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Sondages et statistiques:flagrants délits de mensonges?

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  • Sondages et statistiques:flagrants délits de mensonges?

    De plus en plus en plus, on nous abreuve de sondages ineptes appelés à nous influencer. Pour ne citer queques cas légendaires: premier tour de la présidentielle française de 2002; dernière votation espagnole pour le poste de premier ministre, etc.

    S'agissant des statistiques, il s'agit d'un exercice extrêmement laborieux soumis à nombreux paramètres et régulièrement les critères de parcimonie ne sont pas respectés.

    A votre avis?
    __________________________________

    voir:
    http://www.lepoint.fr/dossiers_franc...tml?did=148942

  • #2
    Pas de chance, ce sujet ne mord pas?
    _______________________________________

    Le débat fait rage sur les limites de l'antiracisme

    FRANCE. Alors que les procès pour discrimination se multiplient, des historiens demandent l'abolition des «lois mémorielles», y compris celle qui punit la négation de la Shoah

    Depuis la crise des banlieues, un climat délétère s'est installé en France. Selon deux sondages, un Français sur trois «dirait de lui-même qu'il est raciste», et 63% des Français pensent qu'il y a «trop d'immigrés» dans leur pays. Dans le même temps, les associations antiracistes multiplient les plaintes contre de prétendus cas de discrimination. Mais leur activisme judiciaire provoque une remise en cause radicale de l'arsenal législatif censé combattre le racisme.

    Le 12 juin dernier, l'historien Olivier Pétré-Grenouilleau, spécialiste reconnu de l'esclavage, donne une interview au Journal du Dimanche. Questionné sur l'antisémitisme, il critique une loi votée en 2001, qui qualifie la traite des esclaves noirs de «crime contre l'humanité»: «Les traites négrières ne sont pas des génocides, affirme-t-il. La traite n'avait pas pour but d'exterminer un peuple. L'esclave était un bien qui avait une valeur marchande qu'on voulait faire travailler le plus possible. Le génocide juif et la traite négrière sont des processus différents. Il n'y a pas d'échelle de Richter des souffrances.»

    Selon le Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais, une ONG qui défend les Français d'outre-mer, l'historien, par ses «propos révisionnistes», «bafoue la mémoire de tous les descendants d'esclaves». Le Collectif a déposé plainte pour «contestation de crime contre l'humanité». Les plaidoiries auront lieu le 2 février prochain.

    Le 11 janvier, un autre procès opposera la même association à la société Nutrimaine, détentrice de la marque Banania, du fameux slogan «Y'a bon Banania» et de l'image du tirailleur sénégalais qui y est associée. Selon le Collectif, ce «nègre joyeux et niais» véhicule «une image péjorative, dégradante et raciste des personnes de couleur noire».

    En face, la réaction s'organise. Un comité réunissant 19 historiens prestigieux - Marc Ferro, Pierre Milza, Mona Ozouf, René Rémond... - a vu le jour pour défendre Olivier Pétré-Grenouilleau. Ils demandent «la liberté pour l'histoire» et l'abrogation partielle de quatre lois: celle de 1990 qui punit la négation du génocide des juifs par les nazis; celle de janvier 2001 sur la reconnaissance du génocide des Arméniens par les Turcs; celle de mai 2001 sur la traite des Noirs; et celle votée cet automne pour affirmer le «rôle positif» de la colonisation.

    Patrick Karam, président du Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais, juge inquiétante l'initiative des historiens: «Ils ont ouvert une brèche dangereuse pour des gens qui vont peut-être nier l'existence des chambres à gaz.»

    De fait, l'extrême droite semble se réjouir du malaise que suscitent certaines plaintes des associations antiracistes. Les Identitaires, un groupe de tendance «terre et peuple» qui compte quelques militants en Suisse romande, a donné un large écho au cas d'un charcutier de l'Oise, poursuivi par SOS racisme pour avoir embauché la fille d'un ami plutôt qu'un chômeur noir proposé par l'Agence nationale pour l'emploi. Le jugement doit être rendu le 17 janvier prochain.

    Le nombre de plaintes de ce type pourrait croître avec la généralisation du testing, qui consiste à envoyer des curriculum vitae identiques aux entreprises avec un nom soit français, soit étranger, pour voir si des immigrés sont discriminés. Après les émeutes en banlieue, le président Jacques Chirac a demandé l'inscription de ce procédé dans la loi. Il reste à voir si cela sera vraiment de nature à faire reculer le racisme en France.



    Source:journal Le Temps, 24/12/2005

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