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Les franco maghrébins font iles des efforts d’intégration ?

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  • #16
    Cependant Adhrhar ce que tu décris est aussi réducteur, au sens où cela n'est pas représentatif de toute la population, voilà tout.
    Comme je l'ai dit plus haut, tu parles de réalités au pluriel mais par cet exemple tu n'en donnes qu'une seule et unique.
    Réalité administrative? Il y a des gens du même âge et au même parcours, la première dira je suis français à part entière l'Algérie je ne connais pas, je suis né en France, je vivrai en France...une deuxième , je suis algérien né en france mais je suis algérien la troisième moi je suis les deux, la quatrième moi je suis musulman,etc...................................... ...........

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    • #17
      Alya
      Cependant Adhrhar ce que tu décris est aussi réducteur, au sens où cela n'est pas représentatif de toute la population, voilà tout.
      Je te le concède sans problème. J’ai résumé la situation pour « faire » vite. Toi ou d’autres vous pouvez toujours affiner la typologie. Mais du coup tu admets, je ne cherche pas à te « forcer » la main que ce que la question posée peut être débattue ?
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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      • #18
        Karim Zéribi, grande gueule des banlieues

        Karim Zéribi quitte le centre culturel de Vaulx-en-Velin comme une star. Les jeunes de la banlieue lyonnaise venus participer à un Salon de recherche d'emploi organisé par la SNCF se pressent autour de lui pour lui taper sur l'épaule, lui serrer la main, le remercier. Quand il s'engouffre dans sa voiture, quelques-uns lui font encore un geste amical à distance. Un peu plus tôt, il avait été chaleureusement applaudi par 400 jeunes chômeurs, presque tous issus de l'immigration.

        Le conseiller "égalité des chances" de l'entreprise ferroviaire vient pourtant de leur tenir un discours extrêmement ferme. Presque désagréable même. "Vous devez sortir de la culture du fatalisme pour passer à la culture du possible. Vous n'êtes pas les enfants malheureux de la société française !, leur a-t-il lancé. Chacun doit prendre son destin en main. Nous, à la SNCF, on vient chercher les meilleurs. Montrez-nous que c'est vous !" D'abord estomaquée par la dureté et le caractère inhabituel du propos, la salle a semblé hésiter. Puis l'a applaudi sans réserve.

        Dans la voiture qui le ramène à la gare, Karim Zéribi, président du Parlement des banlieues, une institution autoproclamée chargée de porter la voix des quartiers, ne cache pas sa satisfaction d'avoir bousculé son public. "Je peux leur parler comme ça parce qu'ils sentent bien que ma fermeté veut d'abord dire que je les reconnais à part entière."

        A 40 ans, cette figure de l'élite beur veut voir dans cette réaction un signe politique. Les banlieues n'attendent pas de discours démagogique ou "angélique" qui invoquerait l'"excuse sociologique" pour justifier l'échec ou la violence dans les quartiers populaires. Homme de gauche, Karim Zéribi veut aussi remuer le Parti socialiste, l'amener à "réviser son logiciel" sur la sécurité, l'immigration, l'emploi. Dynamiter la bonne conscience de la gauche et l'obliger à mettre les mains dans le cambouis de la banlieue. "Ne plus être dans l'incantation, mais dans la République concrète."

        Source:
        LE MONDE | 11.01.07 | 14h52

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        • #19
          jadis
          Karim Zéribi, grande gueule des banlieues
          Ah oui j’aime bien l’écouter sur RMC info dans l’émission « les grandes gueules ». Pas mal comme émission de débat.
          "Vous devez sortir de la culture du fatalisme pour passer à la culture du possible. Vous n'êtes pas les enfants malheureux de la société française !, leur a-t-il lancé. Chacun doit prendre son destin en main. Nous, à la SNCF, on vient chercher les meilleurs. Montrez-nous que c'est vous !" D'abord estomaquée par la dureté et le caractère inhabituel du propos, la salle a semblé hésiter. Puis l'a applaudi sans réserve.
          C'est plutôt positif de les secouer pour les bouster à sortir de l'êtat d'esprit de victimisation et d'attente.
          Dernière modification par Adhrhar, 15 janvier 2007, 16h17.
          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
          L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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          • #20
            Mais on peut être des enfants d'immigrés sans pour autant habiter dans une banlieue....

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            • #21
              Pour ma part , je suis arrivée au quebec il y a 11 ans , et je dois dire que je me suis habituée , mais pas totalement integrée, bien que certaines valeurs de mon (pays d'adoption ) correspondent plus aux miennes que celle de mon pays d'origine ,j'ai quand-même du mal a réaliser que mes enfants seront plus quebecois que je ne le suis . Je ne pense pas que le mot INTEGRATION soit le bon pour décrir une adaptation .Si s'integrer veut dire :vivre exactement de la même façon que les quebecois , je ne pense pas être vraiment integrée, du moindre , pas pour le momment.
              L'egoisme n'est pas vivre comme on le désire, mais demander aux autres de vivre comme on veut qu'ils vivent...

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              • #22
                Adrahar:

                En tout cas pour ma part, je ne lui tolérerais pas qu'il me parle de la sorte!

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                • #23
                  ......................................;
                  Dernière modification par chevalblanc, 17 février 2007, 15h20.

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                  • #24
                    Pour dissoudre ce malaise il faut faire tout un travail de fond pour que cette société change et que les immigrés eux mêmes et leurs enfants (petits enfants) changent leur regard sur eux mêmes...Je pense que cela nécessite un travail de reflexion profonde de la part des dirigeants et des sociologues, pour pouvoir agir sur différentes front, ce n'est pas simple, mais j'espère que ca viendra.
                    En voilà du concret et du constructif. Merci Chevalblanc. Oui déjà l’habitat est fondamentalement dans cette problématique. Une partie non négligeable des immigrés et de leurs descendances à divers niveaux vivent dans les cités bâties à la va vite et pour pas chère. Cela a largement influencé un moindre mélange et donc à favorisé le repli communautaire. La solution pourrait être de casser progressivement ces tours et proposer un habitat éparpillé dans l’ensemble de la ville x ou y.

                    Aussi les émigrés et leurs enfants doivent s’efforcer à aller chercher des fréquentations autres, des activités différentes de celles trop connotées ZUP et communauté, via le sport, la musique, les arts, …

                    Aussi, un effort particulier pourrait être mené pour une meilleur scolarité par les émigrés eux même y compris en payant le prix fort (cours de soutien, perfectionnement, …), car c’est tout un enjeu.



                    Au total, l’habita, une meilleur scolarité, des activités périscolaires plus riches, plus diversifier sont des pistes concrètes pour avancer.
                    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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