Annonce

Réduire
Aucune annonce.

qu'est ce que "nourmal"?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #31
    Ki wdoublik bettonobil yokhzor fik
    Bla matchawrou idabbar a3lik
    Ki tgoullou rodli drahmi yaz3af a3lik
    Ki tqan3ou ou teprouvilou el contraire iggoulek hadha wach habbite engoullek
    Dernière modification par El Corso, 04 octobre 2016, 23h13.

    Commentaire


    • #32
      Saha Riskou

      j'ai plein d'autres petites histoires dans ce genre là, à vous de voir
      Je suis preneur oeilfermé

      Commentaire


      • #33
        Je suis preneur oeilfermé

        c'est comme il a dit lui oeilfermé

        Commentaire


        • #34
          Massa el khir ^^

          Si je te racontais ya Risk, wallah que tu trouveras ça trés nourmal, dans les hôpitaux c’est un autre genres d'aberrations que tu vois tous les jours, qui te donneraient la nausée, et pourtant trés peu de gens s'offusquent devant des attitudes pareilles !

          je te les racontes quand tu veux


          Sammy raconte nous un peu ^^
          Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument ..
          La peur ne se fuit pas, elle se surmonte ..
          L'amour ne se crie pas, il se prouve.

          Commentaire


          • #35
            Saha Risk et merci pour ce texte nourmal.
            J'ai bien aimé.

            Commentaire


            • #36
              salut la compagnie

              Ce matin là, elle portait sa jupe courte noire avec son chemisier blanc à motif de tulipes, elle est passée devant moi en se contentant de me lancer un bonjour muet comme, sans me regarder, en se contentant de fixer une autre direction. Ca n’a pas toujours été comme ca, la première fois que je l’ai rencontrée, quand elle a su qui j’étais, elle m’a sautée dessus et m’a noyée dans un flot de bisous, de câlins et d’embarras. Ce jour là, je venais d’intégrer l’entreprise, j’ai visité à peu près tout les services, le sien était en dernier de ma liste, il sentait le jasmin, accrochés à des murs en papier peint, des portraits en noir et blanc, celui d’un homme en moustache dont le regard était posé quelque part derrière mon dos , et celui d’une jeune femme au teint blanchâtre, souriante comme s’il s’agissait d’un fantôme rayonnant depuis l’au-delà, dont la forme du nez et la largeur de la bouche, me firent deviner qu’il s’agissait d’elle, autrefois.
              Son passage glacial à cette matinée d’été m’a interpellé malgré moi, sur le coup, je me demandais ce qui a bien pu changer entre temps, depuis notre première rencontre il y a quelques années et aujourd’hui… inconsciemment, mon esprit renvoyait ces questions et refusait d’en discuter, préférant comme à son habitude, chercher des réponses à d’autres plus existentielles… mais voilà, ce jour là, au travail, il y avait eu une coupure de courant, qui a duré des heures, pendant lesquelles, je me suis retrouvé avec moi-même … mal accompagné.

              J’ai eu le temps de cogiter, durant de longues heures, j’ai repensé à a peu près tout en faisant n’importe quoi, et puis elle est venue, le bruyant son de ses talons frappant le parterre me l’a annoncé, et celui de son poignet frappant aux portes des bureaux désertés en ce mois d’aout entrain de se rapprocher du mien me rendit encore plus anxieux. Elle entre après que je l’ai invité à le faire, et avec elle, son nuage dense et invisible de parfum sucré, je l’expédie en deux phrases : bonjour, tu vas bien ? Personne n’est là à part moi. Elle pivote sur ses talons hauts laissant révéler quelques rides au dessous du menton, et est ressortit sans son nuage de parfum resté prisonnier et retenu par la porte.

              Tandis que j’étais assis là , mon esprit ne résista pas à l’envie de replonger dans ce passé pas si lointain que ca, je tentais de comprendre, bien que me doutant partiellement du pourquoi, la raison pour laquelle, cette dame dont les subterfuges cachaient si bien l’âge que je dus faire des recherches pour le déterminer me fuyait comme la peste, bien que c’était réciproque et fort arrangeant pour moi, je voulais en connaitre les raisons, ses gestes révèlent quelque chose d’autre que de l’indifférence ou une volonté de préserver des relations strictement professionnelles, je sentais de la déception en elle, une sorte de tristesse pas trop profonde mais suffisante pour imprégner le moindre de ses gestes à mon égard et susciter en moi de la culpabilité. Comme un amnésique, j’ignorais de quoi j’étais accusé, et j’étais à la fois accusé, juge avocat et peut être même victime. ce qui était clair dans mon esprit, c’est que ce n’était pas moi qui entretenait cette froideur entre nous, généralement, j’étais indifférents à la présence, ou l’absence des collègues et personnel de l’entreprise, tandis que elle, je sentais qu’elle faisait en sorte que je vois en permanence cette ligne rouge qu’elle avait tracé, bien que je n’eus jamais envie de la franchir.



              Je me rappel, qu’aux premiers mois de mon arrivée, je me dirigeais vers un immeuble de l’administration, elle venait de sortir de sa voiture, le rythme de mes pas allait indéniablement m’amener à la croiser devant l’entrée, je continuais d’avancer quand mon portable s’est mis à s’agiter dans ma poche, je décroche et c’est la voix essoufflée et étouffée d’une collègue qui me dit que depuis quelques secondes, celle-ci m’appelait en courant pour me rattraper, je me tourne et la vois entrain d’agiter le bras en sautillant.
              Plus tard, j’ai su que la vieille parfumée m’en voulait énormément pour avoir fait semblant de parler au téléphone et pouvoir ainsi l’éviter.
              Je la connaissais bien avant mon arrivée, la seule femme a avoir gravi les échelons dans une société majoritairement et traditionnellement masculine, elle s’est faite la voix des simples salariés et était connu pour son franc parlé, et depuis les années 90, c’était elle qui représentait le travailleur. Rien que ca, forçait mon respect, hors cadre professionnel, c’était la dame avant-gardiste et indifférent du regard trop stricte et sévère de la société, et malgré son défaut qui ne fait pas défaut à la plus part des gens, la vanité, elle restait correcte.
              Le français, elle ne parlait pratiquement jamais l’arabe, l’algérois ou le kabyle, rien que le français, d’ailleurs, elle se présentait comme le résultat d’un long métissage français, puisqu’elle prétendait y avoir vécu longtemps au point d’être complètement imprégnée du savoir vivre et de la mentalité française, et ceci était admis au sein de l’entreprise, on était prêt à tout contester à son propos sauf sa classe et sa mentalité que tout le monde reconnaissait comme « venus d’ailleurs » (l’hih).
              9h00, j’ai pu tuer une heure de temps grâce ou à cause d’elle … quand les autres me parlaient d’elle, c’était surtout pour la ridiculiser, elle en était consciente bien sur, mais elle feignait si bien l’indifférence... petit à petit, quelque chose dans mon esprit, se présentait de plus en plus à moi, c’était une sorte de détail, que je croyais avoir complètement saisi, traité et assimilé, mais sans en avoir conscience. Je la détestais… c’était désormais clair, c’est une femme que j’exécrait mais dont ,après une longue période d’absence de mon champ de vision, j’avais complètement oublié les raisons voire même les sentiments que j’éprouvais à son encontre, il n y avait pas de la haine, mais l’absence de respect, d’amitié ou d’attache.
              Elle s’est mise un jour, alors que nous étions dans la cantine à célébrer le départ d’un sénior, à se vanter du fait de déjeuner, quotidiennement, sans rien débourser de sa poche, simplement, en insinuant, entre les lignes d’un dialogue à priori banal, que la forcer à mettre des sous dans la caisse, c’était se risquer à de gros problèmes. Ca, c’était le détail présent en permanence dans ma tête, mais à que je n’aborde pas automatiquement après l’avoir croisé, elle a beau dire que tout le monde l’évite parce qu’elle cash et trop ambitieuse, pour moi voir quelqu’un qui se prétend de hauts rang, distingué et qui ne cesse de rappeler à tout le monde qu’il vit dans le confort et le luxe, faire des pieds et des mains pour éviter de payer 300 DA et manger aux frais de la princesse, l’entreprise, et donc, l’Algérie, c’est la pire des hypocrisie.
              La ligne rouge, celle qu’elle s’emploi à me montrer et à m’interdire de franchir bien que l’envie ne m’et jamais venue, ce n’était pas elle qui l’avait traçé, ni moi-même d’ailleurs, elle était présente bien avant que je ne prenne conscience de son existence, il se trouve simplement, que je suis placé d’une part, et la plus part, de l’autre… Ceci dit, Aspika a raison… chacun ses lignes.



              C’était moi qui était déçu, pas elle, d’autant plus, que je suis certain d’une chose au moins, elle n’a pas toujours été comme ca, en cours de route, elle a tourné mal, son intégrité à tourné comme le lait, j’appris plus tard bien des choses la concernant, d’encore pires, … graves, mais, c’est une goutte dans un océan, noir, crasseux et puant, tout le monde y nage, certains font des plongeons spectaculaires, d’autres de l’apnée, ceux qui ne s’y aventurent pas, on dit d’eux qu’ils ne savent pas nager, qu’ils sont trop peureux ou trop chic pour vouloir se mouiller, « za3ma ma3yafines » et qu’ils croient valoir mieux que les autres.
              La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

              Commentaire


              • #37
                ne te fais pas des ennemis inutilement ...frappe quand ça vaut vraiment le coup ou si t'as pas le choix ... sinon passe ton chemin.
                وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                Commentaire


                • #38
                  @capou: saha h'bibi

                  fiha

                  @sam: coucou smouty, fiha aussi

                  @Beaker: ahla sahbi

                  tout le plaisir est pour moi

                  @Boub: c'est ce que j'essais de faire khouya la3ziz
                  La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

                  Commentaire


                  • #39
                    Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument ..
                    La peur ne se fuit pas, elle se surmonte ..
                    L'amour ne se crie pas, il se prouve.

                    Commentaire


                    • #40
                      @mashmousha: ma n'sitekch oeilfermé

                      je t'en prie, parطage avec nous la réalité, loin des propos très crédibles de saadani
                      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

                      Commentaire


                      • #41
                        salam risk,

                        Pour toi c'est "nourmal", pour moi c'est "nourmalement"

                        ... Dans mon premier job ...avec la fougue du nouveau je passais mon temps a crier a qui veux l’entendre , "normalement ceci ...normalement cela..." un jour mon supérieur (un mérhi de chez merhi ) me prend a l’écart et me dis...*: écoute bouberita, j'ai sérieusement peur pour ta santé mentale, fait attention a toi ...ici ce n'est pas le pays de "normalement".... houk win taklouk berk ...
                        il avait raison sur toute la ligne ...et je l'ai appris a la manière forte.
                        وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                        Commentaire


                        • #42
                          SahaRiskou

                          chouf'li blaça m3ak ... elle est mon genre

                          bien narré.. une belle cabale mentale et atmosphérique !.. ya3tik el saha

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X