par Isabel Strassheim/ofu - Selon une étude, 22% des Suisses regardent ce que font les personnes qui vivent à côté de chez eux. Cette manière de faire est surtout répandue chez les jeunes.
Qui n'a jamais été confronté à une telle situation? On se prélasse sur le balcon ou on tond le gazon lorsque soudainement on a l'impression d'être observé. En levant la tête, on aperçoit alors son voisin caché derrière la fenêtre en train de nous regarder.
Selon une récente enquête de comparis.ch (lire encadré), 22% des Suisses avouent espionner leurs voisins. Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce ne sont pas les personnes âgées (15%) qui épient le plus souvent, mais les jeunes âgés entre 15 et 29 ans (26%).
Le judas très prisé pour observé
«Ce résultat nous a surpris. Les jeunes semblent s'être habitués à observer les autres, peut-être à cause de la culture du selfie», explique à «20 Minuten» la porte-parole du site de comparatifs, Nina Spielhofer.
Parmi les moyens de prédilection pour observer ses voisins, le judas arrive en tête de classement avec 49%. Les jumelles (13%) arrivent en deuxième positions, suivies de la caméra (10%). «Nous pensions que les jumelles étaient démodées. Nous avons d'autant plus été surpris que le téléphone portable et sa fonction vidéo n'arrive qu'en troisième position», affirme Nina Spielhofer.
Parler avec son voisin
Si les jeunes sont ceux qui observent le plus ce sont aussi eux qui se sentent le plus espionnés. Ainsi, 48% des 15 à 29 ans ont régulièrement l'impression que quelqu'un les regarde contre seulement 26% pour les 60 à 74 ans.
Contacté, Walter Angst, de l'association zurichoise des locataires (Asloca), pense que parfois une personne peut avoir une bonne raison pour regarder ce qui se passe chez son voisin. «Ça peut être légitime de regarder par la fenêtre si les personnes habitant à côté se disputent et que cette dispute dégénère.»
L'Asloca Suisse donne le conseil suivant: «Si une personne se sent espionnée, elle devrait directement aller en parler à ses voisins», explique le porte-parole Pierre Zwahlen.
Quelques informations sur le sondage
L'enquête a été réalisée pour le compte de comparis.ch par l'institut de sondage Innofact AG auprès de 1031 personnes de toutes les régions de Suisse et elle est représentative de la population suisse.
Autre point intéressant: les Suisses semblent être nombreux à se sentir observés. Si l'on se concentre sur les régions linguistiques, ce sont les Tessinois qui se sentent le plus fréquemment espionnés (53%). Les habitants du canton italophone devancent ainsi les Romands (45%) et les Suisses allemands qui obtiennent un taux significativement plus bas. La moyenne suisse, elle, se situe à 40%.
20 minutes
Qui n'a jamais été confronté à une telle situation? On se prélasse sur le balcon ou on tond le gazon lorsque soudainement on a l'impression d'être observé. En levant la tête, on aperçoit alors son voisin caché derrière la fenêtre en train de nous regarder.
Selon une récente enquête de comparis.ch (lire encadré), 22% des Suisses avouent espionner leurs voisins. Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce ne sont pas les personnes âgées (15%) qui épient le plus souvent, mais les jeunes âgés entre 15 et 29 ans (26%).
Le judas très prisé pour observé
«Ce résultat nous a surpris. Les jeunes semblent s'être habitués à observer les autres, peut-être à cause de la culture du selfie», explique à «20 Minuten» la porte-parole du site de comparatifs, Nina Spielhofer.
Parmi les moyens de prédilection pour observer ses voisins, le judas arrive en tête de classement avec 49%. Les jumelles (13%) arrivent en deuxième positions, suivies de la caméra (10%). «Nous pensions que les jumelles étaient démodées. Nous avons d'autant plus été surpris que le téléphone portable et sa fonction vidéo n'arrive qu'en troisième position», affirme Nina Spielhofer.
Parler avec son voisin
Si les jeunes sont ceux qui observent le plus ce sont aussi eux qui se sentent le plus espionnés. Ainsi, 48% des 15 à 29 ans ont régulièrement l'impression que quelqu'un les regarde contre seulement 26% pour les 60 à 74 ans.
Contacté, Walter Angst, de l'association zurichoise des locataires (Asloca), pense que parfois une personne peut avoir une bonne raison pour regarder ce qui se passe chez son voisin. «Ça peut être légitime de regarder par la fenêtre si les personnes habitant à côté se disputent et que cette dispute dégénère.»
L'Asloca Suisse donne le conseil suivant: «Si une personne se sent espionnée, elle devrait directement aller en parler à ses voisins», explique le porte-parole Pierre Zwahlen.
Quelques informations sur le sondage
L'enquête a été réalisée pour le compte de comparis.ch par l'institut de sondage Innofact AG auprès de 1031 personnes de toutes les régions de Suisse et elle est représentative de la population suisse.
Autre point intéressant: les Suisses semblent être nombreux à se sentir observés. Si l'on se concentre sur les régions linguistiques, ce sont les Tessinois qui se sentent le plus fréquemment espionnés (53%). Les habitants du canton italophone devancent ainsi les Romands (45%) et les Suisses allemands qui obtiennent un taux significativement plus bas. La moyenne suisse, elle, se situe à 40%.
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