Il était une fois dans l'Ouest El Milia!
Souvent dans vos textes, EdR, constantinois
Je retrouve vos souvenirs et vos émois
De votre enfance sur ces deux beaux rochers
D'où un jour la folie des hommes vous a arrachait
Je me régale de vos récits
Sur ceux qui étaient là ou ici
De l'épicier arabe au commerçant juif
Des quartiers plus riches aux beaux magasins
A l'échoppe où l'on vendait tant de friandises
A celle où vous alliez, espéces de galopins
Chipper quelques sucreries tellement exquises
Mais enfant que j'étais c'est ailleurs que j'ai vécu
Pendant dix ans ma ville était un village perdu
Hésitant entre deux villes Constantine et Djidjelli
Comme si elle hésitait entre la capitale régionale
A la beauté naturelle et à l'histoire l'infinie
Et la plus légére des citées estivales
Départ de cette corniche magnifique
Ou la route vers Bougie suivait des falaises à pique.
Dans mon village que choisir de mes souvenirs?
Des lieux, des hommes des femmes des enfants?
Sa place du village, ses quatres rues pour y parvenir?
Ses odeurs, ses couleurs, ses paysages, ses champs?
Non rien ne peut être détaché du tout!
Ma vie dans El Milia c'est cela: "un tout"
Mais comment parler de ces familles?
Le boulanger, l'Epicier, le Kaouadier
Le Forgeron, le tailleur, le menuisier,
Le jardinier, le gardien, le cantonnier,
Le Médecin, l'avocat, le Gendarme
L'administrateur, le aid, l'infame
L'écrivain public, le facteur, le curé,
Joubert le cafetier du boulodrome
Mahé le breton du relais
Le Maire un vieuxmais sacré bonhomme
Les enfants, mes copains, Kamel et Hacéne
Mes amis, cousins de Dalichaouche
Lebsir, Lakdar, Madjid fils du chaouche
Tous ensemble dans ce village chargé d'histoire
Histoires de guerre mais dans la paix
Des moments de l'enfance sans soucis
Des jeux, des sports, l'école en apprenti
Compter, copier, corriger,tricher, fessée
Courrir, sauter, taper, frapper, rire, crier
Filles, regarder, se moquer, surprendre,
Epier, toucher parfois, craindre, dominer
Mais remise en place et se soumettre.
La campagne? Jeux, foot, course, péche chasse
Ceuillette, jujubes, pistaches, orange
Voler, cacher, pleurer, cracher , siffler quand elle passe
Grandir, voir plus mais pas mieux
Des plus grands être envieux
Des plus petits être hautains
Et pour un jour un mauvais
matin
La guerre commence entre les grands c'est pas malin
Les épaules se voutent
Les gens doutent
Tous confondus voyons du rouge
Les têtes se baissent, les yeux s'évitent
Les hommes verts sont là
On entend des "Qui va là?"
Ou alors "Des fellaghas"
De nouvelles odeurs surviennent
La mort rode de tous cotés
Par la lame ou le feu
Couvre feu, séparations
La guerre désunit, écarte les hommes
La haine survient, le doute persiste
Les larmes coulent, la vengeance crie
Le diable danse sur les corps
Actions, réactions, plus d'école sinon....
Mais maman et mes copains alors?
Je ne sais pas mon fils, ils sont dehors...
Papa pourquoi Youcef est mort?
La guerre mon fils la guerre !!!!
Convois vers constantine
Djidjelli par la route c'est souvent la mort
Les grands ne savent pas, ne savent lus!
Un grand nous comprend mais pas longtemps
Et un jour un bateau et papa qui dit : "C'est pas possible!"
Pourtant il est grand Papa mais il y croyait
Malgré cela direction un pays, le notre dit-on
Ohé! les grands mais mon pays c'est là!
C'est qui la France, c'est quoi? Mais....Djidjelli, .....El Milia, ma vie là, ici, Les odeurs, les maisons, la campagne, mes amis Kamel, Ahcane, Jacky,
Jean, Abel,Joseph, Claude, Jeannie, Giséle, Dominique, Mimi
Seigneur non! Mon école, mon collège NON! NON, Pas çà laissez nous
là chez nous........ .. Maman pourquoi? Pourquoi? El-Milia,
Djidjelli, El Hanser, Grarem, Constantine Bellaa, Saint Arnaud,
Sétif, Kerrata, Souk El Ténine, Bougie, Algérie de mon enfance
pourquoi souffrons nous tant de ne plus y être. Mon Dieu que c'est
toujours, depuis 1962, aussi dur et plus encore lorsque nos amis ou
les amis de nos amis font le pas dans le ailleurs que l'on appelle en
bons constantinois que nous sommes: de l'autre côté du rhumel. A vous
tous trés fraternellement
Souvent dans vos textes, EdR, constantinois
Je retrouve vos souvenirs et vos émois
De votre enfance sur ces deux beaux rochers
D'où un jour la folie des hommes vous a arrachait
Je me régale de vos récits
Sur ceux qui étaient là ou ici
De l'épicier arabe au commerçant juif
Des quartiers plus riches aux beaux magasins
A l'échoppe où l'on vendait tant de friandises
A celle où vous alliez, espéces de galopins
Chipper quelques sucreries tellement exquises
Mais enfant que j'étais c'est ailleurs que j'ai vécu
Pendant dix ans ma ville était un village perdu
Hésitant entre deux villes Constantine et Djidjelli
Comme si elle hésitait entre la capitale régionale
A la beauté naturelle et à l'histoire l'infinie
Et la plus légére des citées estivales
Départ de cette corniche magnifique
Ou la route vers Bougie suivait des falaises à pique.
Dans mon village que choisir de mes souvenirs?
Des lieux, des hommes des femmes des enfants?
Sa place du village, ses quatres rues pour y parvenir?
Ses odeurs, ses couleurs, ses paysages, ses champs?
Non rien ne peut être détaché du tout!
Ma vie dans El Milia c'est cela: "un tout"
Mais comment parler de ces familles?
Le boulanger, l'Epicier, le Kaouadier
Le Forgeron, le tailleur, le menuisier,
Le jardinier, le gardien, le cantonnier,
Le Médecin, l'avocat, le Gendarme
L'administrateur, le aid, l'infame
L'écrivain public, le facteur, le curé,
Joubert le cafetier du boulodrome
Mahé le breton du relais
Le Maire un vieuxmais sacré bonhomme
Les enfants, mes copains, Kamel et Hacéne
Mes amis, cousins de Dalichaouche
Lebsir, Lakdar, Madjid fils du chaouche
Tous ensemble dans ce village chargé d'histoire
Histoires de guerre mais dans la paix
Des moments de l'enfance sans soucis
Des jeux, des sports, l'école en apprenti
Compter, copier, corriger,tricher, fessée
Courrir, sauter, taper, frapper, rire, crier
Filles, regarder, se moquer, surprendre,
Epier, toucher parfois, craindre, dominer
Mais remise en place et se soumettre.
La campagne? Jeux, foot, course, péche chasse
Ceuillette, jujubes, pistaches, orange
Voler, cacher, pleurer, cracher , siffler quand elle passe
Grandir, voir plus mais pas mieux
Des plus grands être envieux
Des plus petits être hautains
Et pour un jour un mauvais
matin
La guerre commence entre les grands c'est pas malin
Les épaules se voutent
Les gens doutent
Tous confondus voyons du rouge
Les têtes se baissent, les yeux s'évitent
Les hommes verts sont là
On entend des "Qui va là?"
Ou alors "Des fellaghas"
De nouvelles odeurs surviennent
La mort rode de tous cotés
Par la lame ou le feu
Couvre feu, séparations
La guerre désunit, écarte les hommes
La haine survient, le doute persiste
Les larmes coulent, la vengeance crie
Le diable danse sur les corps
Actions, réactions, plus d'école sinon....
Mais maman et mes copains alors?
Je ne sais pas mon fils, ils sont dehors...
Papa pourquoi Youcef est mort?
La guerre mon fils la guerre !!!!
Convois vers constantine
Djidjelli par la route c'est souvent la mort
Les grands ne savent pas, ne savent lus!
Un grand nous comprend mais pas longtemps
Et un jour un bateau et papa qui dit : "C'est pas possible!"
Pourtant il est grand Papa mais il y croyait
Malgré cela direction un pays, le notre dit-on
Ohé! les grands mais mon pays c'est là!
C'est qui la France, c'est quoi? Mais....Djidjelli, .....El Milia, ma vie là, ici, Les odeurs, les maisons, la campagne, mes amis Kamel, Ahcane, Jacky,
Jean, Abel,Joseph, Claude, Jeannie, Giséle, Dominique, Mimi
Seigneur non! Mon école, mon collège NON! NON, Pas çà laissez nous
là chez nous........ .. Maman pourquoi? Pourquoi? El-Milia,
Djidjelli, El Hanser, Grarem, Constantine Bellaa, Saint Arnaud,
Sétif, Kerrata, Souk El Ténine, Bougie, Algérie de mon enfance
pourquoi souffrons nous tant de ne plus y être. Mon Dieu que c'est
toujours, depuis 1962, aussi dur et plus encore lorsque nos amis ou
les amis de nos amis font le pas dans le ailleurs que l'on appelle en
bons constantinois que nous sommes: de l'autre côté du rhumel. A vous
tous trés fraternellement
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