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Didouche Mourad

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  • Didouche Mourad

    un hommage à ce grand homme de la révolution au 52 eme anniversaire de sa disparition (à 28 ans ) et comme je dis toujours, eux en moins savaient pourquoi ils vivaient et pour quoi ils etaient prets à se sacrifier !!


    www. 1novembre54 .com/histoire_algerie.php?cat=Biographie&id=DIDOUCHE%20 Mourad

    pour sa biographie
    Dernière modification par asirem213, 18 janvier 2007, 19h24.

  • #2
    Marche pas ton lien. Pourtant, il serait intéressant d'en savoir davantage sur ce personnage. A chaque fois Alger, je me fais le pari à m'intéresser à son cas...mais j'ai toujours oublié.

    http://www.histoire.presse.fr/

    (si vous ne parvenez pas directement à l'article, clique sur "lire l'article".

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    • #3
      tu n'avais qu'a supprimer les espaces !!

      mais puisque c'est court, j'ai copié, voila, en effet sa biographie est tres interessante ...... BONNE LECTURE


      Surnommé "Si Abdelkader" , il naquit le 13 juillet 1927 à El Mouradia à Alger au sein d'une famille modeste, effectua ses études primaires ainsi que le cycle moyen à l'école d'El Mouradia puis rejoignit le lycée technique du Ruisseau.

      Nourrissant dès son jeune âge une haine farouche envers le colonialisme qui fit naître en lui le désir de venger ses compatriotes, il s'engagea, dès 1942, dans les rangs du Parti du Peuple alors qu'il n'avait pas encore atteint l'âge de 16 ans.

      Deux ans plus tard, il fut nommé responsable des quartiers d'El Mouradia, El Madania et Birmandreis et créa en 1946, la troupe de Scouts "al amal" ainsi que l'équipe sportive "al-sarie al-riadhi" d'Alger.

      En 1947, il organisa les élections municipales dans sa zone. Le martyr fut parmi les membres les plus éminents de l'Organisation Spéciale.
      Il se rendit également dans l'Ouest Algérien en vue d'organiser la campagne électorale pour l'Assemblée algérienne, fut arrêté mais réussit à s'enfuir du tribunal.

      Lors de la découverte de l'Organisation Spéciale en mars 1950 et après l'échec de l'administration coloniale à le capturer, un jugement par contumace fut prononcé contre lui, le condamnant à 10 ans de prison. Toutes les pressions exercées contre lui furent vouées à l'échec puisqu'il constitua en 1952, avec le martyr Ben Boulaïd, un noyau clandestin dans la Capitale dont la mission était la fabrication de bombes en prévision du déclenchement de la Révolution.

      Il se rendit ensuite en France avec pour mission le contrôle interne de la Fédération. A son retour à Alger, il mit en place avec ses compagnons le Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action, de même qu’il participa à la réunion des « 22 » tenue en juin 1954, au cours de laquelle fut décidé le déclenchement de la Révolution. De cette réunion, émergea le premier Conseil de la Révolution , composé de 5 membres dont Didouche, lequel fut nommé responsable de la zone II.

      Le martyr fut l’un des plus éminents rédacteurs de la Déclaration du 1er novembre 1954 et réussit , après le déclenchement de la Révolution et avec l’aide de son adjoint Zighout Youcef, à jeter les bases d’une organisation politico-militaire jusqu’au 18 janvier 1955 où après une bataille au douar Souadek, il tomba au champ d’honneur alors qu’il n’avait pas encore 28 ans, pour être ainsi le premier chef de zone à tomber au champ d’honneur.

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      • #4
        Merci bien. Je pensais qu'il avait été assassiné comme nombreux de ses compagnons par le FLN (?).

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        • #5
          il n'a pas assez vecu pour !!

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          • #6
            Certes. Cependant plus le gens meurent jeunes davantage ils sont statufiés, songeons à Ernest "Che"Guavara mort à 33 ans..comme le Christ.

            Commentaire


            • #7
              Boinsoir

              Ses parents sont originaires d'AZEFOUN (KABYLIE).

              Commentaire


              • #8
                Serais-tu Kabyle pour signaler ce fait?

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                • #9
                  Bonsoir
                  Oui
                  Le village Aghrib a organisé une fête à sa mémoire au début des années 1990.

                  Commentaire


                  • #10
                    Merci pour l'information.

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                    • #11
                      Pour les biens-informés, j'ai une petite quéstion. Pourquoi a-t-il choisi le cnstantionnois alors qu'il est algérois?

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                      • #12
                        Et moi qui Messali Hadj à titre de père de nation algérienne! (excusez la parenthèse)
                        ______________________________________


                        Un héros algérien
                        ALGÉRIE - 29 octobre 2006 -

                        Alors que s’ouvre, le 30 octobre, le Salon du livre d’Alger, paraît en français la première biographie romancée du père de la nation algérienne. Entretien avec l’auteur, Waciny Laredj.

                        C’est le premier roman sur l’émir Abdelkader, personnage fascinant et romanesque s’il en est ! Né en 1808 près de Mascara, dans l’Ouest algérien, il prend à 24 ans la tête de la guerre de résistance contre la conquête française de l’Algérie. Vaincu, il capitule en 1847, puis est emprisonné en France jusqu’en 1852. Il est exilé en 1855 à Damas, où il meurt en 1883. Le Livre de l’Émir, de l’écrivain algérien Waciny Laredj, se dévore comme un roman d’aventures, pimenté de scènes de batailles épiques exaltant le courage, la perspicacité et la sagesse d’Abdelkader. Mais l’ouvrage va bien au-delà du portrait de chef de guerre, facette la plus connue de l’Émir.

                        Au fil des pages, on découvre un homme érudit, poète et amoureux des livres. Un musulman soufi, favorable au rapprochement entre l’Orient et l’Occident, entre l’islam et le christianisme. D’ailleurs, Laredj fait tourner son récit autour de la relation particulière tissée entre l’Émir et Mgr Antoine Dupuch, premier évêque d’Alger. Les deux hommes se sont rencontrés en 1841 lors des négociations sur l’échange de prisonniers et ont développé un profond respect mutuel. L’écriture inspirée du romancier nous fait entrer dans la tête de l’Émir et au cœur de cette époque troublée en France comme en Algérie.

                        Pour écrire ce livre d’atmosphères et d’odeurs qui, selon l’écrivain, ont « leur propre histoire », il s’est rendu sur les lieux « habités » par Abdelkader en Algérie, au Maroc, en France et en Syrie. Il restitue le toucher d’une étoffe, le son du canon, le bruit des vagues, qui viennent lécher le port d’Alger, le goût amer de l’exil et de la prison.

                        Auteur d’une dizaine de romans, Waciny Laredj, né près de Tlemcen en 1954, vit à Paris depuis 1994, où il est professeur de lettres à la Sorbonne. Il sera bien sûr présent au Salon du livre d’Alger (voir encadré), mais avant, il dévoile pour J.A. quelques-unes des multiples facettes de son illustre personnage.

                        Jeune Afrique : Pourquoi un roman sur l’émir Abdelkader ?

                        Waciny Laredj : Dans l’histoire de mon pays, c’est un peu notre Napoléon à nous, toutes proportions gardées ! C’est le fondateur de la nation algérienne. Je me suis rendu compte qu’il existait des centaines d’écrits sur lui, mais qu’il n’avait jamais inspiré un romancier. Cette absence a été le déclic.

                        Comment vous êtes-vous documenté sur lui ?

                        J’ai effectué des recherches pendant quatre ans. J’avais des connaissances d’ordre général, notamment sur les débats contradictoires qui entourent le personnage. Pour la majorité des Algériens, c’est le père de la nation. Mais une minorité lui reproche de s’être rendu aux Français. Certains auraient souhaité qu’il continue la lutte jusqu’au martyre. Pour ma part, le fait de capituler, après dix-sept ans de guerre et se sachant condamné, est un acte de sagesse. Se rendre fait aussi partie de la guerre !

                        Vous centrez votre livre sur sa relation avec Mgr Dupuch, pourquoi ?

                        À l’époque, côté algérien, on assimilait la colonisation française aux chrétiens et, côté français, on assimilait l’Émir, le guerrier, à l’islam. Ce qui a entraîné beaucoup de malentendus. Malgré cela, Mgr Dupuch et lui ont pu négocier la libération de prisonniers en 1841. C’est le début d’un dialogue des civilisations ! La deuxième phase de ce dialogue se passe lors de la libération d’Abdelkader, intervenue grâce aux efforts de ses admirateurs français, mais surtout de Mgr Dupuch, qui n’a pas ménagé sa peine. La troisième phase, que je ne raconte pas dans mon livre, c’est lorsque l’Émir sauve 10 000 chrétiens à Damas, en 1860, pendant la guerre civile. Les idées de Mgr Dupuch ont perduré, le dialogue ne s’est pas arrêté, c’est fantastique ! Pour ma part, j’ai essayé de formuler une réponse aux questions du présent en m’appuyant sur l’histoire. J’ai voulu montrer qu’il est toujours possible de créer et de garder un lien entre les religions, même en temps de guerre, quand il existe des hommes exceptionnels.

                        Les deux hommes ont donc su dépasser leurs préjugés respectifs ?

                        Ce sont deux personnages extraordinaires pour leur époque, qui ne sont pas restés figés sur leur premier regard. Du côté de l’Émir, la vision qui prédomine au début est celle d’une guerre de religion. Mais après sa première bataille contre les Français, les « mécréants », il se rend compte que leur armée est organisée de façon moderne, qu’ils utilisent des armes nouvelles. Son objectif est alors de se battre avec un équipement moderne et de combattre aussi les tribus et leurs mentalités. Il tente de constituer une armée qui a comme but de libérer une terre, non de faire des razzias… De l’autre côté, lorsque Antoine Dupuch débarque à Alger, il a en tête de christianiser l’Algérie. Il se rend compte peu à peu que la chrétienté dans ce pays est un fantasme et que les Algériens sont musulmans dans leur grande majorité. Les deux hommes vont s’accrocher aux transformations fondamentales du siècle. Un choix, assumé jusqu’au bout, qui leur coûte cher : Mgr Dupuch doit retourner en France, et Abdelkader se fait beaucoup d’ennemis parmi les tribus.
                        L’Émir est mort à Damas, mais il repose aujourd’hui à Alger…

                        Mgr Dupuch est enterré à Alger, dans l’église du Sacré-Cœur, à quelques kilomètres de l’Émir, dont la dépouille a été rapatriée de Damas en 1966. Récemment, dans El Watan, j’ai proposé qu’on les enterre ensemble, dans une même tombe. Il y a eu de très mauvaises réactions, des gens scandalisés qui n’ont pas compris la portée symbolique. Au début, l’Émir voulait retourner à Alger, puis il s’est résigné et a demandé à être enterré à côté d’Ibn ‘Arabî, son maître spirituel. C’est un choix très fort, mystique et non plus politique. Le faire revenir en Algérie en 1966 était un acte politique. Le pays avait besoin de son père fondateur. Selon moi, il ne fallait pas le faire, mais, au contraire, respecter le choix de l’Émir.

                        Vous êtes un fin francophone, pourquoi écrire en arabe ?

                        Je suis de la génération coloniale. À l’écrit, j’ai eu accès à la langue française avant l’arabe. Même si mon père est mort sous la torture en 1959, j’étais trop petit pour comprendre les implications politiques. Pour moi, l’école française était un espace de liberté. Je suis resté francophone jusqu’à 16 ans. C’est ma grand-mère qui m’a poussé vers l’arabe, car nos ancêtres sont des Maures arrivés d’Andalousie au XVIe siècle et, pour comprendre leur histoire, il fallait bien connaître cette langue.

                        Le Livre de l’Émir est publié en arabe depuis un an, notamment dans une édition algérienne de poche. Comment a-t-il été reçu en Algérie ?

                        Très bien ! On assiste en Algérie à un regain d’intérêt pour l’histoire et des figures comme saint Augustin ou l’émir Abdelkader. Le président Bouteflika a lu le livre et semble intéressé par un projet d’adaptation cinématographique. Malgré cela, lorsque nous avons déposé le projet avec le réalisateur, on nous a fait comprendre que certaines personnes haut placées ne sont pas forcément contentes que l’Émir soit montré comme un homme de culture ouvert au dialogue. C’est un nouveau regard qui dérange, une bataille d’idées qui va bien au-delà du film. J’espère que le projet se concrétisera, car c’est très important pour notre culture et notre histoire.

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