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Décès de Zahir Ihaddaden

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  • Décès de Zahir Ihaddaden

    ALGER - L'universitaire, moudjahid et ancien journaliste Zahir Ihaddaden est décédé samedi à l'hôpital Ain Naadja d'Alger des suites d'une longue maladie à l'âge de 89 ans, a appris l'APS auprès de sa famille.

    Ayant rejoint les rangs des militants de la cause nationale, M. Ihaddaden a travaillé, pendant la Guerre de libération nationale, au quotidien El-Moudjahid de juin 1956 au 19 mars 1962, où il était parmi l'équipe rédactionnelle de l'édition francophone du journal à Tétouan d'abord, le 5 août 1957 puis à Tunis en novembre de la même année, aux côtés du défunt Réda Malek.

    Zahir Ihaddaden fut également, l'un des relais de Abane Ramdane, auprès des militants à l'université d'Alger.

    Historien et enseignant universitaire, il compte plusieurs ouvrages à son actif dont "Histoire de la presse indigène en Algérie, des origines jusqu'en 1930", "La presse écrite en Algérie de 1965 à 1982", et "l'histoire des colonisés du Maghreb".

    Le défunt qui devait assister, cette semaine à la parution de ses mémoires intitulés "Itinéraires d'un militant", aux Editions Dahlab, était également membre de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV).

    Dans un message de condoléances à la famille du défunt, le président de l'ARAV a rappelé le "parcours exceptionnel" de Zahir Ihaddaden dans la "construction de l'édifice de la presse, de l'information et de l'audiovisuel dans notre pays et son apport à l'Université algérienne à travers ses nombreux ouvrages dans le domaine de l'histoire et de l'information", soulignant que tout au long de sa carrière, il a fait montre d'"abnégation et de sagesse".

    Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a adressé un message de condoléances à la famille du défunt dans lequel il a rappelé son parcours militant durant la guerre de libération nationale. Tout en considérant qu'avec le décès de ce moudjahid l'Algérie perd un symbole du nationalisme un leader dans le domaine du savoir et de la science.

    "Avec la disparition de ce brillant chercheur, cet intellectuel avant-gardiste et éducateur, qui a voué sa vie au service de sa nation et qui s'est acquitté de son devoir (...) l'Algérie perd un journaliste chevronné et un chercheur authentique qui a enrichi la bibliothèque scientifique avec des ouvrages et des recherches solides", a ajouté le ministre.

    Zahir Ihaddaden sera inhumé dimanche, après la prière du Dohr au cimetière d'El-Alia.

    APS.

    -------------

    Ad yesgunfu di talwit,
    Ad fell-as yaƐfu u-ahnin
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

  • #2
    Fellasss ya3fou rebi ,paix à son âme et que le bon dieu l accueille au paradis amen
    une grande perte pour la nation.

    Originaire de Toudja, né le 17 juillet 1929 à Sidi Aïch. Etudes à l’école primaire de la ville. Son père SI Mohamed était cadi-notaire à Sidi Aïch. En 1937, il a été nommé à Taher.
    En conséquence, Si Zahir s’est déplacé avec sa famille dans cette contrée près de Jijel où il a poursuivi ses études jusqu’en 1943. Sa vie est partagée vie entre Taher et Toudja. Sa scolarité en a souffert. Malgré cela, il obtient le certificat d’études à Béjaïa en 1943. Sans activité entre 1943 et 1946 à cause de la Seconde Guerre mondial. Il a profité de cette période pour apprendre le Coran et les rudiments de la langue arabe. Puis inscrit à la médersa de Constantine, il est resté 4 ans ou il obtient le diplôme des médersas en 1950. Après concours il passe 2 ans à l’institut des études supérieures islamiques.
    Il adhère au PPA clandestin. En 1952, il rejoint la faculté des lettres d’Alger ou il obtient sa licence d’arabe. Professeur, il a enseigné à Miliana.
    En 1956, il a été arrêté en raison de ses activités au sein du FLN. Parti pour Marseille ou il rejoint son frère *Abdelhafid, étudiant à l’Ecole des Arts et Métiers de Paris où il préparait un diplôme sur l’aéronautique. A Paris, il a essayé de prendre attache avec le FLN.
    Puis il a rallié Tunis en septembre 1956. Aussi bien à Paris qu’à Tunis, il a trouvé une grave crise au sein du FLN, notamment à Tunis avec l’affaire ‘‘Abdelhaï’’. Dans cette ambiance délétère, il est parti au Maroc où il a rejoint le FLN à Rabat à travers Si Allal (Thaalibi) qui l’a dirigé vers le journal du FLN La résistance algérienne basé à Tétouan. Il y avait Ali Haroun comme responsable, Bouzaher Hocine, Moussaoui Sadek, Layadi Si Ahmed.
    En 1957 a été relancé à Tétouan le n°8 d’El Moudjahid qui paraissait clandestinement à Alger. L’équipe s’était agrandie avec la venue d’un nouveau responsable du journal, M. Réda Malek. Le lancement a été effectué par Ben Khedda et Saâd Dahlab, membres du CCE.
    L’équipe de résistance algérienne à Tunis les a rejoints en les personnes de Frantz Fanon et Mohamed El Mili.» Il devient rédacteur du journal El moudjahid en 1958
    En 1962, Si Zahir s’est retiré de la politique et a été nommé professeur d’arabe au lycée El Idrissi, où il a exercé durant deux années. Avec Bensalem, vieux militant del’UDMA, Zahir a été à l’origine de la création de l’Ecole normale supérieure de Kouba en 1963, il a été parmi l’un des premiers enseignants à l’Institut de journalisme. Il a exercé au niveau de certains ministères avant de prendre sa retraite en 1993.
    A 86 ans, Zahir Ihaddaden a gardé la simplicité de sa jeunesse, humble et laborieuse
    Depuis, il n’a cessé d’écrire. Ses ouvrages les plus connus sont Béjaïa à l’époque de sa splendeur ; L’histoire des colonisés du Maghreb ; L’histoire de la presse indigène ; La presse écrite en Algérie et en arabe d’autres ouvrages tout aussi intéressants, sans compter les projets qu’il compte réaliser au milieu de sa famille composée de 6 enfants et une kyrielle de petits-enfants allah ibarek.

    http://www.elwatan.com/hebdo/portrai...309558_164.php
    Résumé de l'article Hamid Tahri journal el watan 15-12-2015 dont lien ci-dessus, établis par Braham Iherkouken

    Ihaddaden, « Histoire de la presse indigène en Algérie… », 1978 [Zahir Ihaddaden, « L'histoire de la presse indigène en Algérie, des origines jusqu'en 1930 », thèse de 3e cycle (droit), université
    Paris II, 1978].

    *Documents archives Braham Iherkouken
    Jamais, je n’oublierais les journées passées ensemble les années 1968-69 à Laezib près de Donain, ou je travaillais pour lui dans l’épierrage de la ferme avec khali Zoubir Djouadi et Si Ali Amini. Si Zahir Ihaddadène avec son livre d’agriculture, il nous expliquait comment semer les navets et les rendements attendus. Ce qui nous faisait beaucoup rire sur cette théorie de semer les graines tout les 3 cm pour faire un éclaircissement tout les 10 cm etc… etc… Aussi comme tout enfant j’attendais impatiemment la fin de journée, pour qu’il me remonte avec sa petite 4 chevaux. Sinon je prenais le train 11, c’est-à-dire à pieds pour remonter difficilement à Toudja après une journée de dur labeur. Depuis presque une année j’attends cette journée qui n’arrive pas pour enregistrer une émission avec lui sur l’histoire, nous n’avons pas encore achevé notre discussion sur Toudja et les Toudjines, une thèse que nous ne partageons. Alleh itaoual fi aamr’ na ya Si Zahir pour qu’on puisse finir cette intéressante discussion. Si Zahir très respectueux de tout le monde, je ne pourrais lui en rendre assez.
    Si Braham IHERKOUKEN
    Dernière modification par katiaret, 20 janvier 2018, 22h50.
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      Allah yerahmou

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      • #4
        Je connaissais pas, AllaH YAR7MOU W IWASSA3 3ALIH...

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        • #5
          Allah ire7mou, dommage que je ne découvre son existence qu'à son décès.
          Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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          • #6
            Allah yarhmou , paix à son âme et que Dieu l'accueille dans sont vaste paradis

            Né à Sidi Aich, la ville mes parents et ancêtres

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