D'après une étude écossaise, se marier à une femme au QI supérieur garantit une vie longue, plus heureuse et un risque moindre de développer Alzheimer.
Alors, certes, elle est jolie, la bimbo qui partage votre vie, mais, messieurs, attention, sachez que sa conversation qui survole à peine la table basse du salon nuit gravement à votre santé. C'est en effet ce que révèle une étude de l'université d'Aberdeen, en Ecosse, qui s'est intéressée à l'impact de la relation maritale des hommes sur l'évolution de leur état neuropsychiatrique avec l'âge.
Et les résultats sont formels : les hommes mariés à des femmes intelligentes mènent non seulement une vie plus longue et plus heureuse, mais présentent également moins de chances de développer la maladie d'Alzheimer et d'autres démences pathologiques. Rien que ça !
De quoi vous inciter, mesdames (malgré moult protestations de votre époux), à poursuivre le débat que vous avez lancé sur l'influence des principes fondateurs de la Troisième République dans la France d'aujourd'hui ou sur celle de Jean-Paul Sartre sur les sociologues qualitativistes comme Erving Goffman... Il a l'air de s'ennuyer ? Non, il gagne en espérance de vie sans le savoir. Vous ne faites que lui éviter de sombrer dans la déchéance mentale et la sénilité grâce à votre conversation qui requiert un effort intellectuel et stimule donc son cerveau. Bref, vous lui faites faire une gymnastique de l'esprit préventive et salutaire.
D'autres études scientifiques avaient déjà démontré à ce sujet les bénéfices des mots croisés, de la lecture et des visites dans les musées. Le professeur Lawrence Whalley, directeur de l'étude, a déclaré au cours d'une intervention à Oxford présentant ses travaux : « La chose que l'on ne dit jamais à un garçon qui veut mener une longue existence — alors qu'on le devrait —, c'est d'épouser une femme intelligente. [...] Il n'y a pas de meilleur rempart contre la dégradation que l'intelligence. »
Les chercheurs mettent aussi en avant d'autres facteurs jouant un rôle crucial dans l'apparition de démences, comme la perte d'un proche à un très jeune âge : « Les études ont montré que la mort de la mère avant d'atteindre l'âge de cinq ans est un facteur de risque très important. Mais recevoir un soutien et un amour parental suffisant pendant l'enfance, mener de longues années d'études et évoluer dans un environnement favorable est l'une des meilleures façons de s'assurer une santé mentale pérenne. »
En France, on estime le nombre de démences de tout type à au moins 980 000 (chiffre 2010), et 1 500 000 personnes pourraient être touchées en 2030 du fait de l'augmentation de l'espérance de vie attendue. L'étude écossaise ne dit pas, en revanche, si s'acoquiner avec un benêt présente un risque pour la santé des femmes, et si ces dernières doivent également draguer aux abords des grandes écoles...
Le Parisien
Alors, certes, elle est jolie, la bimbo qui partage votre vie, mais, messieurs, attention, sachez que sa conversation qui survole à peine la table basse du salon nuit gravement à votre santé. C'est en effet ce que révèle une étude de l'université d'Aberdeen, en Ecosse, qui s'est intéressée à l'impact de la relation maritale des hommes sur l'évolution de leur état neuropsychiatrique avec l'âge.
Et les résultats sont formels : les hommes mariés à des femmes intelligentes mènent non seulement une vie plus longue et plus heureuse, mais présentent également moins de chances de développer la maladie d'Alzheimer et d'autres démences pathologiques. Rien que ça !
De quoi vous inciter, mesdames (malgré moult protestations de votre époux), à poursuivre le débat que vous avez lancé sur l'influence des principes fondateurs de la Troisième République dans la France d'aujourd'hui ou sur celle de Jean-Paul Sartre sur les sociologues qualitativistes comme Erving Goffman... Il a l'air de s'ennuyer ? Non, il gagne en espérance de vie sans le savoir. Vous ne faites que lui éviter de sombrer dans la déchéance mentale et la sénilité grâce à votre conversation qui requiert un effort intellectuel et stimule donc son cerveau. Bref, vous lui faites faire une gymnastique de l'esprit préventive et salutaire.
D'autres études scientifiques avaient déjà démontré à ce sujet les bénéfices des mots croisés, de la lecture et des visites dans les musées. Le professeur Lawrence Whalley, directeur de l'étude, a déclaré au cours d'une intervention à Oxford présentant ses travaux : « La chose que l'on ne dit jamais à un garçon qui veut mener une longue existence — alors qu'on le devrait —, c'est d'épouser une femme intelligente. [...] Il n'y a pas de meilleur rempart contre la dégradation que l'intelligence. »
Les chercheurs mettent aussi en avant d'autres facteurs jouant un rôle crucial dans l'apparition de démences, comme la perte d'un proche à un très jeune âge : « Les études ont montré que la mort de la mère avant d'atteindre l'âge de cinq ans est un facteur de risque très important. Mais recevoir un soutien et un amour parental suffisant pendant l'enfance, mener de longues années d'études et évoluer dans un environnement favorable est l'une des meilleures façons de s'assurer une santé mentale pérenne. »
En France, on estime le nombre de démences de tout type à au moins 980 000 (chiffre 2010), et 1 500 000 personnes pourraient être touchées en 2030 du fait de l'augmentation de l'espérance de vie attendue. L'étude écossaise ne dit pas, en revanche, si s'acoquiner avec un benêt présente un risque pour la santé des femmes, et si ces dernières doivent également draguer aux abords des grandes écoles...
Le Parisien
Commentaire