Les combattants de Daech dépensent trop d'argent en maquillage et en habits pour leurs esclaves sexuelles, déplorent leurs épouses. Certains ont fini par divorcer.
Leur mari est soit emprisonné, soit décédé. Certaines épouses des combattants de l'EI ont fui Raqqa, fief de l'EI encerclé par une coalition emmenée par les Américains. Elles ont trouvé refuge dans un camp à Ayn Issa, une petite ville située 50 kilomètres plus au nord. La plupart de ces femmes sont étrangères et cherchent désespérément à rentrer chez elles.
Jenan Moussa, journaliste travaillant pour une chaîne de télévision arabe, a rencontré ces «desperate housewives» de Raqqa, qui lui ont fait des confidences déroutantes, rapporte «The Times». Alors que le monde observe avec horreur les méthodes barbares de l'EI, les femmes des jihadistes ont d'autres préoccupations. Elles s'inquiètent notamment des sommes dépensées par leur mari pour leurs esclaves sexuelles.
«Une vierge coûtait 10'000 dollars»
«Il y avait beaucoup de tension entre les épouses et les esclaves sexuelles. Certaines ont même divorcé à cause de ça. Ils dépensaient trop d'argent pour les esclaves sexuelles, leur achetant le meilleur maquillage, des vêtements et des accessoires», raconte une Libanaise. Celle-ci explique que son mari utilisait une application consacrée aux esclaves sexuelles. «C'était un marché. Ils partageaient des photos d'elles avec du maquillage et des habits, et demandaient 2000 dollars pour celle-ci, 3000 pour celle-là. Une vierge coûtait 10'000 dollars», décrit la Libanaise.
Une autre épouse confie que de nombreuses conjointes de jihadistes nourrissent des sentiments pour Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l'EI. L'une d'entre elles a l'habitude d'éconduire ses prétendants en leur répondant: «Seul Baghdadi me satisfait». Le leader de Daech est cependant déjà bien occupé: «Il a quatre femmes et 15 esclaves sexuelles», assure cette femme, qui estime que ses admiratrices n'ont aucune chance de le séduire. Les épouses interrogées affirment que leurs conjoints n'ont rien à voir avec les insoutenables scènes de décapitation, marque de fabrique de l'EI. Certaines estiment cependant que le fait de couper la main d'un criminel est tout à fait normal.
La situation de ces épouses semble désespérée: «Je n'ai aucun contrôle sur mon avenir. Je vis comme une ombre», confie une jeune maman tunisienne.
(joc)
Leur mari est soit emprisonné, soit décédé. Certaines épouses des combattants de l'EI ont fui Raqqa, fief de l'EI encerclé par une coalition emmenée par les Américains. Elles ont trouvé refuge dans un camp à Ayn Issa, une petite ville située 50 kilomètres plus au nord. La plupart de ces femmes sont étrangères et cherchent désespérément à rentrer chez elles.
Jenan Moussa, journaliste travaillant pour une chaîne de télévision arabe, a rencontré ces «desperate housewives» de Raqqa, qui lui ont fait des confidences déroutantes, rapporte «The Times». Alors que le monde observe avec horreur les méthodes barbares de l'EI, les femmes des jihadistes ont d'autres préoccupations. Elles s'inquiètent notamment des sommes dépensées par leur mari pour leurs esclaves sexuelles.
«Une vierge coûtait 10'000 dollars»
«Il y avait beaucoup de tension entre les épouses et les esclaves sexuelles. Certaines ont même divorcé à cause de ça. Ils dépensaient trop d'argent pour les esclaves sexuelles, leur achetant le meilleur maquillage, des vêtements et des accessoires», raconte une Libanaise. Celle-ci explique que son mari utilisait une application consacrée aux esclaves sexuelles. «C'était un marché. Ils partageaient des photos d'elles avec du maquillage et des habits, et demandaient 2000 dollars pour celle-ci, 3000 pour celle-là. Une vierge coûtait 10'000 dollars», décrit la Libanaise.
Une autre épouse confie que de nombreuses conjointes de jihadistes nourrissent des sentiments pour Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l'EI. L'une d'entre elles a l'habitude d'éconduire ses prétendants en leur répondant: «Seul Baghdadi me satisfait». Le leader de Daech est cependant déjà bien occupé: «Il a quatre femmes et 15 esclaves sexuelles», assure cette femme, qui estime que ses admiratrices n'ont aucune chance de le séduire. Les épouses interrogées affirment que leurs conjoints n'ont rien à voir avec les insoutenables scènes de décapitation, marque de fabrique de l'EI. Certaines estiment cependant que le fait de couper la main d'un criminel est tout à fait normal.
La situation de ces épouses semble désespérée: «Je n'ai aucun contrôle sur mon avenir. Je vis comme une ombre», confie une jeune maman tunisienne.
(joc)
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