"Être sans enfant m'a permis d'investir dans moi-même". L'entrepreneure américaine Bonnie Gayle a fait un choix qui peut sembler égoïste : ne pas devenir mère pour des raisons financières. Comme elle l'explique dans son témoignage publié sur le site du "Time" :
"La plupart des quinquagénaires vident leurs épargnes pour pouvoir envoyer leurs enfants à l'université".
Il faut dire qu'aux États-Unis, les frais de scolarité n'ont absolument rien à voir avec les nôtres. Certaines universités prestigieuses coûtent des dizaines de milliers d'euros à l'année... de quoi s'endetter sur toute une vie en effet.
Et même pour ceux qui n'iraient pas jusqu'aux études supérieures, affirme Bonnie, il faut quand même penser au mariage. Pire, il ne faut pas oublier de garder une chambre disponible pour la jeune génération qui, faute de revenus suffisants, revient vivre chez ses parents !
Bonheur et succès financier
Bonnie n'a pas à se soucier de ça. Non, elle n'a pas eu d'enfant. Un choix, dit-elle, qui lui apporterait le plus grand bonheur :
"Je peux dédier mon temps à construire ma carrière et à augmenter mes revenus. Mon choix, qui paraît original pour certains, m'a apporté le bonheur, et le succès financier."
Une réussite et un bonheur qui auraient pu être conjugués avec une vie de famille plus traditionnelle ? Non, estime Bonnie :
"Si jamais j'avais dû payer pour un enfant, des couches jusqu'aux études, jamais je n'aurais pu profiter de la vie que j'ai aujourd'hui."
"Je n'aurais pas autant aimé être un parent"
Toutes les femmes devraient-elles faire le même choix qu'elle ?
Selon Bonnie, pas du tout ! L'entrepreneure estime même que le besoin de maternité ressenti par beaucoup de femmes est absolument "génial" et "nécessaire pour le monde". Simplement, elle, ne fait pas partie de ces mères dévouées par nature.
Bonnie n'a tout simplement jamais eu envie d'avoir des enfants ou d'être la "maman" de quelqu'un. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, dès ses neuf ans, elle avait compris que la maternité n'était pas faite pour elle. Au-delà de cette absence de désir d'enfanter, l'aspect financier a joué un rôle très important dans son choix.
"Aucun regret"
Pour la quinquagénaire, c'est avant tout une histoire d'indépendance et de liberté, financière également, mais pas seulement :
"J'aimais passer mon temps avec mes amis, sans avoir à me soucier de devoir rentrer chez moi 'pour les enfants'. Je voyais bien que mes amis qui étaient parents recevaient beaucoup de leur famille, mais pour moi il était clair que je n'aurais pas autant aimé être un parent".
Aujourd'hui, Bonnie a 51 ans, une carrière en pleine expansion, assez d'argent pour vivre comme elle l'entend et surtout... aucun regret !
l'OBS
"La plupart des quinquagénaires vident leurs épargnes pour pouvoir envoyer leurs enfants à l'université".
Il faut dire qu'aux États-Unis, les frais de scolarité n'ont absolument rien à voir avec les nôtres. Certaines universités prestigieuses coûtent des dizaines de milliers d'euros à l'année... de quoi s'endetter sur toute une vie en effet.
Et même pour ceux qui n'iraient pas jusqu'aux études supérieures, affirme Bonnie, il faut quand même penser au mariage. Pire, il ne faut pas oublier de garder une chambre disponible pour la jeune génération qui, faute de revenus suffisants, revient vivre chez ses parents !
Bonheur et succès financier
Bonnie n'a pas à se soucier de ça. Non, elle n'a pas eu d'enfant. Un choix, dit-elle, qui lui apporterait le plus grand bonheur :
"Je peux dédier mon temps à construire ma carrière et à augmenter mes revenus. Mon choix, qui paraît original pour certains, m'a apporté le bonheur, et le succès financier."
Une réussite et un bonheur qui auraient pu être conjugués avec une vie de famille plus traditionnelle ? Non, estime Bonnie :
"Si jamais j'avais dû payer pour un enfant, des couches jusqu'aux études, jamais je n'aurais pu profiter de la vie que j'ai aujourd'hui."
"Je n'aurais pas autant aimé être un parent"
Toutes les femmes devraient-elles faire le même choix qu'elle ?
Selon Bonnie, pas du tout ! L'entrepreneure estime même que le besoin de maternité ressenti par beaucoup de femmes est absolument "génial" et "nécessaire pour le monde". Simplement, elle, ne fait pas partie de ces mères dévouées par nature.
Bonnie n'a tout simplement jamais eu envie d'avoir des enfants ou d'être la "maman" de quelqu'un. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, dès ses neuf ans, elle avait compris que la maternité n'était pas faite pour elle. Au-delà de cette absence de désir d'enfanter, l'aspect financier a joué un rôle très important dans son choix.
"Aucun regret"
Pour la quinquagénaire, c'est avant tout une histoire d'indépendance et de liberté, financière également, mais pas seulement :
"J'aimais passer mon temps avec mes amis, sans avoir à me soucier de devoir rentrer chez moi 'pour les enfants'. Je voyais bien que mes amis qui étaient parents recevaient beaucoup de leur famille, mais pour moi il était clair que je n'aurais pas autant aimé être un parent".
Aujourd'hui, Bonnie a 51 ans, une carrière en pleine expansion, assez d'argent pour vivre comme elle l'entend et surtout... aucun regret !
l'OBS
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