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Bonsoir
La coccinelle asiatique prend ses quartiers en Suisse.
Cette envahisseuse, qui possède 19 points noirs sur les ailes contre sept à sa cousine indigène, a déjà été identifiée dans dix cantons. De prime abord sympathique, cette arrivée recèle une menace: ces coccinelles pourraient supplanter les espèces locales et devenir un fléau national.
Cachées dans les grappes de raisin ou les fruits, elles risquent d'être ramassées avec la récolte et de donner mauvais goût aux jus et aux vins. Elles ont aussi une fâcheuse propension à infester les maisons.
L'»Harmonia axyridis», originaire du Japon et de la Chine, se répand actuellement à la vitesse grand «V» dans toute l'Europe centrale, expliquent vendredi les scientifiques de la Station de Recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon (ART) et de Cabi Europe-Switzerland à Delémont. Arborant un dessin noir en forme de «W» sur la carapace, l'espèce vorace et facile à cultiver est utilisée depuis les années 80 dans plusieurs pays européens dans le cadre de la lutte biologique contre les ravageurs.
On la trouve notamment dans les serres. C'est à partir de là qu'elle s'est répandue. Les premières coccinelles asiatiques observées dans la nature ont été signalées dans les années 1999 et 2000 en Allemagne. Les années suivantes, elle a été identifiée aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en France et au Luxembourg. En 2004, le front de progression en Europe se situait à peine à 100 kilomètres de la frontière suisse.
L'an dernier, la coccinelle asiatique a été observée dans dix cantons suisses, avec une présence particulièrement marquée dans la région bâloise. Dans certaines régions, l'espèce exotique relativement résistante aux pesticides est parfois plus répandue que les espèces indigènes.
Les scientifiques affirment que l'invasion ne fait que commencer. Il n'est plus possible de la stopper. La Station de recherche ajoute que les conséquences pour la faune et l'agriculture locales ne sont pas encore connues. On sait cependant que la coccinelle asiatique ne mange pas seulement les pucerons, mais aussi les oeufs de papillons, ainsi que d'autres insectes, dont des insectes auxiliaires et les larves de coccinelles indigènes.
Aux Etats-Unis, des études ont montré que la coccinelle asiatique était en mesure de supplanter les espèces de coccinelles indigènes. Selon la station ART, le coléoptère pourrait devenir un grave problème pour les producteurs de fruits et les vignerons, car les coccinelles se rassemblent entre les fruits et les baies et sont ramassées en même temps que la récolte, ce qui peut donner un très mauvais goût aux jus et aux vins. Ces insectes pourraient aussi devenir un fléau dans les maisons, car ils ont la mauvaise habitude de s'agréger par milliers sur les murs des habitations lorsqu'arrive l'automne, afin de chercher un lieu pour passer l'hiver dans les rainures et les interstices des parois.
Source: AP
La coccinelle asiatique prend ses quartiers en Suisse.
Cette envahisseuse, qui possède 19 points noirs sur les ailes contre sept à sa cousine indigène, a déjà été identifiée dans dix cantons. De prime abord sympathique, cette arrivée recèle une menace: ces coccinelles pourraient supplanter les espèces locales et devenir un fléau national.
Cachées dans les grappes de raisin ou les fruits, elles risquent d'être ramassées avec la récolte et de donner mauvais goût aux jus et aux vins. Elles ont aussi une fâcheuse propension à infester les maisons.
L'»Harmonia axyridis», originaire du Japon et de la Chine, se répand actuellement à la vitesse grand «V» dans toute l'Europe centrale, expliquent vendredi les scientifiques de la Station de Recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon (ART) et de Cabi Europe-Switzerland à Delémont. Arborant un dessin noir en forme de «W» sur la carapace, l'espèce vorace et facile à cultiver est utilisée depuis les années 80 dans plusieurs pays européens dans le cadre de la lutte biologique contre les ravageurs.
On la trouve notamment dans les serres. C'est à partir de là qu'elle s'est répandue. Les premières coccinelles asiatiques observées dans la nature ont été signalées dans les années 1999 et 2000 en Allemagne. Les années suivantes, elle a été identifiée aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en France et au Luxembourg. En 2004, le front de progression en Europe se situait à peine à 100 kilomètres de la frontière suisse.
L'an dernier, la coccinelle asiatique a été observée dans dix cantons suisses, avec une présence particulièrement marquée dans la région bâloise. Dans certaines régions, l'espèce exotique relativement résistante aux pesticides est parfois plus répandue que les espèces indigènes.
Les scientifiques affirment que l'invasion ne fait que commencer. Il n'est plus possible de la stopper. La Station de recherche ajoute que les conséquences pour la faune et l'agriculture locales ne sont pas encore connues. On sait cependant que la coccinelle asiatique ne mange pas seulement les pucerons, mais aussi les oeufs de papillons, ainsi que d'autres insectes, dont des insectes auxiliaires et les larves de coccinelles indigènes.
Aux Etats-Unis, des études ont montré que la coccinelle asiatique était en mesure de supplanter les espèces de coccinelles indigènes. Selon la station ART, le coléoptère pourrait devenir un grave problème pour les producteurs de fruits et les vignerons, car les coccinelles se rassemblent entre les fruits et les baies et sont ramassées en même temps que la récolte, ce qui peut donner un très mauvais goût aux jus et aux vins. Ces insectes pourraient aussi devenir un fléau dans les maisons, car ils ont la mauvaise habitude de s'agréger par milliers sur les murs des habitations lorsqu'arrive l'automne, afin de chercher un lieu pour passer l'hiver dans les rainures et les interstices des parois.
Source: AP