Bonsoir
L'emploi de grands moyens, y compris de tests ADN, pour arrêter les voleurs du scooter du fils de Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence en France et ministre de l'Intérieur, a été dénoncé mardi par le leader centriste François Bayrou.
Il a aussi suscité les sarcasmes des motards.
«Il y a tous les jours, en France, des événements de cet ordre qui ne donnent pas lieu à des déploiements policiers de cette ampleur», a souligné M. Bayrou, également candidat à l'élection présidentielle d'avril-mai.
La police a fait procéder à des recherches d'empreintes et d'ADN pour confondre trois jeunes soupçonnés d'avoir volé le scooter d'un des trois fils du ministre de l'Intérieur à Neuilly-sur-Seine, une banlieue huppée de Paris dont M. Sarkozy est l'élu.
Tous trois ont été inculpés pour «vol en réunion» et laissés libres. Le scooter, déclaré volé le 7 janvier, avait été retrouvé dix jours plus tard à Bobigny, une banlieue populaire du nord de Paris.
«Deux poids, deux mesures»
«Nous vivons dans la France des deux poids, deux mesures», a déploré M. Bayrou. Un policier, interrogé sur les moyens mis en œuvre, a affirmé que l'enquête avait été «bien menée» avec les moyens «classiquement utilisés».
Mais le représentant d'une Fédération de motards, Frédéric Brodziak, a souligné que d'ordinaire la police refusait de se mobiliser pour des vols de deux-roues. «Si désormais on utilise l'ADN pour retrouver les scooters volés, c'est super!», a déclaré M. Brodziak.
Selon le quotidien qui reprend les statistiques du ministère de l'Intérieur, sur les 85 167 deux-roues dérobés l'an dernier, seuls 6908 vols ont été élucidés, soit un taux 8%.
Les opposants à M. Sarkozy, notamment le camp de sa rivale socialiste Ségolène Royal, l'accusent de profiter de son poste de ministre de l'Intérieur pendant la campagne. Ils réclament sa démission du gouvernement.
Source: SDA/ATS
L'emploi de grands moyens, y compris de tests ADN, pour arrêter les voleurs du scooter du fils de Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence en France et ministre de l'Intérieur, a été dénoncé mardi par le leader centriste François Bayrou.
Il a aussi suscité les sarcasmes des motards.
«Il y a tous les jours, en France, des événements de cet ordre qui ne donnent pas lieu à des déploiements policiers de cette ampleur», a souligné M. Bayrou, également candidat à l'élection présidentielle d'avril-mai.
La police a fait procéder à des recherches d'empreintes et d'ADN pour confondre trois jeunes soupçonnés d'avoir volé le scooter d'un des trois fils du ministre de l'Intérieur à Neuilly-sur-Seine, une banlieue huppée de Paris dont M. Sarkozy est l'élu.
Tous trois ont été inculpés pour «vol en réunion» et laissés libres. Le scooter, déclaré volé le 7 janvier, avait été retrouvé dix jours plus tard à Bobigny, une banlieue populaire du nord de Paris.
«Deux poids, deux mesures»
«Nous vivons dans la France des deux poids, deux mesures», a déploré M. Bayrou. Un policier, interrogé sur les moyens mis en œuvre, a affirmé que l'enquête avait été «bien menée» avec les moyens «classiquement utilisés».
Mais le représentant d'une Fédération de motards, Frédéric Brodziak, a souligné que d'ordinaire la police refusait de se mobiliser pour des vols de deux-roues. «Si désormais on utilise l'ADN pour retrouver les scooters volés, c'est super!», a déclaré M. Brodziak.
Selon le quotidien qui reprend les statistiques du ministère de l'Intérieur, sur les 85 167 deux-roues dérobés l'an dernier, seuls 6908 vols ont été élucidés, soit un taux 8%.
Les opposants à M. Sarkozy, notamment le camp de sa rivale socialiste Ségolène Royal, l'accusent de profiter de son poste de ministre de l'Intérieur pendant la campagne. Ils réclament sa démission du gouvernement.
Source: SDA/ATS
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