Un mètre soixante-quinze, cinquante kilos, les seins de Sophie Marceau, les fesses de J.Lopez et le visage de Kim Basinger , et si possible le charme de Sharon Stone..., voilà, en gros, la nouvelle icône. D’un côté, une Barbie au Q.I. élevé, de l’autre, des milliards de femmes qui se débrouillent plus ou moins bien avec ce fantasme. Parmi elles, un lot de sacrifiées sur l’autel de la Beauté, nouvelle déesse des temps modernes. Omniprésente, toute-puissante, sévère et hyper-exigeante, Vénus a pris le pouvoir sur nos consciences, notre corps et sur l’économie.
C’est prouvé : une personne avec un physique agréable obtient de meilleures notes à l’école, a un tiers de chances en plus de réussir une belle carrière et, en cas d’infraction, reçoit des peines moins lourdes. “ De nos jours, le corps fait vraiment le moine. Il est un marqueur social impitoyable ”, constate Hervé Juvin, auteur du livre “ l’Avènement du corps ” (Gallimard).
Les femmes ? Elles se cassent la tête. Interrogées par Publicis Consultant à l’occasion des vingt ans des parfumeries Marionnaud, la plupart des clientes se sont réjouies de la démocratisation de la beauté mais ont avoué souffrir de la pression sociale, surtout au travail. “ Aujourd’hui, ne pas avoir l’air jeune, ne pas être bien coiffée, bien habillée, c’est presque considéré comme une faute professionnelle ”, regrettent-elles.
Pas étonnant ensuite que seulement 2 % des femmes dans le monde (et 1 % en France !) se trouvent belles. Tels sont les résultats de l’étude que Dove a menée dans dix pays sur trois mille deux cents femmes, sur leur perception de leur propre beauté et ce qui l’influençait. La plupart en effet ne se trouvent pas jolies, juste “ moyennes ” ou “ naturelles ”. En sont-elles malheureuses ? Pas toutes, heureusement, puisque huit Françaises sur dix se regardent tous les jours dans la glace et que 80 % d’entre elles disent se plaire et se sentir bien avec elles-mêmes. Quand on demande aux mêmes femmes ce qui les rend belles, 86 % répondent “ être aimée ” et 82 %, “ prendre soin de moi ”, ce qui, pour la majorité, se résume à paraître propre et soignée
Article anonyme
C’est prouvé : une personne avec un physique agréable obtient de meilleures notes à l’école, a un tiers de chances en plus de réussir une belle carrière et, en cas d’infraction, reçoit des peines moins lourdes. “ De nos jours, le corps fait vraiment le moine. Il est un marqueur social impitoyable ”, constate Hervé Juvin, auteur du livre “ l’Avènement du corps ” (Gallimard).
Les femmes ? Elles se cassent la tête. Interrogées par Publicis Consultant à l’occasion des vingt ans des parfumeries Marionnaud, la plupart des clientes se sont réjouies de la démocratisation de la beauté mais ont avoué souffrir de la pression sociale, surtout au travail. “ Aujourd’hui, ne pas avoir l’air jeune, ne pas être bien coiffée, bien habillée, c’est presque considéré comme une faute professionnelle ”, regrettent-elles.
Pas étonnant ensuite que seulement 2 % des femmes dans le monde (et 1 % en France !) se trouvent belles. Tels sont les résultats de l’étude que Dove a menée dans dix pays sur trois mille deux cents femmes, sur leur perception de leur propre beauté et ce qui l’influençait. La plupart en effet ne se trouvent pas jolies, juste “ moyennes ” ou “ naturelles ”. En sont-elles malheureuses ? Pas toutes, heureusement, puisque huit Françaises sur dix se regardent tous les jours dans la glace et que 80 % d’entre elles disent se plaire et se sentir bien avec elles-mêmes. Quand on demande aux mêmes femmes ce qui les rend belles, 86 % répondent “ être aimée ” et 82 %, “ prendre soin de moi ”, ce qui, pour la majorité, se résume à paraître propre et soignée
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