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Taire la vérité à un proche atteint d'un mal incurable?

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  • #46
    danielle = dans leurs grandes sagesses ils ne veulent jamais qu on soient tristes....
    mais ca remue quand meme

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    • #47
      Quand j'étais plus jeune, je travaillais dans un service de neurologie. J'étais fille de service, femme de ménage, et j'avais lié connaissance avec une dame dont sa santé se dégradait à vue d'oeil. Je le savais condamnée puisque mes collègues les infirmières n'arrêtaient pas d'en parler. Toute sa famille, le savait aussi. Elle était la seule à ne rien savoir et pourtant, à chaque fois que nous dicutions ensemble, elle me disait qu'elle savait qu'elle avait une maladie grave et qu'elle ne s'en remettrait pas. Je ne pouvais rien dire car j'étais tenue au secret professionnel. J'étais choquée de l'attitude de sa famile et surtout de celle des médecins. Cette femme a développé une colère sourde envers tout le monde et je me voyais comme une hypocrite car je ne pouvais rien lui dire malgré ses supplications. Je la voyais souffrir psychologiquement de cette situation sans oublier les douleurs de sa maladie et que tout doucement son corps s'enkylosait et refusait de lui obéir.
      Certes, il y a des personnes qui ne supporte pas qu'on leur dise la vérité mais c'est leur vie. Ils ont sûrement des choses à faire avant de s'en aller et puis je ne sais pas quoi penser si c'est une bonne ou une mauvaise chose.

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      • #48
        resalut

        je me joins a maysarah , nous sommes désolé pour ton amie daniela ainsi va la vie helas

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        • #49
          merci pour elle

          c'est vrai, hélas...

          elle s'appelait Elizabeth

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          • #50
            daniela voila ce quie st bizarre

            il a fallu que la mort passe par là , pour qu'on connaisse elizabeth l'amie de daniela le pardoxe c'est qu'on la connait maintenant sans jamais pouvoir la connaitre car sa vie dans le monde des humains s'est arreté , et la mort est passée la prendre , mais dans ce royaume nous ne pouvons rentré sans l'autorisation préalable de notre seigneur

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            • #51
              Envoyé par shamsdine
              l s'agit d'etudier et d'analyser une situation on vous mettons dans le peau de l'autre dans l'esprit de l'autre avec ses faiblesse , son caractere , ses points faibles , et ses points forts , son impulsivité , ses nerfs , son mental est-ce que vous cernez la question ou toujour pas
              C'est là que tu as tout faux car il est impossible à quiconque de se mettre à la place de l'autre et encore plus quand l'autre est une personne malade donc deja différente de ce qu'elle est en bonne santé car plus fragilisé et donc ne réagissant et ne pensant pas forcèment comme d'habitude même si on pense la connaître très bien car la connaître n'est pas être à sa place dans son cerveau et dans son ressenti. Comment veux tu dans ces conditions parler d'hypothétiques présomptions se basant sur du vent car nous ignorons tout de la personne.
              Il est donc logique de parler en fonction de sa propre expérience et d'exprimer sa propre opinion qui se base sur des faits tangibles et concrets car vécus et bien sur qui ne demeurent que notre propre opinion et avis.

              @Deniela,
              Toutes mes condoléances pour ton amie.

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              • #52
                morjanne = impossible de se mettre a la place de l autre? si c est bien possible en sortant de soi, en ressentant les emois de l autre a tel point qu'on a l impression de vivre son mal...
                et puis quand on agit comme ca c est aussi parce que c est des gens proches et qu on les connais et reconnais...

                en tout cas c est un sujet hyper delicat...

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                • #53
                  La question s'étudie cas par cas....
                  Moi je pense qu'il faut dire à quelqu'un la vérité.....
                  Ceux qui refusent le diagnostic du médecin, vont combattre jusqu'à la fin pour leur survie, et en même temps profiter au jour le jour de passer les derniers instants avec leurs proches.
                  et ceux qui l'admettent, vont se trouver devant la réalité infaillible qu'est la mort, ils n'iront pas souffrir plus que la souffrance de la maladie...eux aussi ils vont profiter des derniers instants, avec leurs proches, demander pardon, régler des dettes, et partage de l'héritage si pas fait ..etc.

                  Vous avez tous raison, sauf on ne peut jamais se mettre à la place de quiconque, mais comprendre et compatir ....absolument...

                  Mes condoléances Daniela

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                  • #54
                    Tout bien reflechis, personne d'entre nous ne connais ni sa date ni le lieu de sa mort, alors pourquoi le malade doit-il la connaitre? est-ce que celui qui est mort par accident a préparé sa mort ?
                    ?

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