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Nutella d’Algérie contre banane de Tunisie: La nouvelle trouvaille des contrebandiers

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  • Nutella d’Algérie contre banane de Tunisie: La nouvelle trouvaille des contrebandiers

    Ces «échanges commerciaux» ont l’avantage de se faire avec les monnaies des deux pays. Pas besoin de recourir à la devise pour régler les «factures»…

    Nutella-Banane. Ce n’est pas la recette d’un bon gâteau mais celle des bonnes affaires des contrebandiers du pays!
    «Le carburant, le bétail et les produits pharmaceutiques ont pour le moment été mis de côté au profit de la banane et du Nutella», fait savoir Azzouz, un jeune commerçant de l’est du pays qui «arrondit» ses fins de mois avec de la contrebande.
    En effet, depuis le début de l’année, la banane a flambé en Algérie atteignant jusqu’à 750 dinars le kilogramme. Ce qui a replongé les Algériens plus de 30 ans en arrière où ce fruit exotique était un luxe que l’on ramenait souvent dans ses bagages après un voyage pour l’offrir à ceux qu’on aime.
    Un retour en arrière qui a donné des idées aux «rois des frontières» pour diversifier leur commerce. Surtout que les temps sont durs avec le renforcement des contrôles et l’augmentation des prix du carburant, leur principale activité… Alors, ils se sont inspirés de la belle époque du «trabendo» en se tournant vers le voisin tunisien où ce fruit reste abordable.
    «En Tunisie, le kilo de banane ne dépasse pas l’équivalent des 200 dinars algériens. Comparés aux 600 ou 700 dinars/kg, c’est une belle affaire», indique Azzouz. «Si on prend 50 dinars sur le kilo et le revendeur 50 autres, les prix restent des plus abordables», ajoute-t-il en refusant toutefois de trop parler d’argent.
    Néanmoins, il accepte de laisser «filtrer» quelques ficelles qui «optimisent» les bénéfices. «C’est là qu’intervient le Nutella. On fait une sorte de troc. On emporte du Nutella qui est beaucoup moins cher en Algérie qu’en Tunisie et on récupère la banane», explique-t-il.
    «Que ce soit du côté algérien où tunisien, faire une partie du voyage vide n’aurait pas été rentable. Avec ce troc, des deux côtés on est gagnant», assure-t-il.
    La banane a donc donné la…banne aux barons de la contrebande. Mais pas seulement, Laïd, un chauffeur de taxi clandestin qui dessert Annaba-Tunis nous avoue qu’à chacune de ses courses il cale dans la malle de sa vieille 406 quelques boîtes de Nutella entre deux bagages de ses clients. «Au retour, si je suis vide, je remplis le coffre de bananes», témoigne-t-il non sans admettre qu’il lui arrivait de faire des allers-retours avec comme seuls passagers à bord, des boîtes de Nutella ou des bananes… «Ce n’est pas l’été.
    Les clients qui vont en Tunisie sont rares. Alors un petit aller-retour me permet de nourrir ma famille», atteste Laïd qui fait savoir que même des citoyens lambda s’adonnent à cette activité pendant leurs heures perdues. La contrebande est un désastre pour l’économie nationale, mais qu’on le veuille ou non, elle fait vivre les milliers de familles des villes frontalières.
    «On est isolés du reste du pays, le chômage a longtemps fait rage. On a dû trouver une solution pour survivre», confie Hamda, un jeune de Souk Ahras.
    La solution dont il parle, n’est autre que la «fraude». Il faut dire que cette contrebande de bananes s’est aussi fait ressentir par une explosion des saisies par les services douaniers. Plusieurs dizaines de tonnes de ce fruit ont été saisi rien qu’en ce mois de février. Un créneau qui semble donc très porteur. Car, contrairement aux échanges commerciaux officiels entre les deux pays, le circuit parallèle ne souffre d’aucune bureaucratie. Il se fait une fluidité déconcertante où on n’a même pas besoin de devises étrangères pour régler les notes.
    Les dinars tunisiens et algériens sont «convertibles». On paye avec la monnaie de son choix, sans aucun problème. Une belle leçon d’économie pour les dirigeants des deux pays…
    Lexpression

  • #2
    En Tunisie, le kilo de banane ne dépasse pas l’équivalent des 200 dinars algériens. Comparés aux 600 ou 700 dinars/kg,
    Fruit surtaxé depuis que les prix des HC ont chuté
    Finalement on est porté a croire que La crise, l'austérité ne frappent que l'Algerie et l'Algérien...
    Ailleurs et dans les pays voisins les prix ne changent pas au gré des humeurs des responsables.........n'3al yemmet yemmahoum
    أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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    • #3
      n'3al yemmet yemmahoum
      W yemmet yammahoum aalach ? oeilfermé Si ça se trouve, elle n'est plus de ce monde.
      « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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      • #4
        W yemmet yammahoum aalach ? Si ça se trouve, elle n'est plus de ce monde.
        ça se dit comme ça depuis que le monde est monde, ça s'est imposé, je ne trouves pas d'autres mots, n'3al babète babahoum....??? tu vois rose y a qlq chose qui sonne faux
        أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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