi de ces recettes cuisines sur samira tv
                      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                      (Paul Eluard)

                      Commentaire


                      • #12
                        50 chaines ????? je ne crois pas qu'il en a autant !

                        mais elles sont où ces chaines au fait ????

                        ???
                        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                        Commentaire


                        • #13
                          seul l'ENTV n'a pas besoin et n'a eu besoin d'aucun agrement depuis le temps qu'elle existe

                          Commentaire


                          • #14
                            Mehdi Benaïssa est le directeur général de KBC

                            Sellal a demandé à Grine de mettre de l’ordre dans le secteur de l’audiovisuel. Quelle est la situation de KBC ?

                            KBC est dans la même situation que toutes les autres chaînes de télévision car elle a la même architecture économique. Pour lancer une chaîne de télévision privée, il faut d’abord créer une boîte de production ou un département audiovisuel. Les programmes produits sont ensuite envoyés par Internet à l’étranger et sont diffusés par une société de prestation de service satellite. La nôtre se trouve à Londres. Quand le Premier ministre dit qu’il faut être en règle, j’applaudis des quatre mains. En Algérie, nous sommes tous sous la forme offshore. Nous sommes tous étrangers dans notre pays et nous demandons à être légalisés.
                            Avez-vous déposé une demande d’accréditation ?

                            La société de production Word vision, du groupe El Khabar, a déposé une demande d’accréditation auprès du service d’ordre du ministère de la Communication. Elle n’a jamais reçu de réponse. D’ailleurs, je suis tenté de redéposer une nouvelle demande. Nous ne sommes pas des hors-la-loi. Nous voulons être légaux. C’est notre première préoccupation. Mais il faut nous présenter un cahier des charges et les règles à respecter et que celles-ci soient équitables et justes pour tout le monde. Une loi doit s’appliquer à tous les Algériens.
                            Le Premier ministre accuse certaines chaînes de télévision privées d’évasion fiscale et de transfert illicite de devise. Êtes-vous concerné ?

                            Il est normal et même souhaitable que le Premier ministre se soucie de ce qu’il advienne des devises algériennes surtout en ces temps de crise. En tant qu’Algérien, j’adhère à sa préoccupation. Et en tant que citoyens, nous voulons savoir comment les chaînes accréditées paient leur abonnement au satellite. Ainsi, personne ne sera dans l’illégalité. Il est inadmissible et inconcevable que cette question ne soit soulevée et clarifiée avant de donner un agrément. Donc si des agréments ont été accordés, cela veut dire que cette question a été balisée. Montrez-nous la voie.
                            Comment KBC TV paie-t-elle le satellite actuellement ?

                            KBC paie son abonnement à l’étranger. L’argent ne sort pas d’Algérie.
                            Comment ? Vu qu’elle n’a pas d’entrées de devises à Londres ?

                            En fait, on fait comme toutes les chaînes de télévision privées en Algérie.
                            Qu’est-ce que vous comptez faire aujourd’hui ?

                            Si le Premier ministre et le ministre de la Communication souhaitent mettre de l’ordre dans l’audiovisuel, je suis entièrement d’accord. Partons sur de nouvelles bases, qu’ils publient le cahier des charges, qu’ils mettent en place l’autorité et qu’on se présente tous pour exposer nos projets publiquement. Sinon, pourquoi des chaînes sont agréées et pas d’autres ? Pourquoi certaines chaînes n’ont pas reçu de réponse à leur demande d’agrément et d’autres oui ?
                            Pensez-vous qu’il y a une opacité dans l’attribution des agréments ?

                            Oui, il y a une opacité parce que nous ne savons toujours pas à quoi ressemble cet agrément. Quand vous rentrez dans une pizzeria, vous avez le registre de commerce accroché au mur comme l’exige la loi. Est-ce qu’ils peuvent nous montrer un spécimen d’agrément pour voir à quoi il ressemble. Nous ne l’avons jamais vu.

                            Comment comptez-vous réagir si les autorités ferment votre chaîne de télévision ?

                            Je ne m’opposerai jamais à loi ou aux forces de l’ordre. Je ne suis pas un délinquant. Je ne répondrai pas à la violence par la violence. En revanche, ils doivent nous dire ce qu’il faut faire et quelles sont les règles prévues par la loi pour demander un agrément et dans quel cadre légal les agréments sont attribués. Quand un ministre ou une autorité publique parle d’agrément, cela veut dire que les lois pré-requises sont clairement établies et connues de tous. C’est ainsi qu’on bannit l’injustice et la différenciation entre Algériens. C’est seulement l’injustice et les deux poids deux mesures entre Algériens qui créent la fitna.
                            tsa

                            Commentaire


                            • #15
                              Des chaînes de pubs qui ne payent pas les impôts. Une fois le problème réglé ils seront tous dans le formel même celle qui difuse un âne qui dance

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X