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Deux jeunes mères risquent de finir sous les barreaux à cause de factures impayées. Elles crient à l’injustice.
C’est dans l’angoisse que Jacqueline, une Lausannoise de 37 ans, va passer les Fêtes de fin d’année. Lundi matin, elle a reçu un courrier de l’Office d’exécution des peines l’informant qu’elle doit passer six jours en prison dès le 18 janvier.
Cette triste perspective carcérale est liée à un problème scolaire qui date de 2013. «A 9 ans, ma fille avait manqué quelque semaines de cours. C’était dans un contexte de divorce très houleux entre son père et moi. Elle n’arrivait pas à dormir la nuit. J’ai reçu une sanction pécuniaire de 500 fr. et négocié un paiement échelonné. Mais j’ai dû sauter un versement de 75 fr. en août dernier. C’est ça qui me vaut la prison», se désole Jacqueline. «Parce que je n’ai pas d’argent, le système me traite comme une criminelle», soupire la Lausannoise à l’aide sociale, également maman d’un bébé de 8 mois.
Neuf amendes valent neuf jours d'incarcération
A Payerne, K., une femme de 33 ans, a reçu lundi une convocation similaire à celle de Jacqueline. Serveuse à temps partiel et mère de deux enfants dont le dernier a 14 mois, elle a collectionné les factures impayées: neuf amendes pour un montant total de 360 francs. Elles ont été converties en autant de jours de prison. «Où va cette société qui relâche les pédophiles et emprisonne la mère d’un bébé pour des factures», s’est-elle offusquée. Mardi, des lecteurs de «20minutes» ont manifesté leur solidarité à K. en lui proposant de régler ses factures.
(apn)
C’est dans l’angoisse que Jacqueline, une Lausannoise de 37 ans, va passer les Fêtes de fin d’année. Lundi matin, elle a reçu un courrier de l’Office d’exécution des peines l’informant qu’elle doit passer six jours en prison dès le 18 janvier.
Cette triste perspective carcérale est liée à un problème scolaire qui date de 2013. «A 9 ans, ma fille avait manqué quelque semaines de cours. C’était dans un contexte de divorce très houleux entre son père et moi. Elle n’arrivait pas à dormir la nuit. J’ai reçu une sanction pécuniaire de 500 fr. et négocié un paiement échelonné. Mais j’ai dû sauter un versement de 75 fr. en août dernier. C’est ça qui me vaut la prison», se désole Jacqueline. «Parce que je n’ai pas d’argent, le système me traite comme une criminelle», soupire la Lausannoise à l’aide sociale, également maman d’un bébé de 8 mois.
Neuf amendes valent neuf jours d'incarcération
A Payerne, K., une femme de 33 ans, a reçu lundi une convocation similaire à celle de Jacqueline. Serveuse à temps partiel et mère de deux enfants dont le dernier a 14 mois, elle a collectionné les factures impayées: neuf amendes pour un montant total de 360 francs. Elles ont été converties en autant de jours de prison. «Où va cette société qui relâche les pédophiles et emprisonne la mère d’un bébé pour des factures», s’est-elle offusquée. Mardi, des lecteurs de «20minutes» ont manifesté leur solidarité à K. en lui proposant de régler ses factures.
(apn)