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Une Maman Envoie à Son Fils Vivant à Ses Crochets Une Facture De 40 000 Dollars

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  • Une Maman Envoie à Son Fils Vivant à Ses Crochets Une Facture De 40 000 Dollars

    Rester chez ses parents jusqu’à 25 ou 30 ans est particulièrement confortable pour tout enfant. Les parents font les courses, font à manger, font la lessive, l’enfant est servi comme un prince et cela ne lui coûte rien. Mais il faut tout de même un minimum de reconnaissance en contrepartie, sinon les parents risquent de se fâcher très rapidement. La preuve avec la facture envoyée par une mère à son fils ingrat.

    Une facture avec TVA et numéro de dossier
    Cette maman canadienne a décidé de mettre son fils de 23 ans dehors et de lui faire payer tous les nombreux frais engendrés par ces multiples « nuits d’hôtel ». Elle lui a établi une facture en bonne et due forme, avec la TVA et un numéro de dossier. Parmi les frais, on retrouve par exemple $216 pour le gaz, $182 pour l’internet, $1.200 pour les repas ou encore $600 pour le ménage; sont aussi pris en compte l’eau, les assurances maladies ou encore le nettoyage du linge. Et ce n’est pas tout…

    Une facture salée doublée d’une amende
    En effet, la facture ne s’arrête pas là, puisque la mère a infligé une amende supplémentaire à son fils, s’élevant à $1000, pour n'être qu'un enfant gâté, manquant de reconnaissance et loin d'être agréable avec ses parents. Elle lui reproche en effet de ne pas aider à la maison, ni de contribuer aux dépenses hebdomadaires. Au total, si on ajoute les frais de scolarité qui s’étalent sur cinq ans, la facture est particulièrement élevée, puisqu’elle s’élève à $39.254 pour 13 mois d’hébergement à plein temps.

    Mais cette maman a atteint son objectif: l’adolescent s’est excusé auprès de ses parents pour son comportement et a promis de les rembourser en partie une fois qu’il aura trouvé un travail. Selon lui, cela a été une technique très efficace pour l’aider à se rendre compte de ce qu’il doit à ses chers parents, mais aussi du fait qu’il avait été « une petite ***** ». Il espère un jour réussir sa vie et connaître le succès pour soutenir en retour sa famille.



    By: Nathalie, JaimeNews,

  • #2
    elle a raison! a partir de la majorité l'aide aux enfants n'est pas une obligation -parfois on l'oublie.

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    • #3
      Ça ne risque pas de m'arriver ... ma mère ne sait pas écrire

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      • #4
        Bee,

        je suis quasi sure qu elle sait compter
        Always on the sunny side.....

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        • #5
          Frieda,

          Oui, j'y ai pensé, mais comme j'ai quitté la maison à 23 ans, j’espère que ma facture ne sera pas trop salé.

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          • #6
            Seuls ceux qui n'ont pas d'enfants ignorent l'étendue de l'amour paternel et surtout maternel!oeilfermé
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              Un extrait du "Fils du Pauvre" de M.FERAOUN

              TENDRESSE PATERNELLE .

              Le père Ramdane réussissait avec beaucoup de vigilance à assurer à la maisonnée le maigre couscous quotidien. Lorsque les travaux était momentanément arrêtés, il se faisait manœuvre et aidait comme journalier deux maçons qui construisaient pour les riches.

              Quand on a bâti au village le premier moulin à presse hydraulique, puits et pompe, mon père y a travaillé vingt-deux jours. Ces journées m’ont laissé aussi leur souvenir.

              Les travaux avaient débuté au mois de juin, je crois. Nous étions encore à l’école. Le chantier se trouvait juste en face de chez nous, à une centaine de mètres. Il y avait là, en même temps que mon père, notre cousin Kaci le père de Said et Arab, le père d’Achour, un camarade d’école!

              Dés le premier jour, à onze heures, Said nous propose d’allez voir nos parents ; nous acquiesçons, Achour et moi. Nous avons compris à demi-mot ce que veut dire Said. N’est ce pas à onze heures que le patron fait arrêter le travail pour le déjeuner.

              Nous tombons sur eux, avec une louable exactitude, au même moment que les plats. Nos pères respectifs sont vivement contrariés. Mais le patron est généreux. Il nous ordonne de nous asseoir et nous mangeons, la tête basse. Nous mangeons quand même. D’abord une bonne soupe avec des pommes de terre, et nous recevons chacun un gros morceau de galette levée ; puis du couscous blanc de semoule, avec de la viande. Devant de telles richesses, la joie prend le pas sur la honte du début. Dès que nos estomacs sont pleins, nous nous sauvons. Le front ruisselant de sueur, sans remercier personne, emportant dans nos mains ce qui nous reste de viande et de galette.

              Le soir, ainsi que je m’y attendais, mon père n’était pas content de moi. Il n’insista pas beaucoup pour ne pas me faire de peine et me promit de m’apporter chaque soir la plus grande partie de ce que lui reviendrait de ces fameux repas. J’étais sûr de moi en décidant de ne plus jamais aller le voir au chantier. Il a tenu sa promesse et je n’ai pas tenu la mienne.

              Deux jours après, pendant la récréation, Said n’y tenant plus m’accosta et, sans préambule, se mit à me parler de la soupe.

              Il me travailla pendant toute la récréation. A onze heures, il se faufila jusqu’à moi dans la mêlée d’élèves et ne me quitta pas d’une semelle.

              […] Nous arrivons au carrefour. Je m’arrête. Instinctivement je regarde du côté du pressoir. Said a déjà fait le même geste que moi. Il tourne la tête, nos regards se rencontrent, se comprennent, il me prend la main et nous courons comme des fous vers les ouvriers. Nous ne prenons conscience qu’à dix mètres du chantier. Terrifiés de notre audace, nous essayons de nous cacher derrière une meule de paille. Trop tard ! ils nous ont vus. Le père Kaci nous interpelle avec colère et nous crie de faire demi-tour. Said part comme une flèche en direction de la maison. Mon père quitte son travail, se dirige calmement vers moi, me dit de ne pas bouger. Je reste planté là, plein de honte. Il me rejoint, me pose sa grosse main toute sale de mortier sur la tête et me dit :

              -Laisse-le partir. Vas à côté du père Kaci, tu mangeras à ma place. Je monte à la maison pour me reposer un peu. Aujourd’hui, je n’ai pas faim.

              Ce repas, sous l’œil dédaigneux des hommes, fut un supplice pour moi. Kaci et Arab se moquaient de ceux qui ne savaient pas élever leurs enfants. L’allusion était directe, je rougissais et je pâlissais. Je me disais, pour diminuer ma faute, que mon père n’avait pas faim. Mais je du me tromper car, en rentrant à la maison, je lui trouvai entre les mains, mon petit plat en terre cuite, orné de triangles noirs et rouges. Il achevait de manger mon couscous noir. Ce jour-là, il retourna au travail le ventre à moitié vide, mais il grava, une fois pour toute, dans le cœur de son fils, la mesure de sa tendresse.

              De Mouloud FERAOUN (Le fils du pauvre)
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #8
                Merci pour ce texte hben, tellement émouvant.

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