Hello,
Voilà une question qui m'a taraudé depuis ce matin (Je vous rassure tout de suite, ce n'est ni en courant ni me baladant dans le jardin du Luxembourg ni celui des plantes d'ailleurs) . Aujourd'hui, cette envoie de me griller quelques neurones m'est arrivée en plein réunion (Ah oui, je déteste les réunions où ce n'est pas moi qui présente. Je m'ennuie vite). Pour ne pas dévoiler mon ennui, j'ai commencé à analyser le rapport de chacun de nous qui sommes de religions et de cultures différentes.
Le sketch commence avec le suisse germanique qui arrive avec deux minutes de retard à la réunion. A peine il franchit la porte, son visage devient rouge et commence à s'excuser en regardant chacun d'entre nous en face. Puis vient le tour du maghrébin directeur de notre filiale au MO...hahaha. Il rente en bombant le torse, il fait la bise à ma collègue, me lance un clin d'oeil complice et s'assoie sans daigner jeter le moindre regard aux autres. Enfin, le responsable des risques qui rentrant en lançant un "pardon du retard" très timide et nous propose de commencer la réunion. Avec ces 3 exemples, je me dis qu'il nous manque l'indien bouddhiste et la boucle sera bouclée.
Pourquoi j'ai senti l'absence cruelle de l'indien bouddhiste? Ce n'est pas un manque fortuit mais me suis rappelé que l' bouddhiste comme il croit à la réincarnation, il ne soit certainement pas se soucier du temps car de toutes les façons le temps passé, présent et futur, il vivra un jour. D'ailleurs, c'est la raison pour laquelle l'histoire de l'Inde n'est pas le soucis des indiens mais des autres. Pour eux, le temps un éternel recommencement. Leur rapport au temps est un phénomène élastique. On parle donc du polychronisme. Idem, pour la culture musulmane, le temps n'a pas d'importance. L'importance est accordée à ce qui est fait, réalisé ou dit pendant le temps qui passe.
Dans les cultures polychroniques, e temps est perçu comme illimité, il ne peut alors être perdu. Le temps de la relation est davantage mis en avant, plutôt que le temps de l'horloge.
A contrario, dans les cultures monochroniques (Europe, USA..Etc.), le temps est perçu de manière linéaire et compartimentée. L’organisation est primordiale, on crée donc des plannings, et pas question de faire deux choses à la fois. Le temps est une donnée tangible, il ne faudrait pas le gaspiller…
Et vous, qu'est ce que vous en pensez?
Voilà une question qui m'a taraudé depuis ce matin (Je vous rassure tout de suite, ce n'est ni en courant ni me baladant dans le jardin du Luxembourg ni celui des plantes d'ailleurs) . Aujourd'hui, cette envoie de me griller quelques neurones m'est arrivée en plein réunion (Ah oui, je déteste les réunions où ce n'est pas moi qui présente. Je m'ennuie vite). Pour ne pas dévoiler mon ennui, j'ai commencé à analyser le rapport de chacun de nous qui sommes de religions et de cultures différentes.
Le sketch commence avec le suisse germanique qui arrive avec deux minutes de retard à la réunion. A peine il franchit la porte, son visage devient rouge et commence à s'excuser en regardant chacun d'entre nous en face. Puis vient le tour du maghrébin directeur de notre filiale au MO...hahaha. Il rente en bombant le torse, il fait la bise à ma collègue, me lance un clin d'oeil complice et s'assoie sans daigner jeter le moindre regard aux autres. Enfin, le responsable des risques qui rentrant en lançant un "pardon du retard" très timide et nous propose de commencer la réunion. Avec ces 3 exemples, je me dis qu'il nous manque l'indien bouddhiste et la boucle sera bouclée.
Pourquoi j'ai senti l'absence cruelle de l'indien bouddhiste? Ce n'est pas un manque fortuit mais me suis rappelé que l' bouddhiste comme il croit à la réincarnation, il ne soit certainement pas se soucier du temps car de toutes les façons le temps passé, présent et futur, il vivra un jour. D'ailleurs, c'est la raison pour laquelle l'histoire de l'Inde n'est pas le soucis des indiens mais des autres. Pour eux, le temps un éternel recommencement. Leur rapport au temps est un phénomène élastique. On parle donc du polychronisme. Idem, pour la culture musulmane, le temps n'a pas d'importance. L'importance est accordée à ce qui est fait, réalisé ou dit pendant le temps qui passe.
Dans les cultures polychroniques, e temps est perçu comme illimité, il ne peut alors être perdu. Le temps de la relation est davantage mis en avant, plutôt que le temps de l'horloge.
A contrario, dans les cultures monochroniques (Europe, USA..Etc.), le temps est perçu de manière linéaire et compartimentée. L’organisation est primordiale, on crée donc des plannings, et pas question de faire deux choses à la fois. Le temps est une donnée tangible, il ne faudrait pas le gaspiller…
Et vous, qu'est ce que vous en pensez?
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